But belle, je ne comprends pas l'art (Best Art Vinyl 2015)

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Plus évoqué dans les médias français pour sa reprise du jingle de la SNCF que pour être l'album d'un ancien des Pink Floyd, Rattle That Lock partait déjà mal. Ce n'est que mon avis mais le produit est ultra daté, limite moins novateur que certains albums du groupe mythique. Et bon dieu cette pochette ! So 80. Alors ok le bonhomme a le plus gros de sa vie d'artiste derrière lui mais là ça ressemble à du déni de présent. The Endless River était super esthétique, poétique et sobre. Ici c'est très brouillon. Et puis honnêtement ce coup avec la SNCF...
Et pourtant il gagne ! La pochette de Dave Stansbie (de The Creative corporation) arrive première de cette édition 2015. Je reste un peu sur le cul vu que c'était une de celles que j'aime le moins. Difficile de dire si c'est l'aura de l'artiste ou vraiment la pochette qui a su remporter le plus de votes.

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Ils aiment bien les voitures et visiblement les arbres, alors les deux frangins d'Undertow ont demandé ce visuel simple mais terriblement efficace. On a juste envie de zoomer jusqu'à voir ce qui se passe dans cette voiture. Digne d'un film, la scène aurait gagné à être plus angoissante en contrastant le noir/bleu de la nuit avec le rouge des phares (quitte à virer les feux avant même si ils contribuent au côté abandonné). Qu'on ne s'y trompe pas pourtant, le rock de Drenge n'est pas désincarné, bien au contraire.

Une seconde place bien méritée pour cette photo signée Donald Milne.

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Grâce à cette illustration Robert Beatty, Tame Impala complète le podium. Alors oui c'est beau mais merde à la fin. Leif. Le groupe americain avait su développer un beau partenariat avec mon chouchou Leif Podhajsky tout au long de leur deux premiers albums et des singles qui vont avec. Mais ce changement d'orientation artistique va de pair avec un troisième album dans une tout autre mouvance, beaucoup plus disco et beaucoup moins rock psyché. Un changement qui divise mais qui a au moins le mérite de ne pas se reposer sur de très bons aquis. Currents et tout ses singles sont donc illustrés par un art résolument rétro et abstrait qui fait la part belle aux lignées et à la bille de pinball sur Windows XP (source à vérifier).

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On le sentait que le petit Jamie derrière tout son matos lors des performances live de XX aimerait voler de ses propres ailes. Pourtant l'héritage est là, avec 3 featurings de ses potos sur son album (le vrai premier album solo puisque l'ancien était un concept album hommage de reprises), toujours ce XX dans le nom et toujours une trace de cette lettre emblématique sur la pochette. Mais comme pour se moquer du noir et blanc fadasse de son groupe d'origine, le jeune insolent balance de la couleur. C'est simple voir même simpliste mais l'effet est là. Un arc-en-ciel qui résume bien le panel d'émotions que propose les 11 titres.

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Les Hot Chip tendent toujours vers plus d'épuration et d’électronisation de leur musique, une tendance confirmé par ce visuel digne du clipart qui possède néanmoins une belle couleur de fond. L'absence de texte en fait un peu un ovni sur les étals des marchands de disque et seul les initiés reconnaitront le groupe. Au moins le concept est facilement déclinable pour tout les singles et autres.

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Du rap ni champagne, ni caviar, mais plus du foie gras/saumon (ça veut dire que j'aime beaucoup). C'est créatif, étonnant, déroutant et ça se veut au dessus de la melée actuelle. Une vraie réussite qui fait plaisir dans le paysage musical de 2015. Le talent du bonhomme est indéniable.
Et pour la pochette, l'esthétique est mêlée aux codes du rap. C'est à la fois cliché et en même temps plein de sens, bref c'est cohérent.

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Du rock pop bien pêchu et qui reste en tête ! Il leur fallait bien une belle illustration pour vendre ce produit et celle de Get to Heaven leur sied très bien. Wikipédia nous dit que "l'album contient des paroles sombres qui traitent de sujets politiques". Soit, il y aura de la couleur et du surréalisme. On n'ira pas jusqu'à mon gros coup de cœur que j'avais eu pour Man Alive avec l'effet de Glitch que je trouvais terrrrrible, mais la pochette a eu le mérite de me ramener vers un groupe dont je n'avais pas garder le nom en tête et c'est bien dommage car ils sont vraiment bons.
(par contre, une fois n'est pas coutume dans cette compétition, les pochettes des singles issus de l'album ont leur propres délires et ne suivent pas une logique globale avec le vinyle)

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Conservant leur charme désuet, Belle and Sebastian explore des sentiers nouveaux mais garde leur douce mélancolies et quelques morceaux un peu plus punchys. Sans avoir de grands tubes inoubliables, ça se laisse très bien écouter.
Et ce respect de l'esprit du groupe dans la musique se retrouve aussi dans l'esthétique de l'album. Comme avant et surement jusqu'à leur fin, B&S opte pour un monochrome, des personnages et un titre sobrement posés. On y retrouve des touches de futurisme (comme dans les apports électroniques pour la musique) mais toujours une mélancolie du siècle dernier.

