Transmettre son amour du jeu vidéo à un néophyte, possible ?

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Tout a commencé ici, Mars 2013, le coup de cœur est encore à l’heure d’aujourd’hui inexplicable, mais alors que ma femme se contentait de me regarder jouer jusqu’alors, tout a changé avec CE JEU, Streets Of Rage 2. A mi-chemin entre l’impression que Dieu me faisait signe que c’était la bonne et l’opportunité de ne plus jouer tout seul à mon jeu préféré, nous nous sommes lancés dans l’aventure avec la compilation des 3 épisodes.

Pourquoi la mayonnaise a prise avec SoR ? La simplicité du gameplay je pense, certains fadas essayent de faire jouer leurs compagnes néophytes à des FPS, ce qui implique de gérer l’espace 3D, les déplacements, la visée, les touches… un cauchemar. Ici on a des déplacements simples et 3 boutons à utiliser. Peu de réflexion, ce qui facilite la jouabilité à l’instinct, et une marge de progression extrêmement rapide. L’effet pervers c’est que nous sommes restés quelques mois à ne jouer qu’à Streets Of Rage, impossible de la déloger d’un jeu dans laquelle elle jouait avec beaucoup d’aisance.

Et c’est pas avec le prochain jeu que ça va s’arranger.

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Devant mon grand attrait pour la licence de Capcom et après avoir franchi le pas avec Streets Of Rage, elle a voulu se lancer dans la maitrise du Hadoken. Sa patience a été rudement titillée, la maitrise des 3 coups spéciaux (Hadoken, Tatsumaki, Shoryuken) a été longue, je me suis rendu compte que des choses évidentes pour moi ne l’étaient pas pour un néophyte, par exemple le moment où il faut appuyer sur « Poing » après la manip du Hadoken ; en bref, le mode Training de Street Fighter a mis notre couple en péril. Les choses se sont encore compliquées lorsque l’on a du appliquer la pratique après la théorie. Savoir faire des coups c’est bien, les appliquer en combat c’est une autre histoire. Elle a finalement trouvé un intérêt au mode Arcade qu’elle a refait pas mal de fois, mais ça s’est arrêté là.

Là encore, pas de 3D, pas de caméra à gérer, on va droit à l’essentiel, le joueur néophyte se concentre ainsi sur l’action et rien d’autre. J’ai essayé d’attaquer avec le 4, mais le jeu inclut trop de systèmes différents, entre les Focus, les EX, les Super et les Ultra c’était le merdier ; le gameplay plus rudimentaire de SFII était plus approprié. Nous sommes revenus sur le 4 récemment et j’ai réussi à lui faire sortir des phases comme cHP -> EX Tatsu -> U2 avec Sakura, j’étais fier, mais même problème qu’avant, ce qui se place facilement en Training se place largement plus difficilement en situation, devant la frustration, on a abandonné Street à tout jamais.

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J'ai fait le con.

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Après un Halo qui avait mené à 3 minutes de « MAIS JE COMPRENDS RIEN J’ARRIVE PAS A ME DEPLACER DANS CE JEU DE MERDE », j’ai décidé de continuer à éviter tout ce qui touchait à la 3D. Oendan 2 m’a permis d’expérimenter l’attrait des casual gamers pour les rythm games mais aussi la grosse frustation de ne pas réussir à passer une musique après 15 essais et de vouloir lancer la console en hurlant (le facteur Die & Retry commence tout juste à rentrer à l'heure où j'écris ces lignes). Au commencement le 1er morceau du mode Facile était un mur infranchissable, elle est finalement parvenue à aller jusqu’à entâmer le mode Difficile, une belle fierté.

Ici elle expérimentera plus tard le choc de la « perte de niveau » qui survient lorsque l’on fait une longue pause dans un jeu. Choc qui est à peu près similaire au moment où un enfant apprend que le Père Noël n’existe pas.

