Le règne de la terreur continue.

Posséder la boîte de Diablo III entre ses mains après tant d'attente et d'espoir c'est un peu comme avoir finalement mis le doigt sur le Graal.

Lors des premières minutes de jeu on ne peut s'empêcher de remarquer la fluidité d'évolution au seins de l'univers qui est vraiment bien pensée, les premières heures de jeu accompagnent harmonieusement l'acquisition de nouvelles compétences pour notre personnage, des équipements en tout genre, compagnons, (si toutefois on joue seul, les compagnons étant temporairement désactivés lors des parties à plusieurs.) la rencontre du premier boss, dans mon cas a été beaucoup plus épique que dans mes souvenirs nostalgique.

Seulement voilà, quelques heures plus tard, le premier niveau de difficulté terminé et une bonne partie des niveaux atteints, on atteint les "dernières" limites du jeu. Quand je dis dernières limite, je ne dis pas que le jeu ne vaut plus la peine d'être continué, bien au contraire de nombreuses choses sont encore à réaliser, cependant, l'évolution harmonieuse qui était au départ un point fort chute terriblement pour une évolution chaotique où le sentiment de marcher dans du sable mouvant nous submerge. Une fois chacun des modes de difficultés terminés, ce sentiment se renforce bien que du contenu haut niveau ait été implanté suite à des mise à jour, mais malheureusement peu de temps requis permet de les faire.

Notons aussi l'apparition de l'hôtel de ventes qui facilite nettement la vie à tout les joueurs, dans tout les sens du termes aussi bien dans la recherche rapide d'un objet que dans le renforcement de notre bourse personnel, disponible par la même occasion en argent réel.

Un nombre conséquent de "fan" pensent qu'il aurait mieux fait de ne jamais sortir, qu'il n'est pas digne de ses prédécesseurs, qu'il est moins jouissif, vide, sans âme. BREF.

Pour être totalement honnête, même si j'ai mis 7/10 je me range dans la catégorie de cette critique mais avec plus de lucidité et d'objectivité. Blizzard, n'a pas perdu la main, loin de là, il n'est pas moins bien.

Il a évolué.
Il s'est adapté.