SoulBlade
7.6
SoulBlade

Jeu de Namco et Sony Interactive Entertainment (1996PlayStation)

A tale of Souls and Sword,eternally retold

"Transcending History and the World..."
Voici les premiers mots que l'on entend sur la séquence d'introduction du jeu . "Transcending History and the world, a tale of souls ans swords, eternally retold" ( A travers les siècles et le monde , une histoire d'âmes et d'épées, perpétuellement réécrite).Phrase que l'on trouvera après dans les autres jeux de la série... L'intro qui suit est certainement l'une des plus réussies sur le support.
Le scénario est assez mince ( normal, c'est un jeu de baston):Au quinzième siècle, dix guerriers originaires de divers horizons se mettent à la recherche de l'épée légendaire Soul Edge , une arme qui serait dotée d'immenses pouvoirs...
Bien entendu, tous ces destins vont se croiser, pour des joutes mémorables...

Présentations
La page de présentation propose un choix de modes de jeu déroulant, un peu comme Tekken 2 sorti quelques mois plus tôt. Une fois que vous avez choisi, vous voyez en bas de l'écran le roster avec les personnages présents qui sont, dans le désordre:
Mitsurugi, Siegfried, Voldo,Sophitia, Seung Mi-Na, Hwang , Rock, Li Long, Taki et Cervantes. Tous se battent avec leur propre type d'arme: katana, épée à deux mains,nunchaku... Bref, vous avez le choix, et cela implique donc un style de jeu bien différent pour chaque combattant.

Welcome to the new stage of history...
Pour le jeu Namco a été obligé de réviser ses schémas classiques mis en place depuis Tekken concernant les poings et les pieds.
Maintenant, nous avons un bouton de coup à l'arme horizontal, appelé A (carré), un coup à l'arme vertical appelé B (triangle) , et un bouton de pied appelé K (rond). La touche croix sert à la garde et à la parade. C'est la combinaison de ses touches qui permet de faire les combos de coups ainsi que la direction donnée avec la croix directionnelle. Et n'allez pas croire que 3 boutons de coup, cela limite leur nombre, au contraire, dans SB, tous les combattants on en ont une pléthore! le tout s'enchaîne avec une parfaite fluidité dans les gestes . Tous les personnages disposent de deux projections ( avec croix et carré ou triangle), et d'un coup imparable. Attention toutefois, l'utilisation de certaines techniques spéciales ou de l'imparable consommera votre jauge d'arme...
Car cet épisode sera le seul a proposer cela, une jauge d'usure de l'arme, en dessous de la barre de vie, qui iminue chaque fois que vous parez ou utilisez certaines techniques. Si elle se vide, vous perdez votre arme, et serez par conséquent obligé de terminer le combat à mains nues , et serez beaucoup plus exposé face à l'adversaire. Mais lorsque l'on gagne dans ce cas de figure, je peux vous dire que l'on est content! J'ai toujours regretté qu'il n'y ait plus cette contrainte dans les épisodes qui ont suivi...
Une règle de combat fait également son apparition: le Ring Out. En effet, si vous sortez de l'aire de combat, vous perdez le round. Il faut toutefois que votre adversaire vous y pousse... Il est possible de modifier la taille du ring dans les options.
Une nouvelle donne dans le système de jeu a fait son apparition: Maintenant, il est possible d'esquiver en se déplaçant sur les côtés , ou en faisant une roulade pour se relever. Ici, on exploite la totalité de l'aire de combat, et non un seul plan! Ce qui fait de Soul Blade le premier jeu véritablement en 3 dimensions. La caméra vivrevolte et fait des prouesses , le tout est fluide et sans ralentissement. Bref au niveau du gameplay, le jeu est pratiquement parfait.


Technique...
Graphiquement, le jeu était vraiment beau pour son époque. La cinématique de début n'avait rien à envier à celles de Square . Elle était de plus chantée. Les personnages étaient bien modélisés, Namco a fait du progrès depuis Tekken 2, on ne voit plus les facettes sur les membres des persos! Les arènes peuvent sembler bien vides maintenant, et pourtant... Certaines étaient pas mal trouvées, comme celles de Li Long , ou l'on combattait sur un radeau, et on descendait la rivière à bord! Si, si , le décor de fond était vraiment en mouvement, tout comme l'arène de Cervantes, ce qui était une première pour l'époque. Ils étaient de plus hauts en couleurs et certains regorgeaient de détails.
Que dire des musiques, si ce n'est que le compositeur a assuré ? Autant de thèmes pour un jeu de baston, c'est rare. De plus on a la possibilité de les mettre en deux versions arrangées rien que sur la version console. Les voix correspondaient bien aux persos, les européens parlaient en anglais et les asiatiques japonais, si on excepte bien sur Voldo, la momie italienne, qui parlait déjà avec la respiration de Dark Vador... Ils parlaient notamment lors des poses de victoires, qui n'étaient , hélas, pas sous-titrées , le reste étant fait des cris lors des combats... L'ambiance était vraiment là, avec les "cling" des armes qui s'entrechoquaient, les bruits d'os lors de certaines choppes...
Le tout étant, bien entendu,très bien animé.


