Belle, belle, belle comme cette pochette (Best Art Vinyl 2011)

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Pas des masses d'accord avec la première place (mais qui passe mieux que le second quand même), une illustration néanmoins sympa et minimaliste pour ce que ça représente.

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Pas trop compris cette seconde place surtout au vue du reste de la sélection de l'année. Pas grand chose à dire là dessus.

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Pour son second album au titre éponyme, Bon Iver a vu les choses en grand (ou plutôt Gregory Euclide, l'illustrateur) avec une très belle peinture fresque détourné aussi pour les singles qui ont suivi. Logique au vu des titres des chansons qui évoquent différents lieux. C'est calme et apaisant, comme du bon Bon Iver (ou un bonbon d'hiver je ne sais plus).

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Pochette très iconique grâce à une efficace illusion d'optique dynamique et esthétique.

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L'album qui a divisé les fans car beaucoup moins rock et sanguin qu'avant. Ça se ressent avec une pochette qui ferait plus penser à un groupe électro orienté 80's. Au moins Guy Pouppez n'aura pas arrondi les angles (haha c'est cadeau c'est Noël).

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Une composition chargé de dessins de couleurs et tout ça façon collage je-m'en-foutiste. Neanmoins les tons ocre dominants donnent un beau cachet à l'ensemble et s'accomode bien aux 12 titres folk tout en douceur.

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Digne de Supertramp ou des Pink Floyd, ça donne donc forcément envie d'écouter de quoi il en retourne.
Pourtant on est bien face à de l'électro et une illustration de Tsunehisa Kimura, un sacré mélange des genres.

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Le groupe londonien est abonné à ce concours depuis longtemps et c'est logique car il s'entoure de bons cover designers. Cette fois-ci c'est Tappin Gofton qui s'occupera d'allier tags multicolores anarchiques et typo blanches ultra aérée que ce soit pour l'album ou les nombreux singles qui en découle. Coldplay s'est fait un nom, pas besoin de miser sur leur têtes ou leur patronymes, l'album se vendra tout seul même si il est vrai que l'orientation éléctro pop est violente mais dynamique à l'image des pochettes.

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Winston Chmielinski, peintre assez géniale qui manie les couleurs de manière surprenante s'est bien éclaté avec ce groupe au nom trop nom pour être prononcé à nouveau. Pas sa meilleur peinture au vue de ce qu'il a pu faire et c'est assez lourd en comparaison de la musique légère délivrée par l'album.

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Une douce impression de 3D loupé pour un résultat vintage du meilleur effet : http://www.bestartvinyl.com/1-0-0/images/200/2011Liam%20Finn.jpg

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Zan Goodman torture un cliché de Justin Hollar, la forêt jaunie est à peine reconnaissable dans tout ce flou et ce noir envahissant. On semble peiner à se réveiller d'un étrange rêve ou au contraire s'y enfermer plus profondemment.

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Aussi beau vu de près comme de loin.

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Un perroquet majestueux et haut en couleur à l'image d'un album pop/éléctro dynamique.

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Le single en question est Song of Los 12" avec tout de même le style gravure semblable à The Devil's Walk dont il est extrait. Hanna Zeckau arrive très bien à retranscrire l'univers mystérieux et mélancolique d'Apparat.

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Forcément quand on a connu RHCP jusqu'à Californication c'était de la pochette bien crade pour de la musique qui bombarde. Et puis le groupe se calme, apparaisse des planètes et maintenant une simple mouche sur un médoc. Un titre à peine dévoilé, un espace blanc majoritaire : on dirait presque de la musique indé branchouillarde mais c'est bien toujours le même quator (à l'exception du guitariste) de L.A.
Damien Hirst montre bien avec cette photo minimaliste que le groupe s'est assagi, la musique s'adoucit mais que la folie est toujours là quelque part.

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A la manière des vieilles gravures, la pochette de Leche se veut sombre mais pas pour autant cauchemardesque, juste envoutante. On regrettera le cadre bleu, là où l'illustration seule se serait emplement suffit pour représenter l'univers mysterieux de la jeune chanteuse.

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Certains penseront à l'effet contour lumineux dans photoshop, d'autres à du simple grattage de peinture à l'huile. En tout cas le résultat se veux original, la composition globale reste un peu maladroite mais bien colorée.

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Battles joue sur le dégoutant et l'abondance (même chose pour les singles avec la photo en rapport avec le titre) pour une pochette au final pas très sexy mais qui décrit bien la musique du groupe : riche, élaborée, généreuse.

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Une image sobre et efficace qui laisse craindre le pire, je suis quand même toujours un peu déçu quand les artistes décident de ne pas insérer de noms de groupes ou d'albums. Déjà parce que des fois c'est super pompeux (on est tellement connus que bon voilà, vous savez qu'on sait que vous savez) et surtout parce que quand t'es dans ton petit rayon vinyl t'aimerais bien savoir de qui sont les vinyles (ou l'inverse, chercher un groupe bien précis).
Certes ça sublime plus encore l'illustration ou la photo mais tout l'art du cover art est justement d'allier typo et image.

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On penserait presque aux têtes de la fête des morts aux Mexique mais on est bien dans du tatouage pur et dur, à la manière de ce blues-rock comme on en fait qu'aux États-Unis.

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Quand j'ai lancé l'écoute je me suis dit Ok ça va être un album éléctro tout ce qu'il y a de plus normal. La forme minimaliste, le mélange de couleurs chaudes enrobées dans un cadre noir m'ont dupé, on est face à de la folk 100% pur jus élevée en plein air. Si le faux dégradé jaune orange rose n'est pas dégueulasse je reste stupéfait par le choix d'une telle jaquette pour un groupe de ce genre là.

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Très bon boulot de John O' Carroll et Chris qui allie un superbe noir et blanc fourni avec de bien belles couleurs (suivant les versions) : http://www.bestartvinyl.com/1-0-0/images/200/2011Gnod.jpg
Sobre et très fourni, à la manière des 8 tracks parfois très courtes parfois très longues.

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C'est expérimental donc je ne sais même pas si ça se critique. Au moins il y a une cohérence profonde dans tout l'univers de cette album. J'ai regardé le clip Glitch et je suis resté 3 heures par terre à trembler et baver partout.

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Ne pas mettre une image avec des flammes ou du sang vu le nom de l'album, fallait oser.

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Sergent Pepper est carrément niqué à ce niveau là. Il est toujours marrant de voir comment des artistes comme Poras Chaudhary peuvent prendre le contre pied d'illustrations minimalistes et ternes. Petit pied de nez quand même avec le single Primavera est une photographie cette fois-ci en noir et blanc et épurée comme pas deux.

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Markus Karlsson opte pour l'incrustation de photo dans la photo. Une méthode simple et efficace bien à la mode aujourd'hui (coucou True Detective) qui a fait ses preuves. Dommage que cette mise en page bizarre ne fasse pas honneur à l'image qui est au final super limité au coin inferieur droit. On dirait presque un verso d'album en fait. En tout cas voilà un groupe qui mise un peu (beaucoup) sur son image.

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De l'abstraction et de la couleur pour un résultat malgré tout, à l'image de la musique, annodin.

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Le titre est pris au pied de la lettre mais au moins Bibio redistribue bien le même peps et la même bonne humeur que dans les chansons de son album.

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La batteuse chanteuse Mimi Parker est mise à l'honneur dans une très belle photo sublimée par les effets de lumière. Le tout à un petit côté envoutant qui invite presque à se laisser prendre par ce tunnel lumineux.