Expérimental/Essao

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Ferme les yeux, brise le vernis, dégrade ton image lisse et propre… trouve la machine !

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Après un massage, une jeune fille voit ses perceptions modifiées : la différence entre objectif et subjectif s'abolit et l'univers qui l'entoure fond en elle comme elle se fond elle-même dans le monde extérieur : ses terminaisons nerveuses se transforment en carrefours aux étonnantes couleurs.

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Le film tisse un ensemble poétique d'histoire reliant le passé Antique et le présent de la Chine. Au travers d'une installation architecturale, le film explore le mouvement de différentes personnes entre les pays ou continents qui méditent sur leurs voyages inachevés.

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Maintenant, tu regardes cette étrange créature, assise près d'un étang pour connecter avec la nature. Ses traits sont des plus obscurs. La marche métamophotique d'Orpheus au travers des terres perdues et retrouvées. Suivi par d'étranges pensées et souvenirs. Suivi par ma main.

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Voici un poème hypnotique au sens le plus « Dwoskinien » du terme, c'est à dire une observation minutieuse, passionnée et amoureuse des détails.

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Cinq hommes, cinq membres d'une « société » regardent pendant trois nuits, sous la houlette d'un « secrétaire », 308 « documents » filmiques de la vie d'une « personnalité problématique » dont, au final, on ne saura rien. Ils doivent leur trouver un ordre, donc un sens. Nous ne verrons que seize de ces documents. Le film débute avec la fin de l'un d'entre eux et de la deuxième nuit. La troisième commence. L'absurdité de la mission, comme la menace de mort qui pèse sur l'existence des personnages, assis dans le théâtre nocturne d'une immense salle, sont données d'entrée de jeu. Nous apprenons dès le début que les jurés, qui l'ignorent, seront tous exécutés à la fin, comme leurs prédécesseurs.

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Deux oiseaux tombent amoureux. La femelle pond un oeuf. Mais le destin frappe à leur porte.

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Qu’est-ce que la pornographie? Pourquoi est-il plus immoral de montrer des actes sexuels plutôt que des meurtres? Qu’est-ce que la transgression ou l’indécence? Et qu’en est-il de l’obscénité? Faut-il limiter la liberté d’expression?

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Le film s'inspire du culte du purgatoire à Naples. C'est une errance faite de rencontres, de lieux sacrés, d'histoires vécues, de témoignages et de rêves, une immersion dans le questionnement immanent au culte ; nous devons savoir que nous avons existé. L'âme du purgatoire est un habitant de ce monde. Le mort anonyme, qui paraît en rêve et erre ainsi parmi les vivants ; l'inconnu croisé dans la foule ; le regard du défunt immortalisé en photo. L'Autre. L'un des autres, chacun de nous. Je suis un habitant de ce monde. Je suis l'un des autres.

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"Réalisé par un jeune aventurier de 21 ans, Limite fait dériver pendant deux heures ses personnages aux confins du monde, dans les immensités lyriques de terres vierges et de mers étincelantes. Avec un extraordinaire appétit de cinéma, Mario Peixoto enchaîne les trouvailles et les acrobaties pour donner du souffle et du mouvement à une errance dramatique où il filme le tourment de ses personnages, comme dans un rêve, sur des airs de Satie, Ravel ou Debussy." Laurent Rigoulet

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La méditation de T.Fleisch sur la relation film/corps humain commence alors qu’il créé des entailles dans sa propre peau et presse des morceaux d’amorce sur ses plaies. Du sang supplémentaire a été ajouté goutte à goutte à la surface du film à l’aide d’une seringue. Le sang créé une bande-son optique qui participe à l’immersion du spectateur dans le flot de sécrétions corporelles.

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Le film Begotten n'est pas facile d'approche, car il est totalement exempt de dialogues et présente des symboles culturels implicites, mais difficilement perceptibles. Ceci étant dit, le film fait de nombreuses références aux mythes religieux et païens.

Begotten semble ainsi mettre en scène au travers d'une poésie macabre, la naissance du Monde et l'apparition de la vie.