Bilan de l'année - 1985 - Un chef d'oeuvre, quelques belles découvertes et quelques purges

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Je ne sais pas combien de fois j'ai dû voir ce chef d'oeuvre absolu..
Moi ça me dépasse qu'on ne puisse pas se rendre compte à quel point ce film est grandiose et hallucinant... Tout est absolument parfait.. Les meilleurs décors de tous les temps, une direction artistique à couper le souffle, une aventure épique et déconnante, une ambiance extraordinaire, des personnages magnifiques. Le pied total.

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Voilà c'est une très belle oeuvre testamentaire de Fellini, et un film de science-fiction assez génial, déconnant et jouissif. Un des meilleurs films des 80's. Cf ma critique pour en savoir plus.

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Une petite merveille. C'est le summum du cinéma romantique, c'est à dire qu'il n'y a absolument aucun sentimentalisme, c'est pas un drame, c'est pas une romance lourdingue, c'est presque une comédie, mais pas tout à fait. C'est très drôle (Daniel Day Lewis en mari autiste avec un balai dans le derrière est mémorable), c'est absolument sublime (bon sang quelle photo, quelle élégance dans la façon de filmer, très aérienne, et que ce soit Florence où la campagne anglaise, c'est un régal).

Léger, fin, subtil, avec des acteurs qui prennent un plaisir fou à jouer leurs partition, sans oublier la musique inoubliable, et on passe un super moment.

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Le début est assez redoutable (mais essentiel pour avoir toutes les cartes en main), mais progressivement une ambiance étrange hyper prenante s'installe.

Alors faut se faire au rythme très particulier du film, à sa lenteur.. Mais les batailles sont quand même d'une classe assez dingue (surtout la première en mode film muet qui est assez grandiose), et c'est un film très convainquant adaptant shakespeare (qui pourtant peut donner des films assez abominables). Je trouve que ça s'intègre parfaitement dans le cadre japonais et ça l'enrichit grâce au dépaysement.

J'ai beaucoup ri aussi, notamment avec le vieux fou qui finit par devenir plus blanc que blanc et qui n'arrête pas d'en faire des caisses(bon c'était pas voulu par le film bien entendu qui n'est pas drôle pour un sous).

Très très sympa j'ai trouvé au bout du compte.

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Petite merveille, à mi chemin entre After Hours de Scorsese, Les Nuits de Cabiria de Fellini, et Veuve mais pas trop de Jonathan Demme. On peut également penser aux aventures de Tintin (l'oreille cassée en particulier), avec cette série de quiproquos et cette recherche de bijoux volés par des bandits. Le thème de l'échange d'identité est brillamment mis en scène, et le personnage de Rosanna Arquette perdu dans un univers bobo chic (avec des personnages aux fringues/coupes de cheveux atroces) qui va se mettre en quête d'aventures, est extrêmement attachant.

Madonna n'a qu'un petit rôle et joue plutôt très bien (comme dans Dick Tracy d'ailleurs). En fait, globalement tous les acteurs, des premiers au seconds rôles sont énormes (Turturro, Aidan Quinn...)

Le film est un régal, visuellement chatoyant avec ces couleurs pétantes des 80's, ces décors magnifiques de sombres ruelles new-yorkaises. Le scénario est extrêmement complexe, ambitieux, et totalement rodé et au point. C'est totalement maîtrisé, précis, rendu simple, et donc jouissif à souhait.

Surtout c'est drôle, frais, léger, souvent hilarant (le mari de Rosanna Arquette notamment, dans une scène délirante façon "a serious man" des frères Coen), avec quelques très jolies scènes romantiques au milieu de tout ça.

Enfin, Will Patton compose un rôle de tueur/gangster absolument inoubliable, avec sa coiffe déplumée, son air de demeuré rôdant dans tous les coins de la ville, à la recherche de la fameuse Susan.

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Autant on peut critiquer le scénar finalement assez simple, la xénophobie du film (enfin plutôt des personnages, du coup c'est moins critiquable), le happy-end, le côté stéréotypé (avec la femme du héros notamment)...

Autant point de vue mise en scène c'est une grosse grosse claque, c'est absolument remarquable de bout en bout.. Et hyper impressionnant en plus de ça.
Un vrai film coup de poing qui va droit au but, avec un final grandiose.
Et puis toutes ces scènes avec des milliers de figurants à chaque fois, gérées à la perfection, la splendeur de la photo.
Non c'est un régal visuel, et c'est rythmiquement parfait.
Et Rourke qui surjoue colle pourtant parfaitement dans le tableau.
Sans parler de la classe proprement hallucinante de John Lone dans le rôle du bad guy. Un très beau duel.

