Cover COiL

COiL

J'avais commencé par faire un top, pensant naïvement arriver un jour à plus ou moins fixer mes préférences dans cette discographie abondante. En redécouvrant avec merveille une fois de trop un disque placardé trop vite dans le "seulement bien", il a fallu me rendre à l'évidence, c'était chose ...

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34 albums

créee il y a plus de 12 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

Transparent
7
1.

Transparent (1984)

Sortie : 1984 (France). Electronic, Industrial, Experimental

Album de Zos Kia et Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

Jhonn Balance fonde Zos Kia avec John Gosling et Min, avant d'être rejoint par Peter Christopherson, déjà croisé dans Psychic TV. Ils tournent et enregistrent sous les noms de Zos Kia et de Coil jusqu'à ce que Jhonn et Peter ne décident de ce consacrer pleinement à Coil. Cette collaboration est le premier enregistrement du groupe, expérimental et bruitiste. L'ambiance dérangée sur certains titres rappelle les premiers disques de Current 93, et "Rape" offre un bel un avant-goût de la suite.

How to Destroy Angels (EP)
6.4
2.

How to Destroy Angels (EP) (1984)

Sortie : 1984 (France). Industrial, Experimental, Electronic

EP de Coil

Vazkeizh a mis 7/10.

Annotation :

Initialement prévu comme face B de "Silence & Secrecy" sur le label de Psychic TV, le morceau prend du galon lorsque Balance & Christopherson quittent le groupe. Le titre en question, ambiant et subtil, est plutôt bon mais perd de son intérêt après écoute de "The Angelic Conversation" (où il est brillamment intégré et retravaillé), puis de la compil du même nom (où il est génialement remixé et ré-enregistré).

Pas grand chose à dire sur la face B, "Absolute Elsewhere" qui était prévue pour ne pas être écoutable et a connu diverses fortunes au gré des éditions.

Scatology
7.6
3.

Scatology (1984)

Sortie : 1984 (France). Electronic, Industrial, Experimental

Album de Coil

Vazkeizh a mis 9/10.

Nightmare Culture (EP)
7.4
4.

Nightmare Culture (EP) (1985)

Sortie : 1985 (France). Electronic, Experimental

EP de Current 93 et Sickness of Snakes

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

Les 2 compères accueillent Boyd Rice et deviennent Sickness of Snakes pour l'occasion. Leurs 3 morceaux ressemblent à ce qui se fait sur Scatology et Horse rotorvator, sans chant et avec quelques bruitages martiaux. Le 3ème morceau, "The Pope Held Upside Down", est une pièce bizarro-expérimentale très sympathique.

Il faut noter pour que Jhonn Balance est omniprésent sur le split, puisqu'il faisait également partie de Current 93 à l'époque, et que leur morceau n'est pas sur la réédition de 2011.

Dans l'insert cette réédition, Boyd Rice raconte la genèse du projet avec quelques super anecdotes :

Après avoir rencontré Sleazy puis Jhonn dans le milieu, Boyd se rendit à Londres pour visiter la ville et rencontrer les autres actrices & acteurs de la scène. Jhonn participant aux sessions d'enregistrement de Current 93, ils se dirent que se serait une bonne idée d'en profiter pour enregistrer quelques morceaux tous les 3, ce qu'ils firent. L'album était l'un des 1ers à utiliser le synthétiseur Fairlight (le 1er sampler) comme instrument principal, et il était très difficile à trouver en Angleterre, vu qu'il n'y en avait que 2, dont l'un était disponible à la location. Coup du Destin, il se trouvait que la personne l'ayant loué avant eux n'était autre que Kate Bush, que Jhonn & Sleazy adoraient (on les comprend), et qu'elle avait y laissé ses samples. Les bruits d'explosions ou bris de verre sont donc les siens (et ceux des cochons égorgés viennent de Coil).

Autres détails :
- Avant d'enregistrer les parties clavier, Sleazy s'échauffa avec une sonate complexe et Boyd découvrit que c'était un pianiste classique confirmé.
- Il y avait pour projet de faire un album entier, en engageant un orchestre symphonique à Calcutta pour une bouchée de pain, ce qui ne se fit pas pour diverses raisons.

The Unreleased Themes for Hellraiser: The Consequences of Raising Hell (OST)
7.7
5.

The Unreleased Themes for Hellraiser: The Consequences of Raising Hell (OST) (1987)

Sortie : 1987 (France). Electro/techno

Bande-originale de Coil

Vazkeizh a mis 7/10.

