Cover 2015 : Les films vus et ce que j'en pense !

2015 : Les films vus et ce que j'en pense !

Parce que ce n'est pas cette année que je changerais ce qui est devenu un rituel : je donnerai mon avis sur chacun des films que je vois dans cette liste !
L'intérêt de la liste est triple :
1) Elle permet de faire un bilan de l'année, de me motiver à voir encore plus de films, et de me ...

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Liste de

164 films

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a plus de 8 ans

Le Prénom
6.6
1.

Le Prénom (2012)

1 h 49 min. Sortie : 25 avril 2012. Comédie, Drame

Film de Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Une comédie française efficace, qui a le mérite d'avoir des dialogues savoureux très bien écrits. Les dialogues, les échanges, les joutes verbales sont vives, cinglantes, bien pensées et portent même à la philosophie dans un premier temps. Le thème de départ est très bon, on s'en éloigne par la suite pour partir sur des thématiques plus familiales de règlements de compte, mais là encore c'est efficace, on y croit. On remarque quelques ficelles théâtrales, mais sans que ça ne gâche jamais le visionnage. On quitte parfois le rire pour des passages plus sérieux, mais le plaisir de visionnage est toujours constant. S'il n'est pas exceptionnel ni spécialement mémorable, cette comédie constitue un divertissement de qualité qui vaut la peine que l'on s'y attarde. Un cocktail intelligent, drôle et fin, ce n'est pas tous les jours que l'on en voit dans les comédies françaises.

Le Roi Lion
7.8
2.

Le Roi Lion (1994)

The Lion King

1 h 29 min. Sortie : 9 novembre 1994 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Roger Allers et Rob Minkoff

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Janvier - Énième visionnage
Il est impossible de compter le nombre de fois où j'ai vu ce film durant mon enfance. Du reste, je sais que je ne l'avais pas vu depuis au moins huit ans, et avant cela ça faisait très longtemps aussi. Il est toujours amusant de constater que malgré tout le temps passé, on s'en rappelle tout de même vachement bien, et donc il n'y a pas vraiment de surprise. C'est un dessin animé sympathique, drôle, empli de bonne humeur et qui arrive facilement à créer de l'émotion grâce à une bonne mise en scène et à une bonne manière d'établir les figures gentilles et méchantes. Figures plus que des personnages, car il ne faut pas pousser, chacun est un archétype et obéit à son rôle dans l'intrigue. L'histoire est affreusement simple et fait vraiment penser à un conte, je ne me rappelais pas que c'était à ce point. La simplicité en soi ne me dérange pas, elle participe à une certaine ambiance, celle du conte justement, que je trouve appréciable. Cependant, j'ai beaucoup ri pendant le visionnage, car je ne trouvais pas du tout que la situation de base tenait debout. Cette monarchie, tout beau toute belle, je n'ai pas réussi à y croire. Bordel, les lions mangent les autres animaux hein, faut se réveiller. C'est pas un système tout beau tout mignon, c'est une putain de domination par la terreur. Et puis Scar, on ne sait pas si son gouvernement est si terrible hein, on ne sait pas ce que ça change, mais vu que c'est le méchant on suppose que tout le monde est malheureux. Pas forcément hein. En plus, le bougre il est pour l'égalité des peuples et reconnait les hyennes, rejetées du système jusqu'à présent (sûrement parce que ce sont d'autres carnivores, et donc des ennemis des lions). Au fond Scar, c'est un exemple de tolérance. Et puis vous me ferez pas croire que c'est le frère de Mufasa hein. Regardez les deux secondes. La mère a couché avec le facteur, faites pas les innocents.

Whiplash
8
3.

Whiplash (2014)

1 h 47 min. Sortie : 24 décembre 2014 (France). Drame, Musique

Film de Damien Chazelle

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janvier - Découverte
Ce qui est sûr, c'est qu'en sortant de la salle, je vibrais encore. Secoué comme je ne le suis pas souvent par un film qui a envoyé du lourd. Et pourtant, pourtant... Pourtant le pitch est simple, l'histoire assez classique, c'est du dépassement de soi, de la compétition, sur de l'apprentissage, un film comme au fond il y en a des tas. Oui, mais non. Car Whiplash a un côté brut, direct. Il ne perd pas de temps. Des le lancement du film, il donne le tempo et jamais il ne faiblira. Il est millimétré, sans fioritures, il ne s'embarrasse pas de ce qui ne lui est pas nécessaire. Ce qui compte, c'est l'intensité. Ce qui compte, c'est qu'on vibre, qu'on sue, qu'on ressente cette énergie. Difficile d'exprimer ceci clairement avec des mots, toujours est-il que le film est passionnant, il porte son spectateur d'un bout à l'autre sans qu'il ne voit le temps passer, en finissant de manière grandiose avec une fin qui le transcende entièrement. Ce moment où tu jouis sur place tellement ce que tu vois te mets une claque. Plus ou moins directement, le film questionne, interroge, soulève ces thèmes du dépassement de soi... vers quelle limite et à quoi bon ? Ce que j'apprécie, c'est que le film ne critique ni ne fait l'apologie de ce qu'il montre. Il en montre clairement les failles et les récompenses. Whiplash est porté par un J.K. Simmons incroyable de charisme, cyniquement drôle tout en étant absolument terrifiant. Miles Teller lui donne parfaitement la réplique, constituant avec lui un duel du tonnerre et plus encore, un duo d'acteurs parfaitement impliqués. Parfois immoral et parfois grisant, Whiplash est un film qui transporte par son intensité, la férocité de son duel, qu'il soit face à soi même ou face à son professeur, le rythme de son tempo et la férocité avec laquelle on frappe des cymbales. Tout simplement à recommander.

Le Premier Jour du reste de ta vie
7
4.

