Rayman est un jeu marquant dans ma jeunesse de joueur, au point que quand je l'ai refait il y a peu, la magie à opéré une nouvelle fois. Un retour en enfance bien agréable aux airs de nostalgie qui me donnerait envie de dire c'était mieux avant. C'était le cas pour Rayman en tout cas, avant la direction 3D prise de la série et son massacre en spin-off "crétins". Mais c'est une autre histoire.
La nôtre raconte celle d'un héros sans bras ni jambes qui s'en va parcourir le monde pour sauver les Electoons et botter le cul de Mr dark, le bad guy planqué derrière sa cape et son chapeau (il ferait un parfait cosplayeur de Zorro). Pour cela, il traversa moults niveaux infestés d'ennemis et de pièges retords.
Des niveaux en 2D (juste superbe, on croirait parfois voir un dessin animé) avec des thèmes, poussant le détail jusqu'à l'extrême (même Origins ne va pas aussi loin dans le coté thématique). Passé la première zone forestière, la difficulé fait un gros bond, ce que beaucoup reprocheront; ce que personellement, j'accueille à bras ouvert. Il est toujours plus intéressant pour un jeu de nous pousser à apprendre à le jouer correctement plutôt que de nous carresser dans le sens du poil par grand renfort d'aides en tout genre.
L'ambiance musicale vient s'ajouter à l'immersion générale. Des thèmes courts mais efficaces. Certains, plus originaux, se contentent d'un enchainement de percussions ou d'un mélange de fonds sonores. En tout cas ça marche, on avance sans voir le temps passé et on est de corps avec le héros.
Rayman possède aussi des boss fights, des vrais, où le gros adversaire d'en face peut se targuer de faire évoluer son pattern au fur et à mesure que sa barre de vie descend. Croyez pas que le match est plié quand le compteur est proche de zéro, on est vite surpris par ce coup jamais vu auparavant qui vient réduire notre confiance en hausse en la victoire.
Au final, Rayman a bien peu de défauts. On peut toujours lui reprocher une difficulté propre au jeux d'avant, issue d'une époque où les checkpoints tout les trois mètres ne tenait que du chimérique. Ou pas. Question de point de vue (ou de mentalité diront certains).