Annotation :

Il est bien regrettable que les studios aient préféré la bande originale de Christopher Young, bien plus consensuelle et commerciale (bien que tout à fait honnête), car ces thèmes refusés suintent le sadomasochisme et auraient accompagné à merveille nos amis cénobites dans leurs aventures. Le disque est un peu trop court pour faire totalement effet mais laisse un charmant arrière-goût et témoigne du potentiel cinématographique de la musique de nos compères.

Un mini-reportage de 20 minutes sur l'histoire du refus est trouvable sur Youtube.

Horse Rotorvator
7.9
6.

Horse Rotorvator (1986)

Sortie : 1986 (France). Electronic, Industrial, Experimental

Album de Coil

Vazkeizh a mis 9/10.

Gold Is the Metal (With the Broadest Shoulders)
7.4
7.

Gold Is the Metal (With the Broadest Shoulders) (1987)

Sortie : 1987 (France). Electronic, Industrial, Experimental

Album de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

Présenté comme un cabinet de curiosités de chutes de Horse Rotorvator et d'un peu plus encore, le disque trouve une cohérence inespérée et ressemble à un jumeau maléfique et difforme, aux pistes cauchemardesques d'où la ligne de chant s'efface et où les parasites s'agitent (un peu comme Bart et Hugo si vous avez eu la chance de voir cet épisode des Simpsons spécial Halloween). Mieux vaut y venir lorsque l'on a bien assimilé le groupe pour l'apprécier à son injuste valeur.

"This release is not the follow-up to Horse Rotorvator... but a completely seperate package - a stopgap and a breathing space - the space between two twins. Presented here are thoroughbreds that escaped the Horse Rotorvator - discarded shards, distortions, disappointments, scrambled and disassembled stages. Remnants of what once was. This record is a chance for us to release some otherwise placeless pieces of music."

Love’s Secret Domain
7.5
8.

Love’s Secret Domain (1991)

Sortie : juillet 1991 (France). Electronic, Industrial, Experimental

Album de Coil

Vazkeizh a mis 9/10.

Annotation :

Éloignant un peu le groupe de la musique industrielle, la folie acid house passe par Coil, portée par le single "The Snow", mais le disque propose d'autres choses plus intéressantes encore, notamment sur la version CD : un "Teenage Lightning" encore tout jeune, un "Dark River" tout en subtilité, une Annie Anxiety très inspirée sur "Things Happen", le magnifique thème de "Chaostrophy" ou encore le frénétique morceau éponyme.
Parfois considéré comme leur meilleur album, un passage obligé en tous les cas.

Stolen and Contaminated Songs
7.4
9.

Stolen and Contaminated Songs (1992)

Sortie : 1992 (France). Experimental, Electronic

Album de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

Ils refont un peu le coup de "Gold Is the Metal" avec cette collection de chutes de LSD, retravaillées, remixées et agrémentées d'autres matériaux inédits. Les morceaux n'étaient évidemment pas trop mauvais pour paraitre sur l'album, mais n'entraient pas dans son moule pourtant déjà bien biscornu. On retrouve son côté foufou acid, des versions alternatives, du jazz twinpeaksien, de l'ambient pas reposant, des chansons contaminées.

How to Destroy Angels
6.9
10.

How to Destroy Angels (1992)

Sortie : 1992 (France). Drone, Electronic, Industrial

Album Remix de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

Le groupe accueille un invité de marque en la personne de Steven Stapleton pour cette compilation dont le but est de hacher, mâcher, et déglutir des versions du morceau du même nom (paru sur l'EP du même nom). Balance par 3 fois, Christopherson par 2 fois (dont un "Remotely" fabuleux & angoissant), puis Mr. NWW livrent leurs visions, plus ou moins proches de l'originale, toutes apportant leur pierre à la lapidation des anges.

"Absolute Elsewhere" pour le coup est réduit à une seconde de silence.

Themes for Derek Jarman’s Blue (OST)
7.3
11.

Themes for Derek Jarman’s Blue (OST) (1993)

Sortie : novembre 1993 (France). Techno, Disco, Experimental

Bande-originale de Coil

Vazkeizh a mis 7/10.

Annotation :

2 titres courts mais intenses, complètement dans la veine acid house de Love's Secret Domaine. Le potentiel dansant est certain, mais on reste sur sa faim une fois les 5 minutes passées.

The Angelic Conversation (OST)
7.3
12.

