Fini The Last of Us, environ en en 15 heures.

5ème jeu terminé de l’année. 3ème hors RPG.

Synopsis :
Joel est un jeune homme d’une 30aine d’année vivant avec sa fille dans la ville d’Austin. Le jour de son anniversaire un virus apparaît et contamine peu à peu la population. Les journaux annoncent une augmentation des admissions de 300 % dans les hôpitaux dus à ce virus. Il décide de s’enfuir alors avec sa fille et son frère Tommy mais se font rattraper par un soldat l’armée qui a pour ordre d’abattre toute personne suspectée d'être porteuse du champignon viral. Sarah est abattue d’une balle et meurt dans les bras de son père. L’infection finit par devenir une pandémie qui dévaste l’humanité et a contraint les habitants restants à fuir dans des camps militaires sous quarantaine placés sous loi martiale.


Gameplay / Jouabilité : 8/10
Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce jeu, c’est qu’il n’y a pas de retour en arrière. C’est-à-dire, que le scénario nous place de manière intelligente dans un fil rouge que nous devrons suivre jusqu’à la fin (emmener Ellie en dehors de la ville) ; aucun aller-retour.
Cela peut paraître contraignant mais il n’en est rien car, le scénario habilement mis en place nous donne cette immersion où pour survivre il faut avancer le plus longtemps possible et ce, de manière prudente, jusqu’à arriver à sa destination finale – si possible vivant.

Comme tout bon jeu d’aventure (et de survival horror), plus vous avancez dans le jeu, plus vous améliorez votre personnage (via des pilules que vous devrez trouver) et votre arsenal se verra grandir peu à peu. Chose intelligente des concepteurs afin de donner encore plus cette sensation d’immersion, vous devrez toujours fouiner ici et là, afin de trouver des armes, munitions et autres objets de conceptions d’objets (on déplore cependant la redondance de faire cela à chaque fois). De ce fait, les munitions/objets sont donc à utiliser avec la plus grande vigilance car vous pourrez vite en venir à court, vous devrez donc toujours faire attention où vous allez et où vous marchez – par exemple en utilisant la touche du « Mode écoute » pour savoir si un ennemi rôde dans le coin. En somme, vous ne pourrez courir tête baissée devant vous – sans dire que vous devrez protéger Ellie, même si par moment c’est elle qui viendra vous aider – et réfléchir de manière stratégique de quelle manière vous passerez tous vos obstacles (surtout que certains ennemis ne peuvent qu’être tués seulement d’une certaine manière).

En outre, au niveau gameplay, la prise en main est rapide et intuitive. J’aurais peut-être voulu une autre touche pour le changement d’arme au lieu du « touche directionnelle droit + X + touche directionnelle haut», mais ça reste, en général, très simple d’utilisation ; sauf en cas de bagarre générale, où au final, vous n’aurez même pas le temps de sortir une arme et vous opterez – comme moi – pour la touche carré à répétition.

Scénario: 9/10
Aucun temps mort (aucun loading), les seuls « temps mort » que vous aurez droit sont précieux, ce seront les seuls moments où vous pourrez souffler un peu, mais vous devrez toujours continuer à avancer avec, par moment, l’envie de tout lâcher pour revenir en arrière pour regagner cette sécurité, tellement la dose de difficulté se verra croître et cela sera très éprouvant (mais le jeu est de loin pas difficile).
Je dois avouer que l’immersion pour moi a été totale, (d’ailleurs, j’ai fais le nécessaire de jouer dans le noir, uniquement les soirs en branchant mon home cinéma ; avant-arrière) elle permet de se sentir parfois dans une insécurité indescriptible et nous n’avons d’autres choix que d’avancer très lentement, pas à pas « de peur » de tomber sur un ennemi qui surgira derrière une porte fermée (même si cela est plombé par l’anticipation de certaines vagues d’ennemis, car Ellie nous préviens).
Bien évidemment, en même temps que vous avancerez dans le jeu, vous découvrirez peu à peu ce qu’il se passe et surtout qu’est-ce qui s’est passé (à travers des notes – artefacts – que vous récolterez tout au long du jeu).

Graphisme / Bande sonore : 8/10
Naugthy Dog nous offre un jeu d’une très grande beauté. Le level design est très réussit dans le thème post-apocalyptique, les effets sont magnifiques surtout lors des changements jour/nuit. Ceci étant, la plus grande réussite, graphiquement parlant, c’est le rendu du noir quasi-total avec la lampe torche allumée ; S-U-B-L-I-M-E. Sans oublier les quelques moments où vous vous trouverez sur les toits des immeubles avec une vue, à la fois magnifique et alarmante, tellement le rendu est en harmonie à l’ambiance.

Le faciès a également un très bon rendu, même si nous ne nous trouvons pas au niveau de « Beyond Two Souls », le résultat est totalement suffisant et le reste est à la hauteur de « Beyond Two Souls » voir même un cran au-dessus.

La bande son est dosé à merveille, vous aurez le plus clair de votre temps aucune musique et son, pour que l’angoisse monte et les bruitages au moment opportun sont totalement ajustés et réussis.

Durée de vie : 8/10
Un jeu d’aventure avec une très bonne durée de vie, surtout si vous évitez le rush. Personnellement, j’ai opté par l’exploration totale dès que la possibilité m’était offerte. Entre l’accumulation des objets de munitions, de confections et des artefacts, j’ai passé un temps fou pour essayer de ne rien louper. J’ai débloqué ainsi quelques trophées. Néanmoins, la phase d’exploration plombe le rythme qui paraît du coup moins soutenu. Donc, l’expérience avec « Last of Us » se doit d’être fait de manière à que vous évitiez un certain ennui pour que vous puissiez apprécier le plus possible de l’ambiance, des graphismes et du scénario.

Conclusion :
Naughty Dog nous offre un jeu d’une très grande qualité ou même moi, qui suis un joueur qui n’adhère pas forcément à ce style de jeu, j’ai eu vraiment du plaisir à me consacrer ses quelques heures pour ainsi profiter de l’épilogue de ce jeu. Il y a très peu de défaut et les Studios ont vraiment mis la barre haute pour la fin de vie de cette PS3. Ne soyons donc pas étonné que ce jeu ait été élu « Jeu de l’année ».
Par contre, je ne sais pas pour vous, mais personnellement, l’épilogue m’a paru très décevant. Le dernier chapitre est bon tout de même, mais… je reste sur un grand MAIS.

Note : 8/10

Créée

le 4 mars 2014

Critique lue 343 fois

Bruninho87

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