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Après s'être débarrassé de leur chanteur, le groupe s'affranchit maintenant de tout élément vocal. Les instruments torturés ont donc tout un boulevard pour expérimenter toute les sonorités et les rythmes possibles. Ce n'est pas de la musique, c'est des mathématiques.
La charte graphique de cet album reprend en partie le concept d'accumulation du précédent sauf qu'ici on se recentre sur de la bouffe. Aussi écœurant qu’appétissant, ce gros foutoir accompagné de bandes colorés et de titres abstraits dénotent avec le fond blanc et la rigueur des compositions (ce qui est un peu moins le cas lors des lives très expérimentaux). Bref, c'est du tout bon.

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Je n'aurais surement jamais écouté assez de chansons de cette artiste majeure pour me faire un vrai avis et permettre d'en donner un mais à chaque fois j'ai toujours cette sensation bizarre. Bizarre car il y a à priori tout les éléments pour que je surkiffe la moindre chanson et pourtant l'ensemble me gène. Une très belle voix, des compos soignées et expérimentales, des textes poétiques. Mais le mélange ne me convainc pas. Je ne dis pas que je n'aime pas, juste je ne suis pas touché par l’œuvre. Même chose pour le visuel très artistique, avec surement plein de significations mais dont je reste assez distant.
Mais au moins Björk s'habillait bizarrement avant que Lady Gaga ne lance la mode.

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Ensemble très peu convainquant. Je n'y arrive pas, la voix du chanteur m'horripile quand bien même certaines chansons foutent la patate. Alors certes la jaquette se veut elle aussi coloré, jeune et un peu rétro mais vraiment il y a quelque chose qui ne passe pas.

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Le rétro est devenu une telle mode qu'il est presque absurde de parler encore de rétro. Le passé est bien inscrit dans le présent, un passé ultra fantasmé mais quand même. Et donc le petit Shamir joue de ce style à fond : tenues exubérantes, mélodies surannées et cette pochette d'un goût certain ou plutôt d'un certain goût. Néanmoins ces spirales cauchemardesques et le peu de couleurs contrastent avec l'univers de Shamir.

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Je ne sais pas si il y a une espèce de tendance pour utiliser de la typo asiatique (souvent du japonais) avec tout le délire qui va autour, si c'est pour plaire à un public grandissant bien particulier ou si juste c'est pour la beauté des néons mais Blur surprend sans forcement être très original. On ne retrouve pas cet univers nippon dans les 12 morceaux qui restent très classique pour du Blur. La voix de Damon Albarn est toujours appréciable et c'est ce qu'on demande.

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Quand on a une quinzaine de mots dans son nom de groupe ce qu'il y a de bien c'est qu'on ne cherche même plus à le mettre sur la pochette. C'est donc ainsi que TWIABPAIANLATD (sic) opte comme pour l'album précédent pour une simple photo, très vintage et très mélancolique. Ce tigre dans la jungle m'a beaucoup rappelé Canopy de Great Mountain Fire en moins flippant. Du coup avec une si belle pochette j'ai été énormément déçu à l'écoute de ce rock assez basique avec une voix à la Blink 182. Mais ça n'enlève rien à cette photo souvenir de l'innocence qui nous montre bien que oui, le monde est beau et qu'il ne faut pas avoir peur d'être mangé par un tigre.

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Et encore un tigre ! Mais surtout encore un œil, qui était déjà l’élément principale du précédent album de Death and Vanilla. A l'image de leur musique tendrement 70-80, le visuel so Bahaus est très épuré et symbolique mais efficace et surtout déclinable à l'infini. Yahooooooo !

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Le vinyl en question est Survival of the fittest par Blend Mishkin & Roots Evolution :
http://somethingyousaid.com/wp-content/uploads/2015/07/survival-of-the-fittest.jpg
J'adore le dessin et les couleurs même si ça fait dessin vectoriel à l'arrache. Beaucoup moins fan de la musique même si le reggae est toujours cool à écouter j'ai l'impression d'avoir 11 fois la même instru avec des paroles un poil différentes. Mais probablement qu'en écoutant plus de ce genre là, mon oreille s'affinerait.

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https://warpnet-media.s3.amazonaws.com/151cc45fbb3dfbc2e12719a78072ee4336298be95d61b3472e91688b
Sobre combinaison bien connu d'une photo et d'un texte blanc, le vinyle de Darkstar n'est pas détonnant. C'est beau mais ça m'en touche une sans bouger l'autre comme on dit et il en va de même pour la musique.

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Le trio de rockeurs revient pour un troisième album. Alors vous vous doutez bien qu'ils allaient jouer là dessus.
Peut-être inspirés par les gagnants Royal Blood de l'année dernière qui versaient eux aussi dans le rock, le noir et blanc et le royal, Kitty, Daisy et Lewis délivrent une chouette composition. Un peu comme les 13 chansons de pur Rock'N Roll qui fait toujours zizir.