Le Premier Jour du reste de ta vie (2008)

1 h 54 min. Sortie : 23 juillet 2008. Drame

Film de Rémi Bezançon

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Le titre de ce film ne m'avait jamais inspiré. Il sonnait trop... mielleux, film français bas de gamme, pas très intéressant. Et finalement, force est d'avouer que ce visionnage m'a fortement surpris en bien. J'ai apprécié son écriture. Simple, elle ne cherche pas à faire rire de tout et n'importe quoi avec des gags absurdes, des situations grotesques ou rocambolesques. Quand le film fait rire, c'est de manière légère avec des instants "normaux" que chacun pourrait vivre. Intelligente, l'écriture ne nous propulse pas vers une histoire, mais cherche à raconter une famille sur plus d'une décennie, avec un parti pris narratif que je trouve vraiment malin. Parti pris qui permet d'aborder les époques et les personnages avec intelligence, de cerner leurs évolutions et de les voir grandir. Parfois, certaines "intrigues" paraissent clichées, mais le trait est suffisamment subtil pour que ça paraisse vraiment, et donc efficace. C'est donc un film intelligent, que j'ai trouvé sincère et tendre, qui réussi son objectif de nous immerger dans cette famille (avec de très bons acteurs, qui jouent bien tant individuellement qu'en groupe). Néanmoins, malgré ces qualités énoncées, le film n'est pas forcément marquant pour autant, ne m'a pas porté outre mesure ni ne m'a particulièrement ému. Reste un bon moment, à n'en pas douter.

RoboCop
5.1
5.

RoboCop (2014)

2 h 01 min. Sortie : 5 février 2014 (France). Action, Policier, Science-fiction

Film de José Padilha

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Plus malin qu'il en avait l'air aux premiers abords, ce remake est intéressant dans son approche différente des thématiques du film original. Ici, la question du rapport entre l'homme et la machine est abordée sous un angle différent mais pas moins intéressant. Ainsi, Murphy est humain avant d'être une machine, et la question de l'humanité imparfaite confrontée à la machine pensée pour être parfaite est un point que j'ai trouvé intelligemment traité. Le film passe d'ailleurs le plus clair de son temps à aborder cette question puisque le gros du film se trouve être la construction de RoboCop. Temps d'ailleurs bien trop long, car même si j'ai trouvé ces moments intéressants, le rythme en pâti lourdement. RoboCop, ce n'est pas que ça, c'est aussi de l'action assez badass, et c'est avec tristesse que l'on en constate l'absence. Que les effluves de sang ne coulent pas avec abondance comme dans le film de Verhoeven, ce n'est pas si grave (bien que ça faisait clairement parti du charme du film), mais jamais le héros ne rayonne par sa classe badass. Les scènes d'actions sont d'ailleurs peu nombreuses, classiques, peu intéressantes, filmées sans idées de mise en scène. Ce qui manque à ce film, c'est clairement un rythme et une intensité. D'autant qu'il est long, et puisque le gros de l'intrigue se trouve expédié à l'arrache dans la dernière demi-heure, cette longueur ne me semble pas justifiée. Je pense qu'il y avait de la bonne volonté, mais que les idées mal placées desservent le script, brident l'écriture des personnages qui sont bien trop peu consistants, et celle de l'intrigue qui ne se montre au final pas convaincante. Les critiques en revanches sont intéressantes, que ce soit sur les médias (bien que le trait soit un peu grossier), sur le marketing, ou sur l'interventionnisme de l'Amérique, en passant par les réflexion sur la robotique. Sans être de la haute philosophie, c'était plaisant. Malheureusement, RoboCop est un peu l'antithèse du remake de Godzilla : il est plus intelligent, mais moins efficace.

Under the Skin
6.3
6.

Under the Skin (2013)

1 h 48 min. Sortie : 25 juin 2014 (France). Science-fiction, Thriller, Drame

Film de Jonathan Glazer

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Ce sont des dérives lentes, faites d'observation et de contemplation, qui nous envoûtent. C'est une atmosphère, un calme prégnant, c'est le silence. C'est un regard étranger posé sur notre monde, si bien même que nous-même, spectateurs, nous sentons étrangers. Under the Skin est un film étonnant, comme on en voit peu, qui ne se soucie pas en premier lieu de satisfaire un besoin de divertir, mais qui s'accroche au parti pris de son histoire. Il s'en dégage alors une ambiance et son étrangeté nous happe. J'ai préféré la première partie du film, celle de la traque, car même si son schéma semblait se répéter ad vitam eternam, j'appréciais ce calme froid, ce jeu de charme impitoyable, et toujours cette sensation d'être étranger à mon propre monde. J'ai eu du mal à comprendre la seconde partie, et c'est pour cela que j'ai davantage perçu ses lenteurs et que j'ai eu la sensation que le film me perdait. Après réflexion et grâce aux critiques du site, je la comprends maintenant beaucoup mieux et je trouve que l'ensemble du film est construit intelligemment. Je ne saurais critiquer les choix du réalisateur, puisque le film est sans doute parfait pour illustrer son propos. Je pense que d'une certaine manière, Under the Skin me marquera. Car il a ce petit quelque chose qui envoûte, qui laisse dans l'ambiance du film encore après le visionnage. Pourtant, tout n'y est pas intéressant de la même manière, le rythme est assez aléatoire, et la fin est peut-être un peu trop simple, trop abrupte, paradoxalement à sa lenteur. Par moment, le flou narratif est peut-être un peu surfait. J'en garde une impression mitigée, si j'en apprécie les idées et l'histoire, le traitement ne m'a pas convaincu de manière égale.

Dragons
7.5
7.

Dragons (2010)

How to Train Your Dragon

1 h 38 min. Sortie : 31 mars 2010 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Chris Sanders et Dean Deblois

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
J'en attendais sûrement davantage de ce Dragons, au vu de la réputation qui le précède. Au final, j'ai vu un film d'animation éminemment sympathique, à l'univers amusant, mais pas forcément particulièrement marquant. L'histoire est très classique dans sa construction et ne surprend à aucun moment, mais elle se suit avec beaucoup de plaisir. Les personnages sont sympathiques, le dragon est évidemment vraiment cool et mignon, et les scènes d'action sont assez épiques. Beaucoup de sensations se dégagent des scènes de vol, c'est quelque chose que j'ai apprécie. Les musiques sont vraiment très bonnes. Il fait partie de ces films que j'apprécie beaucoup mais dont je n'ai pas grand chose à dire. C'était simple, c'était efficace, c'était bien. Mais je suis tout de même surpris que le film ait contenté tout le monde d'une voix quasi unanime, c'est loin d'être le film d'animation ultime annoncé.

