xXx se résume à ses muscles, filles, explosions et cascades...
Après son bien connu Fast and Furious, qui arborait un Vin Diesel en tête d’affiche, Rob Cohen réitère avec ce dernier dans xXx, un long-métrage orienté et surtout revendiqué d’action.
En effet on tient là une sorte de James Bond-like qui ne lésinera pas, deux heures durant, dans des scènes d’explosions et autres cascades grandiloquentes, au cours desquelles notre ami Vin campera un rôle type lui collant à la peau (vous savez, les gros bras et tout et tout).
Le scénario lui, un minimum recherché mais assurément bien loin des notions de complexité et autre intrigue, n’est qu’un vaste prétexte pour mettre en scène son protagoniste principal (Xander Cage) dans ces fameux plans musclés et cool (dirons-nous), le tout saupoudré d’une ambiance rebelle avec beaucoup de bande-son métallique (ni plus ni moins).
Difficile d’adhérer à 100% donc, aussi il est judicieux de déposer son cerveau au préalable, afin de profiter pleinement de ce film dont l’objectif sera seulement de divertir le spectateur au fil de scènes plus ou moins impressionnantes (l’avalanche entre autre).
Sinon on apprécie la présence de Samuel L. Jackson, qui campe l’un des rares rôles un tant soit peu crédible ; de même la qualité relative des dialogues et des répliques, souvent humoristiques, d’aident pas les personnages, du fait de leurs lourdeurs (voire ridicule).
Dans l’ensemble il est à souligner que la partie la moins pourvue d’explosions, à savoir les premiers instants de xXx, est celle qui satisfait le plus, la suite s’enlisant dans ce statut d’action au mépris de la réflexion.
En conclusion Rob Cohen signe là un film en tout points dispensable, avec un Vin Diesel à l’aise dans ce genre de rôle, qui prêtera bien souvent à sourire ; un divertissement pur et dur donc, qui ne plaira pas à tout le monde.