30 Days Video Games Challenge

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Jour 1 - Le premier jeu auquel vous ayez joué

Pour autant que je me souvienne, ma première VRAIE expérience vidéoludique... C'était chez Gilles, il avait 3/4 ans de plus que moi (un grand de 10 ans, quoi) et une Atari VCS flambant neuve (c'était le titre bundlé).
En revanche, j'ai du faire quelques Pongs avant (sur des consoles Seb ou Hanimex), mais je n'en ai qu'un vague souvenir.

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Jour 2 - Votre jeu préféré

Difficile question... Pourtant, si je dois identifier le jeu 1/ que j'ai le plus refait (au gré des différents portages: PS2, Xbox, iOS...), 2/ qui m'a le plus marqué de façon durable, 3/ que je pourrai refaire sans aucun problème demain et 4/ qui a engendré ma série préférée et de loin (spoiler pour la suite de la liste...), GTA III s'impose immédiatement...
Sans compter son impact sur le gameplay de tous les titres qui lui succéderont, sur l'industrie et sur la popculture en général...
Friggin' masterpiece.
Runnerz Up: Max Payne 2 et Elite

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Jour 3 - Un jeu que vous detestez

Attention, choix très injuste et purement symbolique. Il y a des trouzaines de jeux que je déteste, qui méritent d'être cloués au pilori, des jeux bancals, ratés, mal réglés, opportunistes (les pires). Et Wii Play n'appartient pas du tout à cette catégorie. Je dirai même que c'est un bon titre, que j'apprécie, avec ses limites clairement exposées (fourni avec les Wiimotes, donc plus une démo techno ou un sampler qu'un jeu à part entière).
Seulement voilà: flagship de la génération motion gaming, symbole d'un onanisme vidéoludique qui pourrira cette génération pour le big N (et qu'il paye maintenant), Wii Play est la boîte de Pandore: du bel ouvrage, mais qu'il ne fallait surtout pas ouvrir sous peine de déchaîner tous les démons de l'Enfer (entendez les éditeurs cupides ne voyant que des mécaniques de design cheap pour un public peu exigeant).
Alors oui: cela a permis l'ouverture de notre medium à un TRES large public. Mais est-ce l'image que nous souhaitons en donner? Est-ce une oeuvre mature (en termes de gameplay et d'expérience) qui permet de se débarrasser de cette embarrassante étiquette de vague hobby peu sérieux (ma mère: "Toi et tes jeux électroniques" (sic) )?

Runner Up: Angry Birds, different platform, same reasons...

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Jour 4 - Votre "série" préférée

Choix sans surprise, si vous avez lu ci-dessus.
Lorsque j'ai découvert, fin 1999, GTA premier du nom, quinze jours avant la sortie du n°2, j'ai eu une révélation...une révélation de gameplay et de liberté. Visuellement, c'était très moche, la top view pas vraiment immersive, mais quelles possibilités! Et un jeu fleurant bon l'immoralité, sans tomber dans la facilité d'un Postal fraîchement sorti. Aussi, me suis-je jeté sur le 2 à sa sortie, en version PC, que j'ai dévoré...et adoré.
Mais au-delà du gameplay déjà évoqué, c'est surtout la cohérence du monde, mais aussi la qualité d'écriture des personnages qui en font pour moi la série la plus aboutie du jeu vidéo. La dichotomie violence/ rédemption d'un Niko Bellic ne trouvent écho que dans les masterpieces du gangster movie US, comme Carlito's Way par exemple. Carl Johnson a une psyché que ne renierait pas un Spike Lee des 80s.
Ajoutez à cela ce regard constamment ironique sur les pratiques consuméristes des périodes traversées via les talk radios, pubs et autres posters...
Voilà pourquoi je considère GTA comme la saga la plus aboutie qu'a pu générer le jeu vidéo à ce jour.

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Jour 5 - Votre jeu multijoueur préféré

J'aime les panpan-boomboom, et j'apprécie la richesse tactique et le Teamplay d'un BF par rapport au syndrome one-man-army de Call Of. Même si au final je joue très peu sur les maps avec des véhicules, spécificité ô combien battlefieldienne.

Runnerz up: Mario Kart 64, Bomberman sur Nec et Doom

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Jour 6 - Votre niveau préféré dans un jeu vidéo

Le cargo. Et la mission à Prypiat.

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Jour 7 - Un niveau que vous detestez

Un niveau que je déteste? D'autant plus exacerbé qu'il est dans un jeu que j'adore, et que je refais régulièrement: Les rêves de Max dans le 1er Max Payne.
Un intérêt de gameplay très faible, qui, de plus alourdit la narration. On se paume, le gameplay est portnawak (le côté plateformes sur les lignes de sang? Wtf?)

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Jour 8 - Votre capacité préférée

Le bullet-time. Surtout dans MP2, ultra-stylé et chorégraphié.
Souvent imité, jamais égalé.