Du sang et des larmes
6.6
8.

Du sang et des larmes (2013)

Lone Survivor

2 h 01 min. Sortie : 1 janvier 2014 (France). Action, Drame, Thriller

Film de Peter Berg

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Un film de guerre sympathique, qui tire sa force de son approche réaliste du conflit. L'escouade a l'air réelle, vraiment entraînée, et on arrive à croire en leur capacité d'adaptation au terrain. L'affrontement, quand il a lieu, est particulièrement intense. Le travail sur le son est vraiment bien foutu pour que les balles et les coups sonnent de manière crédible. Pas de musique pendant l'action, juste la frénésie du combat, et ça renforce efficacement l'action. Celle-ci est bien mise en scène, malgré une caméra portée qui tremble parfois de trop, mais les angles choisis mettent toujours en avant l'action au profit d'une lisibilité totale et d'une grande proximité des personnages principaux. L'aspect réaliste est malheureusement entaché par le fait que les true american heroes que l'on suit encaissent sévèrement des pluies de balles, survivent à multiples chutes et balles dans le corps. Alors oui, ils souffrent et l'accent est mis là dessus, mais leur survie et leur résistance à cette souffrance manquent parfois de crédibilité. Mais j'y ai davantage cru que d'autres spectateurs. Peut-être parce qu'ils sont fortement protégés et que leur entrainement est plus intensif que celui des talibans, ça m'aide à penser que peut-être ceci est possible. Les talibans en revanche, eux sont de grosses brêles qui ne savent pas viser, et c'est peut-être ça qui gâche le plus la crédibilité (même si ils sont justement moins entraînés et que c'est normal qu'ils prennent un peu cher). J'ai vu un bon film de guerre sur une opération réelle, mais on pourra bien sûr reprocher un pathos parfois trop appuyé, une séquence tire-larme en particulier un peu foirée, et un manichéisme trop grand. Dommage que l'aspect humaniste de la fin ne soit pas tant mis en avant dans la narration. Il y avait plus de "beau" à tirer de cette histoire. J'ai noté également la présence d'une jolie partition musicale, différente de celle qu'on peut avoir l'habitude de trouver dans des films du genre, qui surprend un peu mais qui m'a vraiment convaincu dans certains passages.

Opération Tonnerre
6.6
9.

Opération Tonnerre (1965)

Thunderball

2 h 10 min. Sortie : 17 décembre 1965 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Terence Young

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Troisième visionnage
Mon précédent visionnage s'étant soldé par une amère déception, voire par un profond ennui, j'appréhendais beaucoup de voir Opération Tonnerre une nouvelle fois. Surprise ! Je l'ai cette fois-ci beaucoup plus apprécié et le trouve même vraiment bon, même si son potentiel est malheureusement sous-exploité. J'ai trouvé le synopsis vraiment très intéressant, j'aime beaucoup le plan des antagonistes, que je trouve malin, et c'est donc avec plaisir que l'on observe James Bond le déjouer. L'intrigue est lente et souffre d'un manque de rythme mais reste toujours intéressante, on est accroché à cette petite enquête et sa résolution. Les scènes dans l'eau, qui m'avaient beaucoup agacé par le passé, ne sont finalement pas si mal. Certes, l'action dans l'eau c'est un peu plus lent que sur la terre ferme, mais j'ai trouvé que la fameuse bataille finale était assez captivante, finalement. Cependant, le film souffre de défauts un peu pénibles. Le rythme, pour commencer, qui est parfois bien plus lent que nécessaire. Certains passages, inutiles, auraient gagné à être supprimés pour un condensé plus efficace et plus prenant. Passons sur les techniques pour les effets spéciaux de l'époque, qui ont cruellement vieilli, on le remarque d'un oeil amusé mais ça ne gêne pas le visionnage. Quelques éléments m'ont dérangé dans l'intrigue et plus précisément dans les péripéties. Je n'aime pas trop la manière dont James Bond court faire ami-ami avec le méchant dès le début, sous son vrai nom en plus, on perd en réalisme je trouve. De même, c'est parfois un peu pénible quand il part coucher avec une méchante alors qu'il sait que ça va le foutre dans la merde. Un peu de tenu, James ! Bref. Un James Bond assez gourmand, qui voulait en faire beaucoup mais qui aurait peut-être du en faire moins et mieux, pour un résultat plus convainquant. Reste au demeurant une aventure très sympathique et intéressante.

On ne vit que deux fois
6.4
10.

On ne vit que deux fois (1967)

You Only Live Twice

1 h 57 min. Sortie : 20 septembre 1967 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Lewis Gilbert

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Janvier - Second visionnage
L'histoire commence plutôt pas mal, le synopsis est relativement simple mais intéressant, et propice à une bonne aventure. Il y a de bonnes idées et j'aime bien le contexte du japon. Les scènes d'action, que ce soient les combats à mains nues ou les affrontements plus explosifs, sont plutôt bien foutus (même si certains ont évidemment vieillis). Le rythme est également meilleur, toujours assez lent pour prendre le temps de raconter, mais il fait en sorte de toujours retenir l'attention. Cependant, je trouve que le film se tire une balle dans le pied à partir d'un moment. Il s'enlise dans un délire "James Bond Japonais" qui... concrètement, ne sert à rien, n'est même pas amusant et est vraiment kitsch. A partir de là, le film me perd un peu, puis mon attention revient avec un final assez sympathique mais terni lui aussi par une mise en scène brouillonne dans l'action. En plus de cela, il y a certaines incohérences et certaines choses qui ne passent plus, comme cette méchante qui ne tue pas James Bond quand elle devrait mais à la place concocte un truc compliqué qui évidemment ne marche pas... et qu'est-ce qu'on s'en fout au pire, c'est simplement une scène rajouté pour montrer que James charme les femmes. Ca va, on avait compris à ce stade de la série, je crois. L'ère Connery s'essouffle un peu sur certains gimmick, mais lui est toujours aussi classe, même s'il vieilli un peu (et est peut-être un peu moins investi ?).

