30 films excellents que vous n'avez probablement pas vus.

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On commence par un film plutôt connu, mais malheureusement vite oublié. Superbe comédie dramatique, Whip It est la première réalisation de Drew Barrymore, avec un casting 5 étoiles. Espérons qu'elle continue sur cette voie-là.

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Pour être honnête, je ne sais pas si ce film avait fait parler de lui lors de sa sortie, j'étais sans doute trop jeune. Il en reste que cette comédie satirique de Warren Beatty est un petit bijou d'intelligence et de subversion. On y retrouve aussi la meilleure utilisation d'une chanson. Et Warren Beatty rappe. Que demande le peuple?

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Ceux qui me connaissent savent très bien que Trey Parker allait se retrouver dans la liste. Alors, pourquoi Alferd Packer plus qu'Orgazmo ou BASEketball? Parce que Cannibal : The Musical est un film absurdement drôle, furieusement méchant et définitivement représentatif de l'oeuvre d'un mec atypique dans l'audiovisuel américain.

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Un des quelques reach de la liste. Je pensais que le film était célèbre avant de m'apercevoir au détour de conversations que trop peu de personnes l'avaient vu. Il fallait un film français, j'ai opté pour cette excellente comédie noire avec un Guillaume Canet absolument parfait. Bande-son parfaite, changements de ton remarquables, Narco est un petit OVNI dans le paysage cinématographique français.

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Chris Rock. J.B. Smoove. Louis C.K. Que vous faut-il de plus? Les satires musicales de Chris Rock sont excellentes, il suffit de voir CB4. Il n'empêche que c'est Pootie Tang que j'ai choisi de placer ici, tant le film est singulier, hilarant et surtout extrêmement malade. Il est facile de trouver les défauts de Pootie Tang, tant celui-ci en regorge. Cependant, difficile d'expliquer pourquoi il marche autant. Le talent, sans doute.

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Ceci est pour tous les haters de Ryan Reynolds. Je ne suis pas le premier fan de l'acteur. Il n'empêche que celui-ci a participé à quelques projets plutôt singuliers et ce film de John August en fait partie. The Nines est un film qui fera débat. Certains le trouveront débile et poseur, d'autres le trouveront passionnant et thought-provoking. Il en reste que voir Melissa McCarthy dans un rôle non-comique et Hope Davis dans un rôle à la mesure de son talent est assez intéressant.

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C'est bien simple, je pense que Tokyo Tribe est le meilleur film de 2014. Cette adaptation d'un manga que je n'ai pas lu est une comédie musicale / thriller / scifi / dramatique extrêmement énergique et furieusement unique. Pour tout vous avouer, je n'arrive pas à me motiver pour le revoir de peur à ce qu'une expérience en dehors d'une salle de cinéma me fasse moins apprécier le film que lors de sa découverte.

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Nous sommes clairement dans de l'exploitation, ici. A Day in the Life est le premier film de Sticky Fingaz, du groupe Onyx. Alors que le scénario annonçait un simple thriller de série B voire C dans le ghetto américain, Kirk Jones a eu l'idée de génie de faire rapper tous ses personnages. Quand c'est Fredro Starr, Kurupt ou lui-même, c'est logique. Quand c'est Drena de Niro, Omar Epps, Michael K. Williams ou Bokeem Woodbine un peu moins. Le résultat est impressionnant quant au budget investi.

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Définitivement le plus gros reach de la liste. Qu'est-ce que fiche une Palme d'Or dans une liste de films méconnus? De par mon expérience personnelle (blame my entourage), All That Jazz est un film bien trop méconnu pour la majesté du spectacle que l'on observe durant 2h. Bob Fosse y raconte son histoire dans une comédie musicale qui n'a de comédie que le nom. Très dur, très étrange et surtout très exigeant, All That Jazz est probablement le film le plus dur à voir dans cette liste.

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Encore une fois, je parle probablement aux moins cinéphiles d'entre vous, car Salvador a déjà dû être vu par la plupart d'entre les fans de cinéma, les cinéphages. Cependant, il n'est jamais cité quand on parle des films d'Oliver Stone alors que c'est son premier grand film, une oeuvre qui marque au fer rouge son spectateur, plongé dans le quotidien des reporters de guerre. La performance de John Savage vaut à elle seule le détour.

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Okay, I get it, vous avez tous vu le premier opus, chef d'oeuvre du cinéma HK. Mais avez-vous vu le deuxième épisode, prequel tragique d'une saga qui n'a rien à envier des légendes américaines. Consacrant par la même manière Shawn Yue et le pauvre Edison Chen, Infernal Affairs II se savoure en tant que garniture d'un magnifique sandwich dont vous auriez un peu trop fait griller le haut (oui, le troisième opus est beaucoup moins bien).