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Sur notre lancée musicale, nous avons attaqué Rock Band. Ma batterie prenait la poussière et ce fut l’occasion pour moi de m’y remettre, de son côté, elle a opté pour le micro, qui évite toute prise de tête en permettant de s’amuser sur ses morceaux préférés. Fan des Beatles, je l’ai appâtée avec The Beatles Rock Band, mais c’est avec le premier épisode et son répertoire bien fourni que notre tournée mondiale a débuté. L’expérience fut tellement plaisante qu’on est passé par la case DLC pour étoffer le répertoire, on continue aujourd’hui à jouer à Rock Band 3 qu’on a chopé il y a quelques mois.

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Jamais deux sans trois, j’ai décidé de lui faire tester les bongos de la collab Nintendo/Namco. Ce fut l’expérience la moins significative de ces trois jeux musicaux, malgré le fait que le concept l’ait séduit, le manque d’objectif et la pauvreté du repertoire (forcément, face à Rock Band) ont finalement mené à une lassitude rapide. On ressort le jeu une fois tous les 3 mois pour une petite demie-heure, mais rien de plus.

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DOBUTSU NO MORI ! Le premier jeu qu’elle a saigné. A la base, la maline se foutait de ma gueule, me voir, moi grand garçon, excité par la sortie d’un jeu dans lequel on vit dans un village peuplés d’animaux mignons était pour elle une source de vannes intarissable. Elle a néanmoins tenté de franchir le pas après m’avoir offert le jeu. Elle l’a au final plus saigné que moi, le journal de bord de la 3DS indique quelque chose comme 450h cumulées. Elle s’est totalement prise au jeu, s’est occupée de fleurir le village, de copiner avec les habitants, d’aller chercher des QR Code sur le net pour avoir des tenues pour son avatar... bref c’était une publicité Nintendo à elle toute seule.

L’engouement fut tel qu’elle s’est liée d’amitié avec deux villageois, Ethan (un pingouin) et Crakos (une grenouille). Il y a quelques semaines Ethan a déménagé sans prévenir et lui a envoyé une photo de lui avant de partir, elle n’a plus retouché au jeu depuis.

J’ai pu ici mieux comprendre le succès faramineux d’Animal Crossing, c’est un jeu au gameplay enfantin mais avec un game design parfaitement huilé, un jeu qui plait aux otakus pour son côté collection de tout et n’importe quoi, objets Nintendo inclus et aux casual gamers pour l’aspect récréatif au sens premier du terme, on se prend pas la tête dans Animal Crossing, on fixe soi-même ses objectifs.

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Dead Or Alive fut une sorte de parfait compromis entre le côté baston de Street Fighter II qui lui plaisait tant et l’accessibilité du gameplay qu’elle avait expérimenté avec un Streets Of Rage. Attention je parle bien d’accessibilité. En première lecture du gameplay, DoA offre une expérience bien moins frustrante qu’un Street Fighter par exemple, on peut faire du button mashing et arriver à des choses sympathiques, on peut faire des prises spectaculaires avec un bouton… et c’est ce qui lui a plu ici. Elle s’en foutait de faire du beau jeu, elle voulait juste se défouler en tapant sur un vieux chinois ou une catcheuse blonde au bonnet E. On a donc évité l’apprentissage des contres ou des projections à arc de cercle, les bons vieux combos PPP ou PK suffisaient pour qu’elle s’amuse.

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Mario Kart est une valeur sûre, nous avions déjà jouer à Double Dash par le passé mais l’expérience n’était pas assez significative (mode 2 joueurs sur un Kart, elle lançait les objets). Séduite directement par cette mouture 3DS, elle a par la même occasion réalisé ses premières parties Online contre des joueurs du monde entier, et par la même occasion eu ses premières crises de rage face à la frustration de se bouffer une carapace bleue devant la ligne.
Ici j’ai compris le virage qu’a pris Nintendo avec Mario Kart depuis l’opus Wii sur lequel j’ai tant chié. On avait aussi joué à Mario Kart 64 et elle n’avait été que peu séduite, pareil pour l’épisode DS, c’est vraiment le 7 qui a crée un déclic. Alors certes les anciens gueulent depuis bientôt 10 ans parce que le côté skill est de moins en moins mis en avant, mais on a largement gagné en convivialité, et pour un jeu qui se joue surtout Offline, c’est primordial.