L'Antre de la folie
7.5
11.

L'Antre de la folie (1995)

In the Mouth of Madness

1 h 35 min. Sortie : 8 février 1995 (France). Épouvante-Horreur

Film de John Carpenter

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Un petit voyage aux frontières du réel, aux confins de la folie, où l'on côtoie l'horreur. Un film horrifique assez efficace, qui ne m'a pas fait peur un seul instant mais qui a su me déranger par moment via quelques effets plutôt réussis. J'aime en tout cas l'univers, le scénario et cette idée d'histoires qui prendraient vie. Il y a beaucoup de passages efficaces et on est toujours curieux de voir où l'histoire va nous mener. Certains effets sont parfois un peu kitsch ou ont vieillis, mais l'ensemble reste vraiment réussi. Sam Neil porte parfaitement son personnage et Carpenter a la réalisation trouve de très bonnes manières de faire vivre ce climat dérangeant et peu accueillant. Le montage occasionne par ailleurs de très bonnes choses. Je suis très client de ce genre d'expérience, mais le film n'a pas réussi à m'effrayer (contrairement à Thing) et dans un style similaire j'ai préféré l'Echelle de Jacob. Cependant, j'adore la fin de L'antre de la folie, et je trouve qu'il y a plein d'idées intéressantes. Un bon cru, même si je ne partage pas l'enthousiasme très appuyé de certains.

Casino Royale
5.7
12.

Casino Royale (1967)

2 h 06 min. Sortie : 22 décembre 1967 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de Val Guest, Ken Hughes, John Huston, Joseph McGrath et Robert Parrish

Gaëtan Boulanger a mis 3/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Difficile de juger et d'évaluer un film aussi inégal. Il brasse le bon et le moins bon, en passant par le mauvais sans jamais titiller le très bon. La première demi-heure est affligeante, je me demandais sérieusement ce que je regardais. C'était du grand n'importe quoi sans cohérence et jamais amusant.. et qui en plus ne racontait rien. Quand l'histoire commence réellement, celle-ci est attrayante et plutôt sympathique à suivre. Certains passages sont d'ailleurs vraiment chouettes, comme cette joute verbale entre Peter Sellers et Orson Welles, très clairement le meilleur moment du film. D'autres moments aussi sont agréables, comme ceux de Woody Allen qui arrive à décrocher des rires, et qui est pour moi une petite surprise et une force dans ce scénario bordélique. Je suis peut-être sévère, le film n'étant pas une catastrophe, il jouit d'ailleurs d'idées sympathiques et certaines "critiques" de la saga Bond font mouche. Mais dans l'ensemble, le film est trop long, trop confus, il ne sert concrètement à rien et procure bien plus d'ennuis que de sourires. Un gros gâchis, car une telle production aurait pu donner du bon. En l'état, c'est simplement du gros n'importe quoi qui n'a pas su me convaincre malgré quelques qualités.

Dragons 2
7.1
13.

Dragons 2 (2014)

How to Train Your Dragon 2

1 h 45 min. Sortie : 2 juillet 2014 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Dean Deblois

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janvier - Découverte
J'ai trouvé ce deuxième opus encore plus efficace que le premier ! Pourtant, il n'est pas forcément plus original dans sa construction. Il y a des éléments clichés, comme ce méchant aux traits bien méchants, ou des rapports familiaux assez classiques dans ce genre de productions... Mais j'ai préféré cette histoire mêlant davantage l'épique à la découverte de superbes paysages. Dragons 2 fait dans le bigger and louder, mais il fonctionne très bien. Le sentiment d'aventure est plus fort, les batailles sont plus palpitantes, la mise en scène est toujours plus incroyable et les sensations de vols déchirent quand même sérieusement. J'en ai été dégoûté de ne pas avoir vu le film au cinéma, ça aurait rendu tellement bien en termes de sensation... mais aussi rien que pour découvrir ces décors enchanteurs sur grand écran. J'ai pour ma part découvert les deux Dragons en deux semaines, et je n'ai donc pas attendu des années entre les deux films tout en mettant le premier sur un piédestal comme beaucoup l'ont fait. J'avais trouvé le premier vraiment sympa, mais j'en attendais un peu plus. Et ce second film, malgré des reproches que l'on peut lui adresser, m'a apporté le plus que je recherchais... et m'a finalement davantage convaincu.

Loin des hommes
6.8
14.

Loin des hommes (2015)

Far from men

1 h 41 min. Sortie : 14 janvier 2015 (France). Drame, Guerre

Film de David Oelhoffen

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Découverte
Le début, assez convenu, m'avait inquiété. L'histoire est simple, un homme en escorte un autre, et on se doute que les deux vont se rapprocher en dépit de ce qui les oppose. Mais finalement, le film gagne en intérêt plus la toile de fond prend de l'ampleur. Le contexte, la guerre, les différentes cultures, le fait de devoir se choisir un camp. Quand le contexte de l'Algérie de l'époque s'étoffe, le film gagne en profondeur, en richesse, et le voyage trouve un plus grand sens. Certains passages sont d'ailleurs assez intenses. Le film est beau, bien filmé, les décors sont splendides et les musiques accompagnent parfaitement la traversée. Malgré tout, le film reste assez simple, et même si mon ressenti global est positif, je pense qu'il n'est peut-être pas suffisamment marquant, et que le personnage de Viggo est peut-être un peu trop... parfait, manquant un peu de nuance. J'aurais aimé qu'on s'interroge un peu plus sur son rôle dans le pays, qu'on le remette en question dans son rôle d'instituteur. Mais c'est un beau film, sensible et humain, qui parle finalement assez bien de l'identité du pays à cette époque.

