La franchise Operation Flashpoint fait partie de ces sagas vidéo-ludiques qui ont bien du mal à percer du fait qu'elles cherchent à se tailler leur part d'un gâteau bien particulier et ô combien convoité ; après tout, le marché de la guerre est aussi bon pour les affaires dans la réalité que dans le monde virtuel ! Ce nouvel épisode proposé par Codemasters tente donc de renouer avec le succès de l'original (qui s'était même permis deux extensions, à l'époque) et d'effacer, sans y parvenir en aucun cas, les erreurs du second volet (avec un nom comme Dragon Rising, vous me direz...).

Alors que vous étiez autrefois aux prises avec les Russes et les Chinois pour le contrôle d'un incroyable gisement d'or noir, les développeurs placent cette fois-ci le héros et son équipe de marines, logiquement qualifiés de bleus puisqu'ils reviennent « seulement » de Kaboul, dans les plaines arides du Tadjikistan ; la rivière rouge symbolisant par ailleurs le Pyandj, qui sépare le pays de l'Afghanistan.

Operation Flashpoint : Red River n'abandonne aucunement le manichéisme absolu auquel la saga s'adonne depuis le premier épisode ; dommage qu'il ait oublié son sens de l'humour pour l'occasion (le plus drôle étant finalement l'indication « l'interface comporte des distorsions, n'ajustez pas l'écran » qui précède le menu principal). Le cœur du jeu, me direz-vous, n'a toujours pas été abordé : en effet, il s'agit non pas d'un FPS dit « classique », mais « tactique », que certains préfèrent appeler « simulation de guerre ».

Or, il n'échappe à personne qu'une simulation de la réalité implique deux éléments : un univers graphique prenant, et une maniabilité impeccable. Évidemment, Red River ne propose ni l'un ni l'autre. Techniquement dépassé, l'IA se veut catastrophique : parfois, il suffira d'une balle ennemie pour mettre fin à la mission tandis que d'autres, votre personnage pourra se retrouver aux prises avec un bataillon sans être inquiété ; et bien entendu, la mise est la même en ce qui concerne vos coéquipiers.

A mi-chemin entre FPS-tactique premier prix et pro-américanisme assumé,il y a bien une chose de réaliste dans Red River : la manie qu'on a de vouloir traiter son supérieur de « con » en permanence...

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blolit
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le 25 avr. 2011

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