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Après avoir réalisé le sommet du film d'aventure sur la seconde guerre mondiale avec Soldier of Orange, Verhoeven réitère avec le sommet du film d'aventure sur la fin du moyen-âge. Alors ça m'a l'air très freestyle, très peu réaliste ,voire très peu crédible, mais c'est diablement drôle, cradoc, pouilleux, et complètement excessif. Jennifer Jason Leigh joue ici l'une des plus grandes garces de tous les temps, Rutger a un charisme hors norme, et son rival joué par Tom Burlinson en prend plein la gueule.

Une succession de temps forts, avec toujours le même humour noir et grinçant, et ce décalage propre à Verhoeven, ou comment une première rencontre romantique peut se faire en compagnie de deux cadavres pendus.

Le film contient aussi le siège le plus bidesque de l'histoire des sièges de château, avec 4 pauvres gus qui déploient une échelle de pompier de 450 mètres de longs pour investir l'une des tours, et qui se fait lamentablement atomiser.

J'ai aussi beaucoup rigolé (et été dégoûté) par la propagation de la peste bubonique via des morceaux de clébard contaminé. A noté que tous les personnages du film sont globalement complètement débiles/demeurés et que Verhoeven prend un malin plaisir à se foutre de la gueule de la religion (dédicace à la statue de Saint-Martin qui n'arrête pas d'indiquer quelle direction suivre).

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Absolument énorme, moi qui pensais tomber sur un navet vieillot et chiantissime.

Les effets gores sont bluffants, l'ambiance est dantesque, le côté cartoonesque est génial, et puis...

Bub le zombie génie est inoubliable.

J'adore les personnages, et les acteurs très identifiables, le noir qui se balade dans la caverne avec sa chemise à carreaux et ses deux magnums et qui enchaîne les headshots a une classe de ouf, ainsi que ses deux comparses.

Vraiment un film cool, qui ringardise (pour moi) tout ce que peut faire dans des genres très similaires Carpenter (notamment sur the thing, et sur le traitement de la paranoïa au sein d'une équipe dans un lieu clos).

Et même au niveau de la mise en scène, ça a franchement de la gueule, bref du tout bon.

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Plus je revois le film, et moins je suis enthousiaste bizarrement.
ça manque de rythme, c'est un peu mou du genou, c'est pas forcément très drôle, c'est un peu répétitif, le scénario est pas passionnant, même si astucieux...
Après la réalisation est quand même assez énorme, surtout le final d'ailleurs où tout est incroyablement bien goupillé et on sent une vraie montée en puissance : surtout dans toute la partie liée au bal, plutôt que celle sur l'horloge qui pour le coup traîne bien trop en longueurs dans un suspense assommant et prévisible.
Assez brillant donc, avec des décors et une reconstitution d'une ville américaine des 50's à couper le souffle.

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Je conçois qu'on puisse haïr le personnage de Pee Wee, être exaspéré par ses bruits de bouche, et sa débilité consanguine.. Mais moi, dès les premières secondes, je l'ai adoré, son personnage, et son univers, et surtout l'empreinte frappante de Tim Burton déjà présente dans son premier film de commande!
C'est un petit Burton illustré, tout y est, et on ressent très clairement les futurs batman notamment dans bon nombre de séquences.
C'est aussi une déclaration d'amour aux dinosaures, au farfelu, à l'absurde, aux débiles.. C'est un film fait pour moi, pour ceux qui aiment les comédies de demeurés type Dumb and Dumber.
Et puis, il faut quand même dire que point de vue réalisation, ça n'a rien du film fauché, c'est hyper bien foutu! Les couleurs sont incroyables, la photo est superbe, l'univers est trippant, voire flippant. Il y a plein de dinos, bref c'est génial!
Seul souci, le final pêche un peu, avec une chute de rythme, comme s'il ne savait pas comment conclure cette quête à la recherche du vélo de Pee Wee. On peut détester ça, mais moi j'adore. Je n'ai même pas parlé de la magnifique composition de Danny Elfman, qui s'inspire avec talent des musiques de Nino Rota, ce qui donne un aspect tout fellinien au film. Une sorte de mix fellini/farrelly/jacques tati qui donne au film une signature assez unique.