Runnerz up: les portails de Portal et les stealth kills de 100,000 jeux d'infiltration

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Jour 9 - Votre "Boss Battle" préférée

Le Colosse de Rhodes, dans l'intro de GoW2.
Rarement un jeu n'aura commencé avec autant d'intensité. Une formidable entrée en matière, un excellent moyen de capter l'attention du joueur, un moment plein d'awesomeness, où le sentiment de puissance ressenti à contrôler Kratos est HU-GE.
http://youtu.be/BB9FdyIvd1Q

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Jour 10 - Le niveau le plus dur

Le 1er. Quelle frustration, un si grand jeu...
http://youtu.be/uIhyjrXVhzg

Runners Up: R-Type et Ninja Gaiden (la version Xbox)

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Jour 11 - Le jeu auquel vous avez le plus joué

Début 1993, j'étais en révisions d'examens, sensé travailler toute la journée pour rattraper une année bien mise à mal par ma paresse érigée en lifestyle. Pourtant, pétri de bonnes résolutions, j'étais motivé comme jamais...
Jusqu'à ce que je découvre Civ. Et là, le drame; comme un vortex temporel dans lequel je fus aspiré...
Les résultats de ces examens ne furent pas brillants, au final, mais me conduisirent quelques dix ans plus tard à travailler sur Civ3, et raconter cette banale anecdote au Grand Sid.
Donc by far, le jeu sur lequel j'ai le plus passé de temps... Auquel il faudrait ajouter les centaines heures passées sur Civ2, Civ4, Civ5, Civ Revolution et sur tous les prochains Civ à venir.
Je suis Civ-addict (je n'ai "que" 112heures créditées sur Civ5. Et je n'ai pas compté celles sur Civ Rev iPad, lorsque je suis nomade).

Runnerz up: GTA3, BF3 (eh oui, deux ans de multi, ça pèse), SF2 et...Time Pilot (auquel je joue toujours depuis sa sortie en 1982)

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Jour 12 - Le jeu le plus difficile auquel vous ayez joué

J'avais, à titre professionnel, à faire du footage sur ce jeu, sur la version retail US (c'est à dire sans cheatcodes d'aucune sorte). Ce fut un calvaire à base de dizaines (centaine?) d'heures passées. J'ai pas détesté, mais je n'ai pas passé le meilleur moment de ma vie là-dessus (et ça m'a bien dégoûté pour y rejouer par la suite).
J'ai aussi fait la même opération sur Dark Souls, mais avec une version de dev, aussi avec les cheats, ce fut une promenade de santé.

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Jour 13 - Votre scénario préféré

Plus que le scenario, c'est l'écriture et la structure narrative de Portal qui restent pour moi un phénomène dans le jeu vidéo. Une narration par l'action, où comment créer un univers entier par de simples petites touches et, bien sûr, la voix off de GlaDos tout au long du jeu.
Une narration minimaliste mais terriblement efficace, dont seul Valve a le secret (à rapprocher du magnétisme d'un Gordon Freeman, héros muet s'il en est, mais bien plus charismatique que n'importe quel generic badass à one-liners).
Paradoxalement, j'ai moins accroché à Portal 2, car, devant tenir l'expérience sur la longueur, il dilue cette force émotionnelle et suggestive du premier opus. Et l'effet de surprise en moins.
Le mystère, mon ami, le mystère.

Runners up: Le Manoir de Mortevielle, Metal Gear Solid (le un, qui n'en finit pas de rebondir), Incantations (sur Amstrad CPC)

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Jour 14 - Votre moment ou scène favoris de jeu vidéo

La mission Three Leaf Clover.
http://www.youtube.com/watch?v=U7EbUJGN60w

Je ne voulais pas encore mettre du GTA, mais faut reconnaître que la mission est extraordinaire. Un braquage qui part en couilles, énorme hommage au Heat de Mann, mission jouissive, qui mesure facilement le gouffre entre Rockstar et les autres studios (comparez le même hommage par Kane&Lynch dans le premier opus: http://youtu.be/pAJfNXNIKG4, et vous comprendrez).

J'ai longtemps hésité avec l'arrivée au Mexique de John Marston dans Red Dead Redemption (http://youtu.be/5oWKCp102ic), sublime moment contemplatif magnifié par le "Far Away" de José Gonzales.
Mais le gameplay a primé sur la contemplation (story of my life). Et puis ça reste dans la maison Houser.

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Jour 15 - Le moment le plus drôle dans un jeu vidéo

L'ensemble du jeu, pas un moment en particulier. Que ce soit Stan le vendeur, Meathook, LeChuck himself, les cannibales, les anachronismes, Herman Toothrot, Carla la Swordmaster, les interventions de Guybrush, la Voodoo Lady, le générique de fin, la tête de navigateur, TOUT est matière à rire dans Monkey Island.
Un univers incroyablement drôle, fin, bien écrit, parfaitement développé et confirmé dans les deux opus suivants (je passe sciemment sous silence le 4, que je déteste, et les Tales Of où je n'ai jamais accroché...).
Le jeu qui m'a appris qu'on pouvait rire à gorge déployée devant son écran, de cet humour loin d'être potache, admirablement chorégraphié.

Runnerz Up: Day of the Tentacle (taaaaaaaakkkke over the Woooooorld!!!!),
Grim Fandango (pour l'univers et Manny, mais gâché par une maniabilité que je déteste)
Brütal Legend (pour l'univers)
Conker's Bad Fur Day, pour son jusqu'au-boutisme (mais un poil trop scato)

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Jour 16 - Votre personnage préféré

Je ne sais pas si Nathan Drake est réellement mon perso préféré, mais je dois reconnaître que c'est pour moi l'un des persos les plus attachants de ces dernières années. Un héros hollywoodien par excellence: courageux, grande gueule, gaffeur, charmeur, casse-cou, pleutre, looser... Certes, pas d'écriture révolutionnaire, pas de sentiments contrastés, pas ou peu d'ambiguité, mais un vrai classic hero comme même Hollywood ne sait plus en écrire.

Sinon, y a évidemment la gueule cassée de Max Payne, bien plus complexe, magistralement écrit, mais je recherche de la variété dans ce top!