The Angelic Conversation (OST) (1994)

Sortie : 1994 (France). Soundtrack, Ambient, Abstract

Bande-originale de Coil

Vazkeizh a mis 9/10.

Annotation :

Un peu méconnue dans la discographie et sortie 10 ans après sa composition, cette bande son du film éponyme insuffle beaucoup de grâce dans un dark ambient propre et apaisé, bâti sur l'EP "How to Destroy Angels". Les 14 sonnets de Shakespeare lus par Judi Dench aident particulièrement bien à orienter l'auditeur vers la lumière et à faire percevoir une beauté presque sacrée.

Backwards
7.3
13.

Backwards (2015)

Sortie : 9 octobre 2015 (France). Experimental, Electronic

Album de Coil

Annotation :

(le disque est paru en 2015 mais je le place ici, à peu près à la date où il "aurait dû" sortir)

Les avis divergent sur le bien fondé de cette sortie, repoussée de 10 ans environ, à l'initiative de Danny Hyde (lequel avait déjà travaillé sur le mixage et la production de plusieurs autres travaux du groupe). Ce dernier se justifie en invoquant des "issues with grey men" à l'époque qui auraient enterré la sortie, alors que de nombreuses voix arguent que le groupe n'était pas satisfait du résultat, et que de toutes façons les morceaux sont sortis ensuite (parfois très retravaillés) sur "The Ape of Naples" et "The New Backwards", qui, eux, ont l'aval de Peter Christopherson.

Au crédit du disque, on peut dire qu'il joue le rôle de "chaînon manquant" entre "Love's Secret Domain" et les "Musick to Play in the Dark" (même si là encore l'argument est discutable quand on considère les autres projets sortis dans l'intervalle). Musicalement on est plutôt encore du côté de LSD, enregistré dans les studios de Trent Reznor avec la production qui va avec. Les morceaux sont comme d'habitude très bons, mais les versions souffrent souvent de la concurrence avec celles sorties après.

Born Again Pagans (EP)
7.2
14.

Born Again Pagans (EP) (1994)

Sortie : 1994 (France). Electronic, Rock, Dub

EP de Coil et ELpH

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

Le glitch est un dysfonctionnement ponctuel, ici vénéré. En réalisant son existence durant le processus de composition, ils en auraient supposé qu'une entité extérieure ("astral/spectral/alien/non-Terrestrial/etc.") cherchait à s'immiscer et communiquer avec eux via leur musique. Cette entité, nommée ELpH, serait alors un membre improbable du groupe, mais membre à part entière.

Le premier titre est crédité à Coil, house débridée fermant la parenthèse LSD. Les 3 suivants, crédités à ELpH, sont eux curieux & ambiants, très Coilesques dans l'âme.

Worship the Glitch
6.8
15.

Worship the Glitch (1995)

Sortie : 1995 (France). Ambient, Experimental, Electronic

Album de ELpH et Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

Seconde "collaboration" entre Coil et cette mystérieuse entité nommée ELpH. Pour le coup, on passe au format LP. Le disque, ambiant et expérimental, est fort bon mais trop peu reconnu.

A Thousand Lights in a Darkened Room
7.5
16.

A Thousand Lights in a Darkened Room (1996)

Sortie : octobre 1996 (France). Electronic, Ambient, Minimal

Album de Coil et Black Light District

Vazkeizh a mis 9/10.

Time Machines
7.9
17.

Time Machines (1998)

Sortie : 26 janvier 1998 (France). Drone, Electronic, Minimal

Album de Time Machines

Vazkeizh a mis 9/10.

Annotation :

Jhonn et Peter changent encore une fois d'alias pour ce projet totalement hypnotique. Du drone acide et inquiétant, serpentant et s'allongeant sur des longues plages où nul endroit n'est sain sous un ciel merveilleux. À essayer sous stupéfiants ? Chaque morceau porte le nom de la substance sous laquelle il a été composé, possiblement sous laquelle il serait de bon ton de l'écouter. L'effet est déjà intense à jeun.

2017 sera l'année glorieuse de sa réédition au format vinyle, et le disque garde tous ses mystères.

Moon’s Milk (In Four Phases)
7.5
18.

Moon’s Milk (In Four Phases) (2002)

Sortie : janvier 2002 (France). Ambient, Experimental, Electronic

Compilation de Coil

Vazkeizh a mis 9/10.

Annotation :

Compile les 4 EPs sortis aux solstices & équinoxes de 1998, avec quelques bonus de circonstance.