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Petit film de Woody Allen, mais très belle déclaration d'amour au cinéma.
Disons que le petit souci qui empêche le film de décoller complètement, c'est que le récit étire un concept (un personnage quitte l'écran du film pour rejoindre la réalité) pendant 1h20 (heureusement c'est court), et ça finit par tourner un peu en rond..
Du coup le sujet se serait peut être mieux prêté à un court/moyen métrage.

Reste beaucoup de charme, une patte très allenienne (l'idée des personnages coincés dans un univers comme s'ils étaient dans un absurde purgatoire, qu'on retrouve de manière similaire dans scoop), et c'est parfois très très drôle de trouvailles inventives (le coup du "faire l'amour après le fondu" est si bien vu).

Et puis j'aime beaucoup Jeff Daniels, il chante vachement bien en plus! Et le voir se trimballer tout le film en déguisement d'explorateur des 30's est vraiment chouette.
Et Dany Aiello, même s'il n'a qu'un rôle finalement très secondaire, est comme d'habitude absolument énorme!
Bref sympa, mais trop léger peut-être..

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C'est un film qui dès les premières minutes, m'a paru tellement sympa, modeste et cool, qu'il m'a été impossible de détester, malgré la fin particulièrement, ratée, pompière et vachement lourdingue. C'est d'ailleurs limite en train de virer au mélo.

Jusqu'à cette fin, je trouve que cette histoire de petits vieux qui vont en cachette se baigner dans une piscine privée interdite d'accès, pour y découvrir une fontaine de jouvence, est absolument formidable, avec un trio d'acteurs absolument excellentissimes.
Même l'aventure parallèle sur le bateau avec Brian Dennehy et son expédition à la recherche des "cocons" est plutôt chouette.
Un mélange improbable entre E.T., vol au dessus d'un nid de coucou et rencontre du troisième type. Une vraie bonne surprise, même si on ressent trop (sur la fin surtout) la lourdeur du cinéma familial à l'américaine (avec le gamin insupportable de l'histoire sans fin notamment).

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Le problème c'est que malgré le ton extrêmement original, la folie baroque du film, l'humour absurde, ça s'essouffle assez vite.. Au bout d'une heure. Après je me suis poliment fait chier et on perd le récit d'origine pour aller dans une sorte de successions de sketchs assez ratés qui tournent toujours autour de la bouffe.
On est pas loin de l'indigestion.

Pire, le final est assez fatiguant avec une musique qui devient omniprésente et bien casse-couilles. C'est très bizarre en fait, le film me semble parfois brillamment monté, et mis en scène, et à d'autres beaucoup plus laborieux, beaucoup moins bien rythmé, et la sensation de ne plus savoir quoi raconter.

A voir pour le côté exotique des traditions japonaises culinaires, parfois assez dégueulasses, voire ignobles, et encore là on ne voit pas le pire (mais juste un truc bien dégueu avec une tortue).

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Un film éprouvant et assez antipathique; Le début est assez insupportable, ça s'améliore par la suite même si on est dans un film de propagande assez pompier et lourd. Cf ma critique pour en savoir plus.

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Un film un peu syncopé et brinquebalant...
J'adore le style, la mise en scène de grande classe.. Bref Friedkin quoi, c'est un vrai travail de pro..
Par contre quelle idée farfelue d'engager Petersen dans le premier rôle, ce type c'est vraiment l'absence totale de charisme incarnée. Je comprends pas sa côte dans les 80's, avec son rôle dans le sixième sens où il est tout aussi mauvais.
Dafoe à peine pubère n'a pas encore vraiment les épaules pour le rôle et m'a un peu exaspéré (alors que j'en suis fan habituellement)

Ensuite, je trouve qu'il y a un vrai problème de personnages, qui s'avèrent tous inexistants, du coup je m'en foutais un peu complètement de leurs aventures.

Enfin, le scénar est pas super intéressant de base, mais pire il devient à partir du chinois hyper confus, laborieux, traînant complètement en longueur avec des scènes à rallonge qui cassent le rythme (genre quel intérêt de revenir sur Turturro par exemple, dont le rôle ne sert plus à rien ?). Enfin je trouve le final quand même assez grotesque..

Par contre tout le début du film est particulièrement énorme et tellement prometteur.. J'ai explosé de rire au moment du "Allah Akbar!!"!!
Bref petite déception quand même...