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Voilà. Nous étions sur des films relativement connus mais passés de mode. On repart enfin sur du méconnu, sur de l'indépendant pur et dur. SLC Punk est une leçon de vie, porté par un Matthew Lillard malheureusement catalogué comme le tueur de Scream (SPOILER, CAM YOU FUCKHEAD). Derrière le portrait de deux punks à Salt Lake City, James Merendino se rapproche de Daria et d'He Got Game dans sa vision de la vie. Si ceci est un peu obscur pour vous (et c'est compréhensible), je me ferai une joie de vous expliquer ma pensée.

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Sorti en France dans l'indifférence la plus triste (à l'UGC Orient-Express, même pas au Publicis, même pas le droit à la meilleure salle de France), Hit & Run est le deuxième film de Dax Shepard, acteur comique un peu balourd. Derrière la caméra, en revanche, il est très doué, orchestrant une comédie policière avec un casting digne d'un DTV tout pourri avec Aaron Carter. Bradley Cooper y joue un bad guy rasta. Cela devrait suffire à vous convaincre.

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Steven Soderbergh a vécu 5 ans (1996-2001) au-delà des cieux. C'était, pour moi, le meilleur réalisateur en activité. Ocean's Eleven, The Limey, Hors d'Atteinte. 3 purs chefs d'oeuvres pour tout public. Schizopolis est la porte d'entrée de cette période de grâce. Encore plus drôle que du David Lynch (ce qui est très compliqué), beaucoup moins glauque mais tout aussi gênant, Schizopolis est un film d'une force folle et d'une singularité modèle.

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C'est sans doute le moins bon film de la liste. Mais un des plus aimables, sympathiques et avenants Goon, comédie sur un enforcer d'une équipe de football américain, est enfin un bon film (hors-American Pie et Kevin Smith) dans la filmographie du pauvre Seann William Scott, acteur comique hors pair des années 90's, jamais utilisé comme il le faut.

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Il fallait absolument mettre un Spike Lee dans cette liste. On ne parle que de ses plus grands films, mais des choses comme School Daze, 4 Little Girls ou Bamboozled (qui a longtemps été à la place de Get on the Bus dans cette liste) sont trop peu vues. Get on the Bus est un road movie exemplaire, un moment de franche camaraderie et de virtuosité cinématographique comme Spike Lee sait les faire. Il a fait mieux (He Got Game, son grand chef d'oeuvre ou La 25e Heure), mais Get on the Bus est trop méconnu.

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Vous me connaissez, Johnnie To se devait d'y être. Si j'ai choisi Breaking News, c'est qu'il est facile à trouver en France, étant sorti au cinéma et donc étant dans le système de sortie française (cad, facile à trouver en bonne qualité). Breaking News, sous ses abords de film d'action HK standard, est bien plus profond qu'il n'en a l'air. Cette satire affreusement drôle des médias possède tout ce que To fait de mieux : des gunfights, des acteurs motivés (même Simon Yam dans un tout petit rôle) et un humour décapant. C'est tout bonnement génial.

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Casting cinq étoiles. Sujet intéressant (le porno sur internet). Mais malheureusement, Middle Men fut réalisé par l'excellent George Gallo, méconnu en France. Middle Men mérite tellement mieux, tant il raconte une success story passionnante, menée tambour battant et dominée par un Luke Wilson plus flegmatique que jamais. J'aurais pu mettre 29th Street, tout aussi bon. Mais il faut faire des choix.

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Deuxième et malheureusement dernier Steven Soderbergh dans la liste, Full Frontal est un film qui pourrait créer des débats si seulement il avait été vu par plus que la poignée de spectateurs dans les salles en 2002. Absolument incompréhensible, totalement méta et extrêmement absurde, Full Frontal est un film époustouflant, un mindfuck total qui ne mène à rien mais qui témoigne d'une telle confiance en soi qu'il est impossible de passer à côté. Comme dirait Bernard Campan dans un sketch des Inconnus :"Si quelqu'un a compris quelque chose, qu'il nous appelle"

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Vu tout seul dans une salle du nouvel UGC du XIXe, l'adaptation par Joss Whedon et ses amis de la pièce de William Shakespeare est un petit bonheur, un monument d'humour et de sympathie, avec des choix artistiques forts et parfois inexpliqués mais assumés (les porte-flingues, par exemple). Bien moins empesé que l'adaptation de Kenneth Branagh, le film de Joss Whedon mérite mieux que l'oubli dans lequel il est tombé. Amy Acker et Alexis Denisof sont fabuleux.

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Deuxième Oliver Stone de la liste, U-Turn bénéficie des expérimentations techniques du réalisateur de Tueurs Nés (le choix du film cité n'est pas esthétiquement anodin) tout en étant libéré des revendications politiques d'un type qui était pourtant en plein dans sa période excitée. Vous attendez un film avec des personnages tous mal intentionnés? Vous avez U-Turn. Billy Bob Thornton y joue le personnage le plus mauvais de toute l'histoire du cinéma US.