Mars 1998 : Spring Equinoxe
Accouchée de Time Machines, la musique abandonne la camisole chimique pour des substances plus organiques. Le drone reste de mise sous la caresse d'une prêtresse païenne.

Juin 1998 : Summer Solstice
Si les nappes ambiantes restent flotter, on avance vers les étranges & envoutantes compositions des Musicks. La voix fait son grand retour, en spoken words puis en chant, aérienne & inaccessible, jusqu'à l'insolent "Warning from the Sun". Cachée en fin de piste, une version live de "Amethyst Deceivers" clos le disque.

Septembre 1998 : Autumn Equinox
Les vents de l'automne perturbent la beauté de l'EP précédent. Un peu plus de tourments, une Rose McDowall spectrale, des averses d'ambre regardent passer des nuages électriques. En clôture, une très belle version d'"Amethyst Deceivers" toujours, presque instrumentale, avec la ligne mélodique aussi entêtante que géniale.

Janvier 1999 : Winter Solstice
Lumière d'hiver, blanche & pure, à l'image d'un magnifique "Magnetic North" ambiant & mystique.
A noter que l'EP contient l'un des 2 uniques morceaux de Rosa Mundi, groupe formé de Rose McDwall & Jhonn Balance : "Christmas is Now Drawing Near". Le second se cache sur la compilation "The Final Solstice".

Bonus
Les 3 morceaux bonus sont la belle plus-value de la compilation. Fidèle à son habitude, Coil ne déçoit pas et offre des pièces magistrales, droniques et hantées.

N.B. : Il était prévu qu'une ultime compilation voit le jour, avec en plus des morceaux retravaillés, et qui porterait le nom "Moon's Milk (In Six Phases)". Malheureusement, Atropos en décidé autrement. Danny Hyde a sorti ce qui s'en rapproche le plus sous le nom "Moon's Milk in Final Phase". Bien entendu, ça ne porte pas le sceau d'approbation de Coil.

Astral Disaster
7.6
19.

Astral Disaster (1999)

Sortie : janvier 1999 (France). Ambient, Abstract, Experimental

Album de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Musick to Play in the Dark – Vol 1
7.9
20.

Musick to Play in the Dark – Vol 1 (1999)

Sortie : septembre 1999 (France). Ambient, Experimental, Electronic

Album de Coil

Vazkeizh a mis 10/10.

Musick to Play in the Dark – Vol 2
7.9
21.

Musick to Play in the Dark – Vol 2 (2000)

Sortie : septembre 2000 (France). Electronic, Ambient, Experimental

Album de Coil

Vazkeizh a mis 10/10.

Queens of the Circulating Library
7.2
22.

Queens of the Circulating Library (2000)

Sortie : 2 avril 2000 (France).

Album de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

Ce disque a la particularité de ne contenir qu'une unique piste de 50 minutes, ainsi que d'être le seul album du groupe dont Peter Christopherson est absent. Balance & Thighpaulsandra le remplacent par la mère de se dernier, laquelle se charge de réciter les paroles. La musique est ambiante et très minimaliste, dans un style qui ne déplairait pas aux amateurs de Charlemagne Palestine.

Coil Presents Time Machines (Live)
7.8
23.

Coil Presents Time Machines (Live) (2000)

Sortie : septembre 2000 (France).

Live de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

2 avril 2000, Cornucopia Festival, Londres
(Jhonn Balance, Peter Christopherson, Simon Norris & Thighpaulsandra)

Ce live est moins intéressant que le disque du même nom, jusqu'au 3ème morceau, "Chasms", où l'on retrouve sa beauté angoissante. Les 2 autres morceaux (dont une version raccourcie de "Queens of the Circulating Library", qui est sorti le même jour que le concert) sont moins corrosifs mais plutôt sympathiques.

Constant Shallowness Leads to Evil
6.2
24.

Constant Shallowness Leads to Evil (2000)

Sortie : septembre 2000 (France). Noise, Abstract, Experimental

Album de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

The Remote Viewer
7.8
25.

The Remote Viewer (2002)

Sortie : mai 2002 (France). Ambient, Experimental, Abstract

Album de Coil

Vazkeizh a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La version CD-R est sortie en 2002 pour être vendue lors de la tournée européenne, puis la version 2xCD est sortie en 2006 avec les parties 4 & 5 en plus (qui avaient été enregistrée en 2002 également).

