Portal 2
8.4
Portal 2

Jeu de Valve et Electronic Arts (2011PC)

Si vous êtes venu lire cette critique, c'est que vous en avez sûrement déjà lu d'autres. Je vous épargnerai donc l'introduction habituelle du jeu pour parler directement de mon ressenti.

Personnellement, les puzzles, c'est pas vraiment mon truc, ou du moins, pas sur la durée. J'aime bien me faire une petite partie rapide pour reprendre plus tard. Le problème, c'est que quand ce même puzzle comporte un scénario, je n'arrive plus à en décrocher et j'essaye de terminer le jeu d'une seule traite, impatient d'en connaître la fin.

Finalement, je l'ai étalé sur deux jours ; j'avais un peu marre des salles de test. Heureusement, il arrive que l'aventure nous amène dans les coulisses d'Aperture Science et l'impression de linéarité devient un peu moins lourde, même si elle reste présente.
Cependant, Valve a introduit dans cette suite un nouvel environnement qui m'a franchement déstabilisé, probablement à cause de la structure des salles : les cloisons sont si lointaines qu'elles en sont à peine visibles, donnant une impression d'immensité ; on cherche dans tous les recoins où placer nos portails alors que la solution est sous notre nez. La richesse relative du décor (en comparaison des salles du premier Portal) n'aide pas non plus.
Toutefois, les quelques nouveaux éléments de jouabilité régulièrement introduits apportent un peu de fraîcheur et de nouvelles solutions à des situations jusqu'alors insolvables.

Le scénario, et surtout la narration, sont excellents. Avec le mode coopératif, ce sont les aspects du jeu que j'ai le plus appréciés, et à propos de ce dernier, je dirais que je me suis rarement autant fendu la poire sur un jeu vidéo.
Valve a su combiner le charisme de deux petits robots loufoques et naïfs avec une ambiance glauque, parfois sordide : des sauts au-dessus de bains d'acide, des tourelles automatiques impitoyables, et nos deux petits robots dont le « désassemblage » pèse telle une épée de Damoclès au-dessus de leur tête, soumis à la fantasque et sadique personnalité de GladOS. Il en résulte une expérience de jeu véritablement unique.

Créée

le 9 mai 2011

Critique lue 244 fois

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Makks

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