Walk the Line
7.3
15.

Walk the Line (2005)

2 h 16 min. Sortie : 15 février 2006 (France). Drame, Romance, Biopic

Film de James Mangold

Gaëtan Boulanger a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Janvier - Sixième visionnage
J'aime ce film depuis trop d'années pour pouvoir faire semblant d'être objectif. J'ai beau voir les défauts, être confronté aux facilités empruntées, bien voir que là, tel personnage est trop caricatural, ici telle situation est sans doute trop romancée... Je m'en fous, en fait. Quand je suis devant Walk the Line, je prends mon pied pendant plus de 2h parce que j'adore le revoir. Je trouve ce biopic assez intelligemment construit, et je trouve que son axe d'écriture est assez malin, en se focalisant essentiellement sur l'ascension du succès de Cash et de sa relation avec June Carter. Le film n'a donc pas la prétention de raconter toute la vie de Johnny Cash, mais plutôt de cibler un sujet en guise d'essence principale. Alors, je ne peux savoir à quel point le résultat est fidèle, toujours est-il que le film dégage une vraie sincérité. Le film avance également au rythme des chansons, toutes excellentes, et chantées à la perfection par ces acteurs talentueux. C'est incroyable comme Joaquin Phoenix et Reese Whiterspoon chantent bien. Phoenix est littéralement habité par Cash (et c'est honteux qu'il n'ait pas eu l'oscar, bref). Mes principaux reproches sont que les personnages de la femme de Cash et de son père sont trop caricaturaux, ou résumés à quelques traits, on y perd quelque chose. Mais je m'en fiche. J'adore ce film. Et son final me porte toujours autant.

Princesse Mononoké
8.4
16.

Princesse Mononoké (1997)

Mononoke-hime

2 h 14 min. Sortie : 12 janvier 2000 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janvier - Second visionnage
Toujours aussi fantastique, une claque toujours aussi forte. Un univers splendide et fascinant, qui fait vivre autant de merveilles que de monstruosités... mais des monstruosités merveilleuses, elles aussi. Le ton est sombre, il n'évite pas la violence, mais l'histoire racontée est belle. La fable écologique est très forte, et quoi de mieux que cette fresque épique et légendaire pour l'illustrer ? Une sublime aventure, des dessins magnifiques, des musiques envoûtantes... rien de mieux pour être transporté. Sans aucun doute le meilleur film d'animation que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui, et certainement l'un des meilleurs films également. Un vrai chef d'oeuvre.

Sweeney Todd - Le Diabolique Barbier de Fleet Street
6.2
17.

Sweeney Todd - Le Diabolique Barbier de Fleet Street (2007)

Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street

1 h 56 min. Sortie : 23 janvier 2008 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Comédie musicale

Film de Tim Burton

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Janvier - Troisième visionnage
J'ai toujours eu beaucoup de difficultés à juger ce film. Déjà, à l'époque, je l'attendais énormément... mais le film m'avait déçu sur de nombreux points. Encore aujourd'hui, ce sont les mêmes défauts qui ternissent mon visionnage, gâchent la pellicule, mais sans doute m'y suis-je habitué car maintenant j'arrive plus facilement à me focaliser sur ce que j'aime dans ce film. Tout d'abord, son ambiance formidable. La photographie est excellente, les décors gothiques sont extrêmement réussis, les costumes également et le ton du film est d'un noir savoureux. Les atmosphères sont d'un lugubre exaltant. Johnny Depp est réjouissant en Sweeney Todd. La mise en scène est également très réussie. Le délire de comédie musicale... me convient étrangement. Il crée un décalage, apporte de la douceur dans cet univers noir, mais cette douceur parait factice, irréelle... et à mes yeux, cela ne fait que renforcer la noirceur. Cependant, il y a des chansons vraiment ratées. Pretty Woman est vraiment moyenne et "Johannaaaaaa" répétée x-fois devient vraiment énervante. Et c'est d'ailleurs sur ce point que le film perd en force : la mièvrerie de certains personnages est profondément énervante au bout d'un moment. De plus, la fin est assez prévisible sur un certain point, ce qui fait que je ne la trouve pas vraiment réussie... Mais malgré ces mauvais points, Sweeney Todd est un film violent, sombre, que je trouve particulièrement réjouissant. Difficile de me situer dans ma propre ambivalence.

Au service secret de Sa Majesté
6.4
18.

Au service secret de Sa Majesté (1969)

On Her Majesty's Secret Service

2 h 22 min. Sortie : 18 décembre 1969 (France). Action

Film de Peter R. Hunt

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janvier - Redécouverte
Un excellent épisode qui fait l'effet d'un vent de fraîcheur. Si le plan de Blofeld me paraît un peu étrange, pas forcément très crédible comme délire, j'ai bien l'impression qu'on s'en fout un peu car le coeur du film lui est très efficace. L'enquête, les péripéties, les scènes d'actions sont excellentes. Il y a un vrai rythme dans cet épisode pourtant assez long. Plus sobre que les précédents, il sort de certains gimmicks qui devenaient pénibles et propose une aventure qui part moins dans tous les sens. George Lazenby compose un James Bond assez étrange... il a de la classe, mais sa voix et son accent sont assez déroutants. Il joue correctement mais avec bien moins de magnétisme que Connery, ce qui forcément blesse en comparaison. Cependant, son Bond est plus sensible, et il transmet bien cet aspect à l'écran. Telly Savalas est un excellent Blofeld, plus convainquant que Pleasance à mon goût. Plus froid, plus charismatique, fort de sa voix grave et de son large sourire, il est aussi plus musclé et investi. Le personnage prend vraiment de l'ampleur ici. Mais la cerise sur le gâteau de ce film, c'est sa James Bond Girl, Diana Rigg, étincelante, qui apporte vraiment quelque chose et qui est bien plus intéressante que toutes les précédentes de la série. Un épisode où les scènes d'actions sont moins nombreuses, mais plus longues et plus intenses... donc plus réussies. Tout est bien filmé, mais des idées de montage sont un peu chelou et ne passent pas toujours bien. Mais ce n'est qu'un petit reproche compte tenu du plaisir de visionnage. Et le premier épisode avec un versant émotionnel... qui trouve le ton juste, sans en faire trop, tout en renforçant son personnage. Bref, un très bon épisode, pour lequel John Barry a composé une de ses meilleures OST.