Sans doute l'album le plus tourné vers le tribal ambient. Un drone mystique qui s'étend tout le long du disque, avec des sonorités divines & étranges qui progressent tranquillement, portées par un Mike York qui excelle à la cornemuse bretonne (love) et Cliff Stapleton à la vielle à roue. La transe atteint des sommets puis se calme. Superbe voyage.

Live Four (Live)
8.3
26.

Live Four (Live) (2003)

Sortie : mars 2003 (France). Industrial, Experimental, Electronic

Live de Coil

Vazkeizh a mis 9/10.

Annotation :

1 à 8 : 29 Octobre 2002, Flex, Vienne
9 & 10 : 27 Octobre 2002, Prague
(Jhonn Balance, Peter Christopherson, Ossian Brown & Thighpaulsandra)

Pour écouter les lives 1 à 4, l'idée est de commencer par le plus accessible et de continuer petit à petit vers un monde d'étrangetés et de perturbations. C'est l'ordre de sortie, donc décroissant. Il est tout aussi intéressant de comparer les versions de "Amethyst Deceivers", seul morceau commun à tous les lives, pour avoir une idée de la multitude de visage que pouvait prendre l'animal.

Ce live n'est pas trop déstabilisant, dans la mesure où la plupart des morceaux sont connus et joués "sans trop" de modifications, ce qui n'empêche pas bien sûr de magnifiques arrangements ("Amethyst Deceivers" pour n'en citer qu'un, "Ostia" pour n'en citer que deux), une ambiance pesante introduite d'entrée de jeu, des cris possédés, l'Univers devenant une maison hantée (le morceau qu'on ne repère pas à la 1ère écoute pour se rendre compte bien plus tard à quel point il est fabuleux), Johnn s’obstinant à ne pas vouloir être l’Élu, la musique qui tombe du Ciel pour un final qui réveille l'Enfer.

Live Three (Live)
7.4
27.

Live Three (Live) (2003)

Sortie : mars 2003 (France). Industrial, Experimental, Electronic

Live de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

6 Avril 2002, Teatro delle Celebrazioni, Bologne
(Jhonn Balance, Peter Christopherson, Ossian Brown, Cliff Stapleton & Mike York)

Peut-être le moins intéressant des 4 lives, ce qui n'en fait pas un mauvais disque pour autant, loin de là. Après une entrée placée sous le signe de l'occulte, le concert offre de jolis moments (comme ce "Cold Cell" poignant ou ce "Broccoli" qui me rappelle pourquoi c'est mon légume préféré), et part en roue libre sur les 3 derniers morceaux pour sombrer dans une transe noire.

Live Two (Live)
7.6
28.

Live Two (Live) (2003)

Sortie : mai 2003 (France). Industrial, Experimental, Electronic

Live de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

15 Septembre 2001, DK Gorbunova, Moscou
(Jhonn Balance, Peter Christopherson, Thighpaulsandra & Tom Edwards)

Délicieusement anxiogène, tout en retenue et en folie latente sur la plupart des morceaux (dont un "The Green Child" débarqué de nulle part qui donne la chair de poule), qui explose totalement et libère la bête sur "What Kind of Animal Are You?", puis se laisse mourir lentement.

Live One (Live)
7.3
29.

Live One (Live) (2003)

Sortie : juin 2003 (France).

Live de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

CD 1 : Cf. "Coil Presents Time Machines", c'est une réédition.

CD 2 : 17 juin 2000, Sonar, Barcelone
(Jhonn Balance, Peter Christopherson, Simon Norris, Thighpaulsandra & William Breeze)

Black Antlers
7.9
30.

Black Antlers (2006)

Sortie : 2006 (France). Electronic, Experimental

Album de Coil

Vazkeizh a mis 8/10.

Annotation :

La version CD-R est sortie en 2004, puis la version 2xCD est sortie en 2006, avec un autre enregistrement de "Wraiths and Strays" et 3 titres en plus.

Le disque a du mal à se faire accepter en tant que "vrai" album, se constituant d'inédits, raretés, lives et reprises (voire reprise de reprise), mais n'est certainement pas à négliger pour autant. Sorti en période trouble (séparation du couple Christopherson / Balance, énième plongée dans les substances illicites & poussée de barbe badass pour ce dernier), le disque et la tournée où il fut d'abord vendu rassurent sur la pérennité de Coil, et ce background n'est certainement pas étranger à la teinte inquiétante qui l'embrume, alors que paradoxalement il est considéré comme facile d'accès au regard de ses comparses.

L'incroyable "Wraiths and Strays" justifie l'écoute à lui seul.

Vazkeizh

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