Prepare To defend Yourself...
Soul Blade aurait pu être très beau et avoir toutes les qualités du monde, il serait resté très banal s' il ne se contentait que des modes traditionnels de jeu: arcade, VS, survival, team battle... Bref, tout ce qui doit figurer dans un jeu de bagarre digne de ce nom... Certes, à deux joueurs, le plaisir était là et on prenait plaisir dans les joutes en 3D.
Mais Namco a pensé au joueur solo en incluant un mode aventure, le Edge Master Mode, qui posait déjà les bases de ce qu'allaient être les équivalents dans les épisodes à venir. Une fois votre combattant choisi, vous suiviez son périple à travers l'Asie et l'Europe en quête de Soul Edge... Son histoire était raconté sous forme d'un livre, en anglais, et c'est dans le bouquin virtuel que vous trouviez également comment faire pour battre votre adversaire.Parce qu'au cours de vos pérégrinations sur la carte, vous rencontriez bien entendu les autres combattants... Qui ne pouvaient parfois être battus que si vous faisiez une certaine technique , comme une projection ou un air combo... parfois vous aviez le choix entre plusieurs chemins. Si vous remportiez l'épreuve du lieu, vous gagniez, en général, une arme. parfois elle était utile, mais il arrivait de tomber sur de vraies m***es... certaines vous remttaient de la vie, vous en enlevaient, ou étaient super-lourdes , tant et si bien que vous n'aviez pas intérêt à taper dans le vide... La "Guillotine" de Voldo... l'horreur! Toutes les armes gagnées dans ce mode étaient réutilisables ensuite dans les modes de jeu classiques, et stockées dans la "weaponry", dans laquelle vous pouviez les admirer dans tous les sens.
Ce mode était très bien fait, et, si vous ne récoltiez pas encore d'argent ni d'expérience, certaines épreuves étaient vraiment dures, notamment celles du Coliseum, une arène inédite pour ce mode, ou vous deviez généralement battre plusieurs adversaires à la suite sans récupération possible.
De plus il posait déjà les bases de ses prochaines évolutions...
J'ai toutefois un reproche à faire à ce mode. Il est dommage que la fin de l'histoire de chaque perso ne se fasse que sous forme d'images fixes, et racontées dans le livre, alors que tous bénéficiaient de fins avec le moteur du jeu ( et interactives, si,si) dans le mode arcade. Allez comprendre...

You Lose...
Ici, c'est pour parler des défauts du jeu, surtout en version européenne.
Je ne considère pas le non-sous titrage du jeu comme un défaut à proprement parler, car c'est un jeu de combat et non un RPG. Cependant, le 50 Hertz se fait sentir au niveau des bandes noires, qui écraisaient tout de même pas mal l'écran. Les armes de certains combattants ont été modifiées, car certaines étaient interdites, notamment en Allemagne. Rhabillée par le puritanisme américain, Sophitia s'est vue vêtue d'un maillot de bain blanc lors de la scène d'intro , absent de la version jap, et non restitué chez nous, tout ça pour un malheureux postérieur de synthèse... Dommage aussi que Namco ait tenté de rallonger le nombre de persos en ne faisant en réalité que des variantes de couleur de tenues pour Siegfried! Sophitia! et Sophitia!! ( la répétition avec les deux points d'exclamation est normale)...
Le nom du jeu a été modifié pour la sortie Européenne: Soul Edge a été rebaptisé Soul Blade parce que Edge est une marque déposée en Europe, qui est, comme vous le saviez déjà, un magazine de jeux-vidéos anglais très connu.

Will You challenge the ennemy again ?
N'empêche qu'est ce que j'ai pu y jouer à celui-là... La base de toute la série, dont on retrouvera la plupart des combattants dans les épisodes Calibur ... Soul Blade... Le commencement de tout... Maintenant, je m'éclate avec ses suites ( Soul Calibur III, notamment), et c'est toujours aussi bon . Mais je me devais de parler de celui qui a initié tout le reste... Bravo Namco.
Julius
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes rétro gaming, Passe la manette!, multiplication des pains ( dans la figure)., C'est bien le même jeu ? et Le nom du méchant est dans le titre

Créée

le 14 oct. 2010

Critique lue 903 fois

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Julius

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