Un chef d'oeuvre tout simplement.

Je ne me suis jamais posé la question de la perception du jeux-vidéo en tant que « art » au même titre que le ciné, la littérature ou la peinture. Pour moi cela reste avant tout un divertissement. Mais lorsque qu'on a eu la chance d'avoir jouer à Ico, on commence sérieusement à croire que le média peut apporter cette touche de poésie propre aux autres « arts » nobles. Bien que l'histoire de fond reste plus ou moins vague (le destin conjoint d'un jeune garçon cornu sacrifié par ses pères et celui d'une jeune princesse) l'ambiance du titre est tout simplement onirique et nous entraine dans une magnifique histoire d'entraide et d'amitié. Le fond n'est pas la seule réussite du jeu, le game design participe lui aussi à la cohérence de l'ensemble. Chaque tableau est une sorte de magnifique escape room dans lequel la volonté de s'échapper est toujours contrebalancée par la nécessité de protéger l'autre. Les défis sont toujours intelligents et prenants mais sans jamais être trop complexes, il y a peu de frustration et pas de sentiment d'échec.
Tout n'est pas forcement parfait, le gameplay est parfois limite, les combats sont redondants et notre tendre princesse est par moment très...chiante. Mais ces légers défauts sont magnifiquement compenser par la qualité générale de l'œuvre qui baigne dans une ambiance féérique.
Si vous souhaiter autant prendre du plaisir que vous divertir, n'ayez aucune hésitation et jetez-vous sur ce chef-d'œuvre, les yeux grands ouverts
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