Les Promesses de l'ombre
7.4
19.

Les Promesses de l'ombre (2007)

Eastern Promises

1 h 40 min. Sortie : 7 novembre 2007 (France). Policier, Thriller

Film de David Cronenberg

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janvier - Second visionnage
Maintenant que je connais beaucoup mieux Cronenberg, j'avais très envie de redécouvrir ces promesses de l'est. Ce thriller mafieux qui m'avait véritablement passionné la première fois... m'a un peu moins convaincu à ce second visionnage, certainement à cause de l'absence de surprises, vu que j'avais un assez bon souvenir du film. L'histoire est toujours aussi intéressante, j'aime la manière dont elle est racontée avec la duplication des points de vue, entre le personnage de Watts et celui de Mortensen. L'ambiance noire est délectable, le score de Shore renforce parfaitement l'atmosphère planante, inquiétante et mélancolique du film. C'est un Cronenberg un peu moins marqué, car ses thématiques, même si elles sont présentes, sont moins appuyées. On retrouve néanmoins tous les questionnement identitaires, liés aux origines, mais aussi à la métamorphose pour coller à son milieu. Mortensen est brillant de magnétisme, il transpire le charisme. Une scène du film est particulièrement marquante et filmée avec brio. Pour le reste, finalement, c'est un film qui se suit avec grand intérêt, mais qui est finalement assez simple dans ses lignes directrices. Ca ne l'empêche pas d'être vraiment bien fait et d'être à recommander. Un thriller efficace.

Hana-bi
7.8
20.

Hana-bi (1997)

1 h 43 min. Sortie : 5 novembre 1997. Policier, Drame, Romance

Film de Takeshi Kitano

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Janvier - Découverte
Première rencontre avec le réalisateur avec ce film que je ne savais pas aussi réputé, et que j'ai donc pu voir sans aucun à priori. Un film assurément très spécial, mais très intéressant. Il oscille entre douceur mélancolique et violence sanglante, pour donner quelque chose de... beau ? Un sentiment se dégage de cette atmosphère, celui d'une beauté profonde et d'un véritable élan poétique. L'adjectif poétique est certainement celui qui qualifie le mieux le film. Les images, les musiques, le propos, la douceur de l'ensemble, le rythme lent qui transporte, le mutisme qui transmet des émotions, les couleurs, et la brutalité instantanée de la violence. Difficile de décrire le film avec des termes concrets, ce sont avant tout des perceptions. Il y a beaucoup de belles choses dans ce film, mais il est aussi étrange et difficile à aborder. La première moitié est bizarre, le découpage mêlant passé et présent, personnes importants et personnages lambda qui n'apportent rien, Kitano disperse les pistes étrangement, et cela ne m'a pas toujours paru pertinent. Sur le moment, Hana-Bi m'a plu sans me transporter, j'ai peut-être été pris à distance par l'étrangeté de l'ensemble. Mais je lui reconnais beaucoup de qualité et une beauté qui prend de l'ampleur avec le recul. Ma note sera peut-être amenée à évoluer avec le temps, ou après un second visionnage.

Les diamants sont éternels
6.1
21.

Les diamants sont éternels (1971)

Diamonds Are Forever

1 h 59 min. Sortie : 20 décembre 1971 (France). Action

Film de Guy Hamilton

Gaëtan Boulanger a mis 3/10.

Annotation :

Février - Découverte
A mes yeux cet épisode est un ratage complet. Je ne comprends pas comment on a pu atteindre un tel résultat. Rien n'est crédible dans ce film. Les situations sont ridicules, le scénario est absurde, tout est sur-écrit, sur-joué, et la mise en scène est très souvent assez mauvaise... surtout pour dans les scènes d'action. Celles-ci se déroulent sans intensité et sans intérêt, pour la plupart, je ne retiendrai qu'une sympathique course-poursuite à Las Vegas, mais manquant de mise en scène, et un combat dans un ascenseur assez chouette mais un peu bordélique. Pour le reste, c'est du grand n'importe quoi et la plupart du temps c'est complètement ridicule. Ridicule car James s'en sort toujours n'importe comment, avec des ennemis qui semblent volontairement se crasher ou attendre qu'on leur tape dessus. Et rien n'est crédible, à l'image de ce Blofeld qui s'amuse à garder Bond en vie alors qu'il pourrait le tuer, ça arrive plusieurs fois dans le film et la palme revient quand même au moment où James se livre carrément, se doutant très certainement qu'on n'allait pas l'abattre. Ca m'exaspère. Pauvre Connery, de retour pour le moins bon film de la saga (jusque là), après avoir esquivé le meilleur. Quel dommage. Charles Gray incarne un bien mauvais Blofeld, il passe très mal après Savalas. Il n'a aucun charisme et n'inspire aucunement la peur. Le film en lui-même se perd dans plusieurs éléments secondaires inutiles qui complexifient un scénario dont tout le monde se fout, au final. Oh si, il y a des idées sympas comme toujours, comme l’exécution du plan de Blofeld qui est intéressant. Mais tout est toujours gâché. J'allais mettre un point de plus, mais la scène finale avec les deux tueurs m'a sidéré. Ces tueurs gays, parlons en, ils n'ont aucun charisme, ont de très mauvaises répliques, ils sont faussement sadiques, n'apportent rien au film et au contraire le desservent même ! C'est simple, dans ce film tout ce qui est entrepris est complètement raté. On aurait pu faire un bon film de cette histoire, mais celui-ci n'en est certainement pas un.

Les Triplettes de Belleville
7
22.