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Le message écoloniais est épais. Y a un côté "un indien dans la ville" assez désagréable. Le fils Boorman ressemble au footballeur Dirk Kuyt et je ne le supporte pas.
Powers Boothe n'a clairement pas les épaules pour son rôle de père éploré à la recherche de son fils, et a un manque de charisme affolant, il est plus convainquant en grosse brute sans subtilité.
Les danses des guaranis possédés, au bout de la 15ème fois ça commence à bien faire.
La photo de Rousselot est un peu terne. Le scenar est simpliste, avec ce duel bonne tribu/vs mauvaise tribu alliée à des méchants blancs + gunfight final à la limite du ridicule.
Par contre les scènes d'actions sont réussies, prenantes, immersives, et l'ambiance est là. Pas fan du tout, mais ça se regarde comme un simple divertissement qui ne vole pas très haut.

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Le sujet est passionnant (la chute de l'empire austro-hongrois juste avant l'enclenchement du plus grand conflit mondial de tous les temps), mais le film est franchement chiant comme tout, sinistre, et surtout très compliqué et confus.

L'impression laissée, c'est que le réalisateur a pris des bouts du bouquin qu'il adaptait, ce qui donne des scènes très écrites, aux dialogues souvent obscurs. Pas évident à suivre, surtout que l'empire est bordélique comme pas permis avec ses 40.000 ethnies.

Ensuite, l'ascension de ce colonel roturier qui voue un soutien indéfectible à l'empereur, face à tous les parvenus bourgeois qui n'en ont rien à foutre et qui se laissent aller, n'est pas si passionnante.

Cela dit, la performance de Brandauer est à saluer.

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Ce film a vraiment quelque chose. Du point de vue de la mise en scène, du montage, du décor du lycée absolument vide un samedi matin, y a une sorte de magnétisme, une tension qui s'installe entre les différents protagonistes.. Une intimité inquiétante potentiellement passionnante entre ces lycéens archétypaux..
Et puis c'est parfois assez drôle, le problème c'est que rapidement ça vire à la thérapie de groupe casse-couilles et interminable.. Et le mec qui joue le chevelu bad boy est absolument insupportable en plus de jouer comme un pied.. (même si des mecs lourds et fatigants comme ça, j'en ai déjà vus effectivement).

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Un peu déçu... J'en attendais bien plus de la part du duo Weir/Ford qui avait fait merveille sur le très sous-côté mosquito coast un an plus tard.
La partie polar du film n'est qu'un prétexte assez ridicule, mal torché et pas crédible pour un sous, pour faire un "documentaire" sur la vie des amish.

Mais même de ce côté-là, le film a du mal à être intéressant, en plus de cela on a quelques soucis de montage qui rendent difficile la lecture des scènes d'action qui réveillent le film.

Cela dit ça se regarde sans trop de déplaisir, l'ambiance est pas mal, harrison est plutôt cool (normal en même temps), et le début du film est très réussi.
Ils ont également rattaché au film une vague histoire sentimentale un peu ratée, le film verse donc beaucoup dans les clichés des films hollywoodiens des 80's.

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Je suis très partagé, disons que le côté biblique appliqué au western, avec Clint en ange exterminateur est plutôt rigolo, mais la fin du film le rend absolument sans intérêt.
L'histoire n'a aucun intérêt, et c'est foutrement long pour ce que ça raconte..
Les personnages sont inexistants, pas charismatiques, les deux gonzesses sont insupportables. Clint a un melon extraordinaire, il les fait toutes tomber raides dingues de lui, il bute tous les méchants, et s'en va. Fin. Totalement anecdotique, sans parler du style très téléfilmique.. Aussitôt vu, aussitôt oublié..

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Fresque familiale japonaise foutrement chiante, mais esthétiquement léchée (enfin bon comme souvent au Japon).
C'est tout bonnement interminable, lourd, et surtout hyper mélodramatique avec une succession de séquences tires-larmes.
C'est un film qui parle de la place des femmes dans ce japon d'après-guerre, qui sont bouffées à toutes les sauces par un patriarche maquereau (appelé le "Zegen" "Le seigneur des bordels") qui est condamné par la tradition à jouer ce rôle autoritaire. C'est chiant comme la pluie, dix fois trop long, mais c'est pas pour autant nul. Une grosse épreuve tout de même.

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Un film qui n'est pas dénué de charme. La vie d'une famille yougoslave dans les 50's sous Tito. Ca fait pas aussi peur que la RDA, mais c'est quand même pas facile tous les jours. Le foot à la télé est présent pour bien abrutir les gens qui s'emmerdent et qui n'ont pas grand chose à faire d'autre que de jouer de l'accordéon ou de chanter des chants atroces.

