Un FPS de plus.

Accusé à tort du meurtre de l'impératrice que vous étiez supposé protéger, vous êtes libéré juste avant d'être exécuté par de mystérieux amis qui souhaitent vous aider à vous venger en faisant éclater la vérité et en remettant la fille de l'impératrice sur le trône.

Si le jeu ne souffre d'aucune tare grossière et est clairement le résultat d'un travail soigné côté ambiance, décors et gameplay, je ne me suis pas beaucoup amusé en jouant à Dishonored.

Le scénario, classique, ne promet aucun rebondissement. Les quelques missions secondaires sont bien travaillées et pas inintéressantes, les quelques choix que vous aurez à faire sont sympas, tout comme la possibilité de pouvoir vous la jouer assassin ou espion silencieux mais au final, rien de transcendant.

Côté gameplay, les quelques pouvoirs et armes que vous pouvez acquérir ne sont pas désagréables mais ne révolutionnent rien non plus. De plus, les pouvoirs sont très mal justifiés dans l'histoire (c'est quoi ce personnage bidon qui vient vous accorder vos pouvoirs ? Vous êtes le seul à avoir des pouvoirs mais il y a des persos qui ont conçu des armes spécialement pour neutraliser ces pouvoirs dont personne ne sait qu'ils existent).
De plus, le côté répétitif devient vite gênant, on enchaîne les missions avec toujours le même principe : je suis amené en barque sur le lieu de ma mission, on revient au Pit hounds une fois la mission effectuée. on se repose, on repart...

Je ne parle même pas de la fin complètement bâclée et de l'IA parfois très approximative...

Non vraiment, s'il faut bien reconnaître à Dishonored des qualités indéniables, il n'en reste pas moins un jeu moyen qu'on s'efforcera de jouer directement dans un des 2 modes les plus difficiles sous peine de le finir beaucoup trop rapidement. (Personnellement, recommencer le jeu pour tenter une approche différente me tente moyen si c'est pour me taper le même scénario plat, ça n'est pas de la durée de vie supplémentaire).

Déçu donc, car je lui ai largement préféré des jeux comme Bioshock ou Deus Ex human Revolution (auxquels il emprunte des mécanismes et des idées). Après les pluies d'éloge qu'il avait reçues, je m'attendais à une aventure plus rafraîchissante.