De boxeur à réalisateur : John Huston

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Première immense oeuvre de John Huston, ce dernier démontre déjà tout son talent et savoir-faire avec Le Faucon Maltais, proposant l'archétype du film noir ainsi qu'une ambiance sombre, ambiguë et désespérée, emmené par un immense Humphrey Bogart.

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Second film de John Huston, In This Our Life lui permet de mettre en scène un drame familiale intriguant, porté par de passionnants personnages et d'immenses comédiens, Bette Davis et Olivia de Havilland en tête.

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Film de propagande comme Hollywood en a tourné beaucoup (avec de très belle réussite comme Chasse à l’homme de Lang ou Lifeboat d’Hitchcock), Griffes Jaunes évite de tomber dans la lourdeur et, malgré un petit côté manichéen (notamment dans la vision des Japonais, le film est mis en scène peu de temps après l’attaque de Pearl Harbor), il n’insiste pas vraiment dessus, se concentrer sur l’intrigue et les rapports entre un génial Humphrey Bogart et Astor.

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John Huston propose un documentaire intéressant et terrifiant relatant la vie des soldats sur les îles Aléoutiennes, montrant bien l'horreur des conditions de vies et du contexte de guerre, tout en mettant en avant le courage de ces hommes.

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En mettant en scène le documentaire La bataille de San pietro, John Huston propose une oeuvre forte et sans concession sur l'horreur de la guerre, où il ne cache rien et met en avant ce qu'est vraiment cette horreur et à quel prix se trouve la conquête de la liberté.

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Un documentaire vraiment intéressant dans son approche des blessés de la guerre, ici psychologiquement, et Huston va mettre en avant cette vie-là et le travail des médecins, et ce avec brio malgré quelques légères maladresses.

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John Huston propose avec Le Trésor de la Sierra Madre une oeuvre aussi sombre que désespérée, puissante et surtout intense, où il sonde l'âme humaine et en dresse un tableau effrayant, bénéficiant d'ailleurs de remarquables comédiens.

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Si ce n'est ni l'apothéose du couple Bogart/Bacall, Le Port de l'Angoisse et Le Grand Sommeil ayant ma préférence, ni même du tandem Bogart/Huston, c'est tout de même un très bon film noir, emmené par une très bonne qualité d'écriture, une ambiance étouffante et d'excellentes interprétations.

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John Huston propose avec We Were Strangers une oeuvre injustement méconnue, une vision tragique et forte de la révolution face à la dictature, dotée d'une grande qualité d'écriture et de mise en scène, sachant autant émouvoir que faire réfléchir.

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Dix années après Le Faucon Maltais, John Huston propose à nouveau une perle du film noir, intelligent, sombre, passionnant et humain où l'on ressent toute la froideur de la nuit et l’ambiguïté des âmes décrites.

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John Huston propose avec La Charge Victorieuse une étude de la psychologie d'un soldat au plus près des batailles mais, notamment à cause d'un charcutage des producteurs, peine à réellement créer une atmosphère prenante et faire ressortir un quelconque attachement envers le protagoniste.

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African Queen se révèle être un grand et beau film d'aventure, comme seul l'âge d'or hollywoodien savait en produire, et celui-là, emmené par deux grands acteurs et la maestria de John Huston, est assurément l'un de ses meilleurs.

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John Huston propose avec Moulin Rouge une retranscription de la vie de Toulouse-Lautrec parfois maladroite mais prenante et d'une infinie tristesse où l'on suit dans un magnifique Paris de la belle époque, le spleen d'un artiste en mal de vivre.

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John Huston propose avec Plus fort que le Diable une oeuvre assez décevante, où il ne sublime que trop rarement un scénario pourtant intéressant et semblant parfait pour lui, tandis qu'il se perd parfois dans tous ses personnages et les genres abordés.

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Une adaptation habitée du célèbre roman de Melville qui porte la patte de John Huston et qui retranscrit très bien la fascination pour l'océan et la noirceur humaine à travers cette quête désespérée et suicidaire de traquer Moby Dick.