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Impossible de ne pas penser à l'album Mirrored de Battles nominé en 2007 qui utilisait à l'image d'un clip extrait de l'album des miroirs à foison pour perdre le spectateur dans ce qu'il voit à l'image. Dans une ambiance bien plus 70 que 2007, Lustmore reprend donc le même concept. A consommer sans modération, et avec la bonne musique éléctro qui va bien.

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Très bonne découverte que ce groupe avec encore un nom à dormir à l'envers. Un mélange assez fou de maths-rock à la Battles de Mirrored (oui je le cite plein de fois), de la batterie et du rythme déluré de Throes + The Shine, et des envolées lyriques de Akron Family. Un objet assez particulier puisque dans un genre normalement assez calme et cadré. On assiste pendant 10 morceaux à un grand foutoir pas toujours organisé mais terriblement vivant. La pochette de Heirs ne laissait absolument pas présager ça avec un visuel assez dépouillé sur l’éternel thème ô combien accrocheur de l’odyssée spatiale.

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De la soul somme toute correcte pour une illustration qui fonctionne elle aussi de manière correcte. Cet assemblage photo plus tout les titres en blanc en haut fait très année 2000 mais la double exposition du personnage, la symétrie etc, bref toute la compo est quand même très bonne. La bizarrerie vient surtout du fait que les singles ont leur propres chartes graphiques pas tout à fait dans le délire de l'album. Étrange.

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Attention, image presque NSFW ! Si seulement on comprenait exactement ce que c'était. Mes oreilles n'ont pas trop compris non plus ce qu'elles entendaient. Dans l'ensemble c'est donc bien fait, mais un peu trop obscur et gras à mon goût.

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Un bel exemple de titre qui va avec l'image. La compo est vraiment très belle avec ces anciens Dieux gravissant non pas l'escalier de Potemkine mais probablement les marches menant à un Panthéon céleste inaccessible aux humains. L'idée d'avoir des couleurs surréalistes est aussi bienvenu même si je ne peux m'empêcher de penser à la technique utilisée surement très simple via Photoshop. En tout cas ça fonctionne et permet d'élever ce rock pas ultra révolutionnaire à un niveau supérieur.

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Grosse déception puisque l'album n'est écoutable nul part (mais Deezer propose un track by track commenté par le groupe...) alors que la musique a l'air prometteuse. En tout cas le visuel est une réussite. Un monochrome géométrique à souhait bien décliné en single (et en version nuit pour les remix).

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Comme l'album précédent Fear Fun, notre cher Père a opté pour une profusion d'éléments et de couleurs. Un "peinture-montage" sur le thème de la religion où les démons contrastent avec le fond rose pastel. On comprend dès lors pourquoi cet album de folk contient autant de musiques "explicit".

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Une œuvre au combien reposante grâce à son format de deux mégas musiques de 20 minutes chacune. Une seule pause donc dans ce voyage enivrant entre jour et nuit. La pochette ne laisse pas temps mort non plus avec une répétition très géométrique. Ce qui paraît être une entrée de temple maya ou autre se révèle surréaliste grâce à l'utilisation de seulement deux couleurs.

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Tu le sens le son électro bien lourd à base de gros beats ? Bon ok il n'y a pas que de ça dans Mask mais le mélange de certains genres est assez déconcertant et les mélodies les plus "hardcores" ne m'ont pas convaincu. En tout cas le visuel arrive à allier le rendu électro massif des compositions avec le thème du masque. J'aime bien les glitchs donc tout avis ne serait pas objectif. Mais c'est cool !

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La grosse surprise de cette édition. Pourquoi ? Parce qu'en voyant plusieurs fois la petite image pendant mes navigations je me disais "oh chouette un album de rap bien esthétique". Ouais. De loin avec ces couleurs, cette ambiance sombre et surtout ce combo bob+cigarette je m'attendais à du rap. Ô stupeur et tremblements Jim O'Rourke est un chanteur rock-folk qui m'aura donc bien fait tomber dans le panneau.

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Joanna a qualifié Spotify de "banane de l'industrie de la musique". Très bien on se basera donc sur l'écoute de quelques clips glanés sur Youtube. En soit, son style musical est un peu la courgette de la musique mais passons. L’œuvre utilisée pour illustrer Divers est étonnamment belle. Si la compo de loin semble bizarre et trop chargée, il faut vraiment y regarder de plus près pour s’émerveiller des couleurs, de la végétation luxuriante et de ses nuages surréalistes. On retrouve un peu le côté fantasy qu'évoque les mélodies de la chanteuse mais sans trop versé dans le sirupeux.

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Senscritique m'informe que c'est de la "house progressive, techno, leftfield, électronique et électro". J'aurais au moins découvert le terme leftfield même si ça ne me donne pas envie d'en entendre plus. Côté visuel, un style assez rétro avec cet effet négatif-néon et ce halo tout au fond. On pourrait résumer le visuel par une classe qui fait grève et se retrouve emporter dans un tube d'hypervitesse.