2015 : les séries

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Saison 2 : 23/23

On a sûrement affaire à quelque chose de grandiose. Je sens que ça se prépare doucement sous mes yeux, tout le long de cette saison 2 bien meilleure que la première. On passe aux choses sérieuses : comptez environ 12 "oh putain..." par épisode. Si les prochaines saisons continuent à s'améliorer (et il parait que c'est le cas), je peux vous assurer l'entrée dans le top 10.
Sinon, les personnages féminins sont sûrement les meilleurs que j'ai vus dans une série. Le trio Alicia/Kalinda/Diane est incroyable, mais il y a aussi Eli Gold (la perfection), Will qui est l'exemple parfait du personnage ni complètement bon, ni complètement mauvais, tous ces juges et avocats qui reviennent le temps d'un autre épisode... Et Wendy Scott-Carr, absolument détestable de la première à la dernière seconde où elle apparaît à l'écran. Sans parler des procès à chaque épisode, qui prouvent qu'avec un format aussi grand public que Les Experts ou The Mentalist, on peut quand même faire des merveilles d'écriture.

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Saison 1 : 10/10

C'est vraiment un voyage en 10 étapes, drôle, effrayant, triste, chaleureux, bizarre, peut-être rêvé. Ça nous transporte, on ne sait pas trop si on va croiser le professeur Layton ou bien Chihiro au détour d'un sentier, on partage toutes leurs émotions, on est de l'autre côté du miroir, over the garden wall. Oui, meilleur titre de dessin animé qui existe, meilleures voix, meilleure animation, meilleurs personnages. On a tous envie d'aller dans ce monde là, alors on est heureux d'avoir pu le toucher du doigt, d'y avoir un peu participé, d'avoir traversé ce bois imaginaire, ou bien réel, je ne sais pas encore, peut-être les deux. Car Over the Garden Wall c'est beaucoup de choses à la fois, c'est beau, c'est l'enfance, c'est la nature, c'est la magie, c'est l'insouciance, c'est l'envie d'y croire, c'est toute la vie qui est cachée derrière ce mur. C'est vraiment très, très beau.

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Saison 6 : 6/13

Toujours les mêmes choses qui ne vont pas, toujours les mêmes chose qui marchent extrêmement bien. Cette saison 6 est étrange, elle parle d'autres sujets que d'habitude, mais il y a toujours (eh oui, désolé, toujours) ce petit charme, cette grossièreté avec laquelle sont abordés des thèmes comme la passation du Glee Club, ou bien la transsexualité (un peu là comme un cheveu sur la soupe, je dois l'avouer). De toute façon, je ne regarderai jusqu'au bout que parce que je veux pleurer toutes les larmes de mon corps au dernier épisode de la série, à base de "on a vécu tout ça ensemble *flashback* c'était tellement bien", et puis vous pondre une critique longue et chiante.

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Saison 6 : 4/13

Bah, oui, c'est toujours génial. J'espère toujours voir un peu plus de Cheryl à chaque épisode mais sinon, rien à redire.

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Saison 5 : 5/10

Quel rythme, quel jeu d'acteur, quelle écriture. Mais quel génie. C'est de plus en plus parfait. J'aime Fred et Carrie de plus en plus, d'un véritable amour. Pas d'un amour admiratif et fanatique mais qui s'arrête là, d'un amour qui me donne envie d'aller déménager à Portland dès la semaine prochaine pour les rencontrer, eux ou leurs personnages magnifiques, au coin d'une rue. Mon 8 va peut-être bientôt se transformer en un joli 9.

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Saison 1 : 5/9

Alors il y a des idées pas très fines, des choses abordées qui ne me plaisent pas vraiment, un peu trop d'hommes au centre du récit et de femmes qui arrivent et repartent sans aucune profondeur dans leur personnage. Certes, c'est volontairement caricatural, tout le monde a des traits de caractère poussés à l'extrême, et ce n'est pas la normalité du scénario qui compte (réflexion que je me suis faite après avoir rencontré Tanaka, monstre pieuvre ayant huit pénis à la place des tentacules). Mais même. Bof.
Pourtant, le rythme surpasse bon nombre de défaut. Il se passe toujours quelque chose qui est au moins, si ce n'est drôle, complètement inattendu (réflexion que je me suis faite après avoir rencontré Tanaka, monstre pieuvre ayant huit pénis à la place des tentacules). Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde pour l'instant, et j'ai quand même ri plusieurs fois (dont Hitler). La série rassasie ma dose d'étrangeté, et ça me fait du bien.

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Saison 10 : 4/10

C'est incroyable, ces séries qui au bout de 10 saisons arrivent encore à me faire exploser de rire pour un mot, un regard, un silence. Chaque personnage se surpasse pour être le plus ingrat, les situations sont incroyables, les réactions sont extraordinaires. Mais regardez It's Always Sunny bordel de Dieu.

Mention spéciale à l'épisode 4, Charlie Work, et son plan séquence qui justifie plus que jamais la note suprême que j'ai attribuée à cette série de grands malades.

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Saison 1 : 3/10

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Saison 4 : 6/8

C'est magnifique, il n'y a pas d'autre mot. Les décors et les costumes, comme d'habitude, la réalisation, la musique, le passage entre les étages de la demeure, entre la tristesse et la joie... Et puis ces rapports humains, ces thématiques impressionnantes qui sont soulevées, tout en restant dans une reconstitution historique parfaite. Je ris toujours, je pleure toujours, j'ai envie d'en voir plus à chaque minute qui passe, et de leur faire des câlins (ou de les frapper, pour certains). Et puis il y a Joanne Froggatt, Anna, qui me sidère à chacune de ses apparitions, et qui peut participer au concours de la personne la plus humainement extraordinaire de l'univers. Elle gagnera sûrement haut la main.

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Saison 1 : 8/8

Ça pourrait être encore plus parodique avec des situations plus poussées, mais les personnages sont bons et le rythme tient très bien. Bon, ça tourne quand même un peu en rond, et l'effet surprise du début de saison s'estompe peu à peu. Mais c'est intéressant, il y a des chansons cools, ça a l'air grand public à en mourir mais en fait c'est assez original et ça change de plein d'autres trucs. On respire un bon coup devant Galavant et son histoire sans un seul danger. (Oui, ça fait du bien de regarder une série où l'on sait que notre santé mentale ne craint absolument rien, pas comme la série au dessus.)