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En mettant en scène Dieu seul le sait, John Huston aborde avec justesse l'armée et la religion, n'hésitant pas à les mettre sur un même pied d'égalité, pour mieux en faire ressortir réflexion et émotion, montrant à nouveau tout son talent et intelligence et dirigeant deux formidables comédiens.

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Si ce n'est pas forcément un film majeur et reconnu de John Huston, c'est néanmoins une oeuvre, agréable, plaisante à suivre et forte intéressante malgré ses quelques maladresses où le réalisateur américain mêle aventure, exotisme et choc des cultures, bénéficiant d'une excellente qualité visuelle et de très bonne interprétation.

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John Huston met en scène, avec Les Racines du Ciel, une oeuvre plutôt intéressante, avec quelques magnifiques paysages et un cadre agréable mais assez plombante, parfois trop bavarde et jamais vraiment transcendante, avec en plus des choix douteux de comédiens.

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John Huston propose avec Le Vent de la Plaine une œuvre intéressante, parfois plaisante, grâce à son contexte et son alternance des tons qui fonctionne plutôt bien, mais frustrante tant elle aurait pu prétendre à mieux, notamment dans les thèmes abordés et l'émotion proposée.

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En mettant en scène The Misfits, John Huston propose une oeuvre aussi âpre que crépusculaire, souvent triste et mélancolique où de formidables comédiens vont donner vies à leur personnage, notamment Clark Gable et Marilyn Monroe dont ce sera la dernière fois qu'on les verra au cinéma.

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En mettant en scène une partie de la vie de Freud, John Huston va surtout s'intéresser à l'homme, sa pensée ou encore ses travaux, sachant le rendre passionnant et en tirer une oeuvre complexe, non sans défaut mais intelligente, bien écrite, bien interprétée et parfois même touchante.

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Si l'idée de base était plutôt bonne, elle ne tient malheureusement pas la durée et finalement John Huston peine à convaincre et laisse une oeuvre légère et un minimum efficace mais qui laisse beaucoup de regrets vis-à-vis de son potentiel.

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John Huston propose avec La Nuit de l'Iguane une œuvre intéressante, parfois intense et très bien écrite, pêchant légèrement par son manque de sensation mais étant portée par de remarquables comédiens.

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Une adaptation qui manque d'intelligence et de recul vis-à-vis de la Bible et qui ne dépasse pas le cadre de la production pharaonique, magnifiquement reconstituée mais manquant cruellement d'âme, de passion, d'intérêt et de scénario. Un beau livre d'images mais totalement vide et superficiel malgré une richesse inouïe dans ce qui sert d'inspiration.

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Bien que trop long, trop foutraque et inégal, ce faux James Bond contient tout de même quelques moments vraiment hilarants, de très bons comédiens et un charme typique de ses années de tournages qui se révèle parfaitement retranscrit.

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John Huston propose avec Reflets dans un œil d'or un exercice de style aussi brillant que passionnant et troublant, où il dévoile peu à peu les pièces de son puzzle freudien et démontre une grande maîtrise, ainsi qu'une réelle audace, derrière la caméra, avec des comédiens le lui rendent très bien devant.

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Avec Davey des grands chemins John Huston propose une oeuvre légère et surprenante, rarement transcendante mais agréable à suivre, notamment grâce à son humour et son ton optimiste, faisant oublier quelques failles et maladresses.

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C'est une immense et magnifique oeuvre que propose John Huston avec A Walk with Love and Death, abordant l'amour et la liberté d'un couple dans le contexte violent de la guerre de Cent ans, et il le fait avec autant d'émotion que de poésie, d'intelligence, d'intensité ou encore de puissance.

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Une oeuvre qui est loin de laisser indifférent où, à nouveau, John Huston montre tout son savoir-faire et La Lettre du Kremlin est aussi ambitieux que réussi, nous emmenant avec ambiguïté et réalisme dans un monde d'espionnage qui fait froid dans le dos...

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Passer des mains de John Huston à celles de Richard Fleischer, The Last Run bénéficie d'un omniprésent et solide George C. Scott, ainsi que d'une ambiance désenchantée pour pallier une écriture parfois maladroite.