Qu'est ce que c'est les histoires?

Alors voilà, j'ai 12 ans, la Gamecube, et je demande mon premier The Legend Of Zelda. Ouais, j'ai pas honte, j'assume. J'avais joué sur Majora's Mask sur émulateur mais... J'avais rien compris en même temps j'avais 10 ans, et moi et les paradoxes temporels... Mais qu'est ce donc que cette magnifique boite dorée, quelles surprises contient-elle? Je met donc le mini CD dans la console et j'appuie sur POWER. Et là, magie. Ah, non mais sans blague. Déjà, je sortais à peine des musiques 16-Bits de Pokémon, et la B.O de Wind Waker, c'est autre chose. Le jeu commence, se réveille Link, et paf! Il à 12 ans, comme moi, je suis tout content. Quelle délicate ambiance. Une petite ile paumée, au milieu de l'Océan. Des habitants au Q.I limités, mais franchement sympa. On sent déjà que le jeu va être complet tellement l'île regorge de petits bonus comme capturer un cochon ou chercher des rubis planqués. Après avoir profité de ce petit passage sympa, un gros piaf dégueulasse débarque tout frais poursuivi par des pirates. Sérieusement, je suis perdu, après être allé chercher ce qu'il à lâché dans la forêt, ma sœur se fait enlever et donc je dois aller la sauver. You-ouh. Je m'embarque alors dans l'Odyssée la plus fantastique de mon enfance, dans le jeu qui va me faire le plus voyager, plus trembler, plus kiffer. Parce qu'à l'époque les jeux vidéo je les torchais pas en une semaine, ni en un mois. Même pas en un an. alors Wind Waker pour moi, la durée de vie ça à été 3 ans. Mais si je devais résumer mon enfance à une seul jeu vidéo, ce serait celui là. Et aucun The Legend Of Zelda ne m'a fait autant vibrer, c'est comme ça. Quand à la polémique sur le cell-shading, non mais sérieusement. C'est tellement beau. Rah et puis les quêtes annexes inombrables, les moindres recoins des je-ne-sais-plus-combien d'iles, le lion rouge, les poissons qui dessinent les cartes, Terry, Le jeu que tu peux pas finir du premier coup, la fin chaotique qui en mets plein la vue. Ah, ah mais ça c'est fantastique. Ce jeu regorge de milles merveilles. C'est mon enfance vidéoludique. C'est mon The Legend Of Zelda. Un grand merci, un grand merci à lui.