Les Triplettes de Belleville (2003)

1 h 20 min. Sortie : 11 juin 2003 (France). Animation, Comédie

Long-métrage d'animation de Sylvain Chomet

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Février - Découverte
Un film d'animation très intéressant, avec un style graphique particulier mais très agréable à l'oeil. Certains décors sont vraiment beaux. Il y a une vraie patte artistique, dans les dessins et dans l'univers. Les villes de Paris et de New York sont très bien restranscrites, et les couleurs renforcent une atmosphère sombre. L'histoire et les péripéties sont amusants, exagérés selon un délire caricatural, mais toujours plaisant à suivre. Les méchants sont invraisemblables, leur machination n'a pas vraiment de sens mais c'est ce surréalisme qui rajoute du charme à l'ensemble. Il parait que le réalisateur a plagié un autre artiste, mais ce n'est pas ce que j'évalue mais le résultat proposé. Et celui ci vaut la curiosité.

Brendan et le Secret de Kells
7.4
23.

Brendan et le Secret de Kells (2009)

The Secret of Kells

1 h 15 min. Sortie : 11 février 2009 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Tomm Moore et Nora Twomey

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Février - Découverte
D'une beauté éblouissante, ce film est un voyage dans un univers au visuel saisissant, où chaque nouveau dessin est une perle visuelle. La force de ce graphisme dépasse l'entendement, les couleurs sont d'une splendeur unique, les images sont fortes, la patte artistique est étonnante par le chara-design, mais me comble personnellement dans tous ses choix artistiques. Le scénario, fait de l'histoire et des légendes de l'Irlande, m'a passionné et m'a vraiment plongé dans cet univers. Entre magie féérique et dureté d'une cruelle invasion, le film proposé est magnifique. Jamais trop violent et jamais trop enfantin, il a su me ravir complètement. Les musiques n'ont fait que renforcer ce voyage, elles portent le film et nous transportent. Un coup de coeur.

Les Cinq Légendes
6.6
24.

Les Cinq Légendes (2012)

Rise of the Guardians

1 h 37 min. Sortie : 28 novembre 2012 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Peter Ramsey

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Février - Découverte
Mon appréciation souffre certainement du fait que j'ai eu un certain mal à rentrer dans le film. L'univers ne me parle pas vraiment. Je suis sans doute trop grand, mais voir ces légendes réunies ne m'émerveille pas vraiment. Je trouve ça un peu niais. Mais au bout d'un moment, je m'acclimate, je m'attache aux personnages et leurs enjeux et l'ensemble fonctionne. Oui, mais difficilement, quand même. Cet univers ne me parle pas vraiment, mais sa magie a quand même son effet. Et au final, j'ai apprecié cet affrontement contre les forces du mal, incarnées par un méchant que j'ai trouvé assez chouette et charismatique, bien que classique. Mais les personnages sont amusants, l'action est belle à voir et bien mise en scène, et l'ensemble a un charme qu'il serait difficile de nier. Mais malgré tout, le film reste classique. Simple. Efficace oui mais j'attendais qu'il me porte davantage. Et comme dit en préambule, s'il n'y est pas complètement parvenu c'est sans doute plus de ma faute que de la sienne.

Le Dîner de cons
7.2
25.

Le Dîner de cons (1998)

1 h 20 min. Sortie : 15 avril 1998. Comédie

Film de Francis Veber

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Février - Second visionnage
J'avais un excellent souvenir de ce film que j'avais découvert tardivement, il y a 5 ans maintenant. Force est d'avouer que l'on grandit, il a cette fois ci bien moins fonctionné même si je l'ai toujours trouvé assez efficace. Les situations, très théâtrales, sont vraiment drôles. Le seul problème c'est que parfois c'est parfois trop... Trop écrit, par exemple. Je prends l'exemple de la scène de "Juste Leblanc", le dialogue est parfait pour créer la confusion, mais c'est justement un peu trop. C'est un humour qui passe mieux au théâtre, lieu des exagérations, plutôt qu'au cinéma. Mais cela dit, le film reste amusant, certains moments prêtent vraiment au rire, ou au moins au sourire, ce qui est déjà bien. Les acteurs sont efficaces. Beaucoup critiquent Huster, mais pour ma part je trouve sont rire très communicatif et donc son jeu ne me gêne en rien. Au contraire. Bref, une comédie efficace, mais qui m'a moins plu qu'à l'époque.

Before Sunrise
7.3
26.

Before Sunrise (1995)

1 h 41 min. Sortie : 29 mars 1995 (France). Romance

Film de Richard Linklater

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Février - Découverte
Un film de romance atypique dans son traitement. Ici, pas d'artifices surfaits, pas de rebondissements attendus et habituels. Non, juste l'histoire d'une rencontre, d'une relation qui ne doit être qu'éphémère, racontée d'une manière vraiment authentique. Uniquement constitué des dialogues et des promenades du duo dans Vienne, on voit la relation naître, évoluer, progresser, les individus se rencontrer, se découvrir, se connaître. C'est simple, en fait, mais c'est l'authenticité qui se dégage de l'ensemble qui est particulièrement agréable. On peut ne pas adhérer à tout ce qui se dit, y être intéressé de la même manière, après tout ce ne sont que les états d'âme de deux jeunes adultes et l'histoire de leurs vies. Mais il y a un charme, une crédibilité, une humanité qui s'en dégage. Et cette sincérité fait que l'on a le sentiment d'assister à quelque chose, d'être les témoins complices et privilégiés de la naissance d'une belle relation. La réalisation est sobre, simple, mais il n'en fallait pas plus pour saisir ces moments. C'est ce qui fait que le film est beau.

Vivre et laisser mourir
6
27.

Vivre et laisser mourir (1973)

Live and Let Die

2 h 01 min. Sortie : 21 décembre 1973 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Guy Hamilton

Gaëtan Boulanger a mis 4/10.