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Quand en master cinéma, on m'a assigné le devoir d'aller voir May in the Summer et de faire une fiche marketing, autant vous dire que de visionner un drame jordanien ne me tentait guère. Et pourtant, May in the Summer est en fait une comédie dramatique joyeuse, dans un territoire proche de la guerre, heureusement très peu présente. Cherien Dabis, autrefois scénariste de The L Word, mange l'écran, malgré la présence de monstres comme Bill Pullman ou Alia Shawkat.

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Avez-vous déjà eu la sensation d'être séduit par un film en moins de 5 minutes? C'est tout à fait ce que j'ai ressenti devant Damsels in Distress, un film si conscient de sa condition de fiction qu'il s'en sert pour devenir tour à tour romcom, comédie musicale, teen movie et comédie de moeurs. Greta Gerwig y est fabuleuse. Et ce vocabulaire, mes aïeux... Ce vocabulaire...

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Robert Townsend est le type le plus aimable d'Hollywood. Tout ce qu'il fait semble être réalisé avec le coeur. Son premier film, Hollywood Shuffle, est très drôle, un peu bâtard dans sa forme mais immensément sympathique. Et si on gratte un peu, on s'aperçoit que Townsend est en train de passer un coup de gueule à l'Hollywood des années 80 et son utilisation des jeunes Afro-américains. On a parlé de Spike Lee et Oliver Stone plus haut. Voici leur penchant subtil.

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Respect à vous si vous trouvez ce film. Il en reste que Two Hundred Thousand Dirty, fait avec deux francs six sous, est un film d'une méchanceté et d'une dureté folle. Le pire, dans le film de Timothy L. Anderson, c'est que c'est plus drôle que 90% des films sortis l'année précédente. Car oui, je ne vous l'ai pas dit, mais c'est une comédie burlesque. Coolio est un type génial.

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Si j'ai mis le premier opus ici, c'est parce qu'il est très réussi, certes, mais parce qu'il pose les bases de ce que j'espère deviendra une franchise, grâce à un deuxième opus d'une chaleur humaine impressionnante. Le cousin de Spike, Malcolm D. Lee livrait en 1999 une comédie à dominance Afro-Américaine extrêmement universelle, se séparant des films comme The Wood ou Brothers (très bons par ailleurs).

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Le Wild Guess de la liste. Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous l'ont vu. Mais on n'en parle pas assez. Imaginez Les Goonies en bien (oui oui), dans les favelas, avec trois enfants à la recherche d'un magot. Valeur rajoutée : le film de Stephen Daldry tente d'être réaliste et témoigne d'une violence froide à laquele on ne s'attendait pas dans un film familial. Parfois très triste, marquant et surtout extrêmement divertissant, Favelas est une parfaite appropriation britannique du cinéma brésilien des types comme José Padilha.

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A l'heure où j'écris cette liste, j'ai vu deux films de Miyazaki Hayao. Les deux premiers. C'est pas faute de me l'avoir conseillé. Pourtant, quand je parle du Château de Cagliostro, personne ne l'a vu dans mon entourage (oui, blame it, je sais). Le Château de Cagliostro est pourtant un des meilleurs films d'aventure que j'ai pu voir. Extrêmement fun, passionnant et surtout loin de toute la mièvrerie habituelle dans les dessins animés familiaux (on y meurt pour de vrai, le danger est très présent), cette adaptation de Rupan Sansei bénéficie en plus d'une bande-son parfaite, composée par Ohno Yuji.

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Sparrow est tout simplement le meilleur film de Johnnie To. Tourné sur 3 ans, à raison de quelques jours de tournages entre quelques projets, Sparrow est un hommage à tout ce qu'aime Johnnie To : les gangsters, la comédie burlesque tendance débile, le jazz, les ambiances feutrées, Hong Kong, Jacques Demy. Le tout est mêlé dans une comédie de moins de 90 minutes, aussi drôle que mémorable, jouée par des acteurs en état de grâce. Simon Yam ne sera jamais aussi bon.

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On finit avec du Kitano. Il y a l'embarras du choix, mais c'est Kikujiro no Natsu qui prend le dessus sur le reste. Pourquoi? Tout simplement parce que c'est à l'opposé du gros morceau de sa filmographie. Kikujiro est une comédie tendre, un road movie entre un garçon rondelet et timide et un petit gangster bedonnant et impoli à la recherche de la mère du premier. Cela peut sembler mièvre, mais nous sommes avec Kitano Takeshi. Du coup, le sentimentalisme présent est contrebalancé avec un humour décapant, une mise en scène virtuose et un score de Joe Hisaishi adéquat. Impossible de ne pas fondre devant une telle oeuvre.