L'arène, c'était cool, j'avoue.
J'aime pas Bethesda. J'y peux rien, c'est viscéral, pas objectif, haineux. Ils embêtent Interplay depuis trop longtemps à présent et j'aimerais leur mettre des claques.
Intro inutile sans doute mais peut-être que ce sentiment destructeur influence profondément mon opinion sur leurs jeux. Et ça, c'est mal. Mea culpa. Mais passons à la bête, Oblivion.
Récapitulons. On commence par une intro bizarre, avec un empereur à l'aspect pas vraiment humain qui nous explique que c'est la merde. La musique est jolie et on arrive en prison où doit se créer notre personnage. J'avoue, à l'époque, c'était sympa de pouvoir personnaliser autant la gueule de son avatar ; dommage que les textures des personnages aient mal vieilli.
L'empereur me dit qu'il m'a vue dans ses rêves (sera-ce jamais expliqué, d'ailleurs ?). Bonne pomme, je le suis ; je sais toujours pas ce que je fous dans cette prison, mais je le suis (soit dit en passant, on ne saura jamais ce qu'on foutait là. Dommage, je voulais savoir, moi). Le "didacticiel" de la prison se passe sans trop d'encombres, je sourcille déjà face au mode de combat quoique le mode discrétion me plaise énormément.
Je sors, je me balade, je tombe sur un donjon, j'explore, je trouve des trucs, je suis contente. Contente qu'il existe, dans ce monde, des ruines oubliées dont personne n'a rien à foutre. En tout cas, à l'époque, l'idée me plaisait. Dommage que ça s'applique à quasiment tous les donjons de la carte...
Car le bât commence à blesser : voilà une demi-heure que je joue, pour l'instant ça va, tout est nouveau, je m'amuse. Je tombe sur un deuxième donjon quasiment identique au premier, avec quasiment les mêmes bestioles...
Lasse et un peu effrayée, je retourne en ville, je me fais deux trois quêtes (l'arène c'était cool, j'ai eu une super armure légère), j'hallucine devant l'IA consternante et les personnages aussi expressifs qu'un poulpe tant quant à leur faciès qu'à leurs voix, toujours les mêmes.
Une heure de jeu. Je souffre carrément.
Je repars. Troisième donjon à la con. Je soupire. J'avance un peu dans l' "histoire". Arrive la première porte d'Oblivion. Cool ! Y a de la lave, du sang, des démons, je m'emballe. Plus tard, deuxième porte d'Oblivion.
Même chose.
Bon ben j'ai envie de dire fuck off. J'aime pas ce jeu.
Oblivion était mon premier jeu Bethesda (j'en ai fait que deux en même temps... trois avec New Vegas), et j'y ai fait le même triste constat qu'avec Fallout 3 : c'est GENIAL de vouloir créer un monde aussi grand et ils avaient des bases parfaites.
Seulement, ils ont oublié de construire dessus. Et c'est dommage. Rajoutez-y une histoire moisie (ça, un RPG ? vraiment ?), des graphismes accrocheurs à l'époque mais qui ont mal vieilli (pour les persos) et un univers incohérent, et vous obtenez une console éteinte.