Annotation :

Février - Découverte
Un épisode en demi-teinte, beaucoup trop long, beaucoup trop lent pour une histoire trop peu intéressante. Le scénario est plus simple, plus terre à terre que ne l'étaient les machinations de SPECTRE, mais malheureusement les rebondissement sont trop peu nombreux et l'intrigue trop peu étoffée... Du coup, c'est plat et on s'ennuie. Les personnages manquent de profondeur, d'intérêt. Le délire vaudou dans lequel s'enveloppe le film est intéressant, mais est très mal exploité, et ne confère jamais d'atmosphère inquiétante là où il aurait pu y en avoir une, et finalement ça ne sert qu'un exotisme et une étrangeté qui tend soit vers l'inutile soit vers le ridicule. Ce qui manque au film, au delà d'un scénario mieux écrit, c'est une intensité. Il y a très peu de scènes d'actions et celles-ci manquent de punch. L'interlude naze au possible avec le Shérif gâche entièrement une scène de poursuite initialement sympathique. Au delà de ça, la musique est trop discrète, devrait être plus présente pour mieux poser une ambiance ou une quelconque vivacité. Au lieu de cela, George Martin reprend des bouts du générique de McCartney et le place sur les scènes d'action. La musique est vraiment bien et parfois ça colle parfaitement, d'autres fois ça sonne bizarre et donne un sentiment plus délirant qu'intense... alors qu'on est censé être en plein suspense. D'ailleurs la chanson du générique est vraiment chouette, mais ne colle pas du tout à l'esprit James Bond. Un épisode bien imparfait pour introduire Roger Moore, ici vraiment classe, charismatique, différent de Connery mais portant vraiment bien le rôle. Il y est sombre et donne sa patte au personnage. A noter également la ridicule mort d'un des méchants, qui m'a fait facepalmer comme rarement. Tout de même meilleur que le précédent, ce Bond n'en est pas moins inférieur à la plupart des autres.

L'Homme au pistolet d'or
6.2
28.

L'Homme au pistolet d'or (1974)

The Man with the Golden Gun

2 h 05 min. Sortie : 20 décembre 1974 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Guy Hamilton

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Février - Second visionnage
Au risque de me sentir un peu tout seul, j'ai vraiment apprécié cet opus de la série. Bien sûr, je lui trouve des défauts douloureux, comme ce retour du Shérif insupportable à l'humour lourdingue qui plombe tout un moment du film. Ou cette cascade violée par un bruitage cartoon (W-T-F). Ou ces quelques scènes douteuses, comme l'école de Kung Fu, où on se demande franchement ce que ça fout là, mais bon pourquoi pas. Et puis cette James Bond Girl complètement conne... qui bizarrement me fait rire, sans doute parce qu'elle est sublime, mais surtout parce que le leitmotiv de sa relation avec Bond est efficace, je trouve. Je ne peux pas dire autant de ses bourdes. Mais voilà, au delà de ça, je n'ai rien à reprocher à ce nouvel opus. Ces défauts ne prennent pas une trop grande place, et pour certains on a largement vu pire dans des précédents opus. En tout cas, j'aime cette histoire, toute personnelle. Celle de l'enquête, de la traque de Scaramanga, du duel. Ce côté "combat personnel" qui rend le scénario plus attrayant. Et l'enquête, faite d'espionnage, est plaisante à suivre. Le rythme est posé mais il ne rallonge pas le film inutilement. Et puis, Christopher Lee, cette classe ultime, cette majesté, il est un ennemi mémorable. John Barry de retour, l'OST claque un peu plus même si elle est discrète. Si le film peut être ridicule ponctuellement, il ne l'est pas sur l'ensemble. Je le trouve efficace, bien mené, assez sobre mais c'est sa force. Et c'est d'ailleurs pour moi un des épisodes les plus réussis de la saga, jusqu'à maintenant. En plus, les décors exotiques sont vraiment chouettes et certains plans permettent vraiment d'en profiter. C'est toujours un plus, pour moi.

L'Espion qui m'aimait
6.4
29.

L'Espion qui m'aimait (1977)

The Spy Who Loved Me

2 h 05 min. Sortie : 12 octobre 1977 (France). Aventure, Action

Film de Lewis Gilbert

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Février - Découverte
Un épisode vraiment très sympathique qui se démarque des précédents par son rythme plus soutenu et ses scènes d'actions plus épiques. On est finalement devant un vrai film d'action sans prise de tête, avec une histoire finalement très simple et repompée sur You Only Live Twice mais on s'en fout. Le film est plein de moments marquants, comme les rencontres avec Jaws, les courses poursuites et autres fusillades. Si tout n'est pas parfait, si certaines scènes d'action semblent incrustés bizarrement dans l'intrigue, ou si l'humour de James tombe à l'eau et ne sert a rien (en plein suspense, comment gâcher une scènes...), force est d'avouer que l'ensemble fonctionne, la recette marche et bien mieux que pour la plupart des précédents opus. On notera que le remplaçant de Barry à la musique a pondu une ost parfois proche de son style, et parfois d'un timbre disco/funk qui n'a pas du tout sa place ici et qui casse tout. Tristesse. Heureusement pour compenser, la Girl est très très jolie.

Before Sunset
7.2
30.

Before Sunset (2004)

1 h 20 min. Sortie : 16 mars 2005 (France). Drame, Romance

Film de Richard Linklater

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Février - Découverte
Au début, même si j'appréciais le fait de retrouver les personnages et de voir leurs évolutions, j'avais le sentiment que j'allais bien moins apprécier cette suite. Finalement, au fil de l'avancement de cette histoire, j'ai l'impression de l'avoir préférée. Ce traitement me parle finalement davantage. Adieu la parenthèse enchantée, je préfère ce climat de mélancolie, de rêve perdu, ce regard vers l'avenir plus réaliste mais teinté des fantômes du passé. Et les réflexions qui entourent tout cela. L'évolution finalement apporte beaucoup de choses. Les deux films se complètent, se font écho intelligemment. Je me suis vraiment identifié à Jesse. La mise en scène reste très simpliste mais est idéale pour nous plonger naturellement dans cette rencontre tout aussi sincère que la première. On a l'impression d'assister à une scène de vie. Et c'est très parlant. Même si toutes les digressions ne m'ont pas intéressées identiquement, j'ai vraiment beaucoup aimé et été ému par ce film.

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