Il y a trois gags dans le films qui m'ont fait beaucoup rire (la clochette notamment), l'enfant somnambule apporte un peu de poésie...
Mais globalement qu'est-ce qu'on s'emmerde... Ca manque clairement de folie (et pourtant c'est du Kusturica!), de rythme, et le tout avec un style néoréaliste qui a une sérieuse tendance à me gaver.
2h10 où il ne passe quasiment rien, c'est assez redoutable.

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J'ai hésité entre 5 et 6, et mon 5 est sévère, mais simplement dû à l'indigence du scénar. Parce que comme tous les films du genre, c'est incroyablement basique et simplet, et pas intéressant.
Après Walter Murch a beaucoup de talent, techniquement c'est vraiment bien foutu, le montage est hyper propre (sans surprise) et précis, et arrive à dissimuler l'aspect un peu fauché du projet. Les décors sont très réussis également, et la noirceur globale est très appréciable et suffisamment rare dans ce genre de films à destination des nenfants, pour être soulignée.

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Géraldine Page joue le rôle d'une vieille folle qui rêve de retourner dans son patelin paumé du Texas "Bountiful" qui n'existe même plus sur aucune carte tant il semble sortir d'un autre âge. C'est un road-trip très long, ça bavarde énormément, c'est un film sur la mémoire, sur la famille, sur l'héritage, sur les origines, sur le fait d'aller de l'avant, et c'est foutrement chiant.
Et en même temps c'est plutôt touchant, bien filmé, pas vilain, avec de belles prestations de comédiens (plus les acteurs secondaires que Page assez fatigante à la longue).
Mention spéciale à Carlin Glynn qui joue le rôle de la belle-fille acariâtre et invivable (femme du réalisateur et mère de l'actrice Mary Stuart Masterson), et qui est parfaite dans ce registre.
John Heard en gros nounours est également cool comme tout.

Pas mauvais, mais douloureux à subir tout de même.

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Pas aussi nul que ce que je redoutais, je trouve même que les quelques scènes d'action ont pas mal de gueule, surtout la finale avec tous les échafaudages et la flotte.
Bon sinon c'est débile, Lambert jouait déjà comme une pipe, et c'est un nanar hors catégorie assez rigolo. C'est quand même drôlement long pour ce que ça raconte.

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Un film d'anticipation absurde et poétique, un peu autiste qui ne mène nulle part, mais qui se suit sans trop de souffrance. Cf ma critique pour en savoir plus.

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Le 3 est sévère, surtout que j'ai apprécié la première partie, même si je n'y comprenais rien et que je me suis fait un petit peu chier.
J'espérais que dans la seconde tout ce bordel finirait par se recouper et faire sens.

Mais en fait non, j'ai trouvé cette second partie absolument atroce, chiantissime comme pas possible à base d'une succession de plans séquences où il ne se passe strictement rien. Seule une scène façon terminator/scream m'a un peu sorti de la léthargie.

Sinon si vous voulez voir des gamins qui dansent pendant 40 minutes comme des autistes, ça pourra peut-être vous intéresser.

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Le film fonctionne bien durant la première partie, avec une ambiance à la mini after hours, la seconde est chiantissime et tourne en boucle, et ne se résume plus qu' à une succession de caméos.

Le pire, c'est que le scenar devient aussi brouillon qu'incompréhensible, avec des gags éculés qui au bout de la 15ème fois qu'ils sont répétés ne font plus du tout rire. A noter également un montage bien foireux avec des téléportations de personnages assez hallucinantes, et des ellipses sorties de nulle part.
Un bordel sans nom qui gâche un film qui aurait pu être très sympa à voir pour le charme de Pfeiffer et la dégaine de paumé insomniaque de Jeff Goldblum.

Annotation :

Revoir des films adorés durant son enfance n'a pas toujours du bon..
La preuve avec ce western tout moyen qui est passé de 9 (note donnée sur ce souvenir d'enfance) à 4 après l'avoir revu tant d'années plus tard..
Cf ma critique pour en savoir plus.

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Assez terrifiant ce film. Moretti joue un prêtre réactionnaire qui veut aider les gens, mais le monde est pourri, rien n'est plus comme avant, et il se questionne sur sa foi. J'en avais absolument rien à foutre de bout en bout, tellement c'était peu concernant.
Reste une petite maîtrise de la mise en scène, un rythme lent potentiellement captivant, et des acteurs assez solides. Mais bon, ça reste terrible.