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Luigi’s Mansion 2 fut le premier « long » jeu qu’elle a fini. Vous remarquerez peut-être qu’à cette époque le saut de la 3D pure (Caméra libre) n’est toujours pas franchi, l’open-world n’est vraiment pas à l’ordre du jour. Ce deuxième opus des aventures du poltron italien était l’occasion de marier une aventure longue sujette à l’exploration avec un gameplay assez simple. Là encore je me suis rendu compte du pouvoir de Nintendo sur les joueurs peu expérimentés, un gros succès. Je me suis quand même retrouvé face aux désormais célèbres « J’VAIS OUUUUUUUUUUUUUU », qui parfois surviennent 3 secondes après qu’elle soit entrée dans la pièce. L’axe de progression rectiligne du BTA a laissé de sales habitudes qui mettront du temps à s’effacer.

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Continuant de jouer à Streets Of Rage depuis un an sans se lasser, on a néanmoins tenté d’aller voir ailleurs, non pas pour voir si l’herbe était plus verte car on savait que non, mais pour changer un peu. Je n’avais jamais pris Scott Pilgrim à cause de son absence de mode Online et parce que ça me faisait chier d’y jouer tout seul, une promo sur le Xbox Live était du coup l’occasion de s’y mettre tous les deux. De plus son grand amour pour le film l’a aidé à franchir le pas, les jeux à licence c’est parfois/souvent de la merde, mais ça peut être une porte d’entrée vers le jeu lorsqu’on est pas du tout attiré par cet univers. L’expérience fut finalement mitigée, le gameplay évolutif nous a captivé et était une motivation pour level up et aller plus loin, mais l’action beaucoup trop bordélique et le manque de précision des hitbox a fini par nous saouler et petit à petit nous avons repoussé nos sessions jusqu’à ne plus y jouer.

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Là on est face à un cas d’école. Sonic Shuffle est un jeu chiant, c’est un secret pour personne et pour un party-game c’est un comble, mais à l’époque j’y avais toujours trouvé un intérêt, un poil subjectif je l’accorde. Faute d’un Mario Party dans ma collection, nous avons lancé le jeu de SEGA, pour au final ne meme pas finir le premier plateau, il me semble qu’au bout de 3 tours c’était bouclé, le jeu était rangé. La déchéance de SEGA à ses yeux ne faisait que commencer, j’ai très vite appris que les jeux SEGA sont faits pour… les joueurs SEGA, mais pas pour elle.

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Et je confirme et signe avec Sonic & Sega All Stars Racing, à la fin d’une course j’ai eu le droit à un “IL EST NUL CE JEU J’PREFERE LARGEMENT MARIO KART” qui m’a fait grincer jusqu’au fond des entrailles. C’est ce que j’évoquais tout à l’heure, Mario Kart a changé, ce qui a provoqué la grogne des gamers, mais a gagné en convivialité grâce entre autres à un équilibrage des objets. Sonic & Sega All Stars Racing c’est tout l’inverse, les objets ne servent à RIEN tellement ils sont nazes et une fois que le premier s’est sauvé du peloton on ne le revoit plus jamais, ça bouffe UN POIL le fun. Moi qui clamais jusque-là la supériorité du jeu de SEGA sur la série historique de Nintendo, j’ai compris que dans l’optique du multi offline, l’essence de ce type de jeu, All Stars Racing ne valait pas grand chose. Depuis lors, alors même que j’adore ce jeu, je n’y ai plus retouché, parce qu’à choisir, je préfère me faire un Mario Kart à deux plutôt que de me faire des TT en mode RoXoR tout seul sur SSART.

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Essayant désespérément de sauver ma licence phare à ses yeux, j’ai décidé d’essayer Sonic 2, qui grace au Spin Dash permet de se sortir de situations merdiques plus facilement, à l’inverse du premier épisode. C’est de la 2D, donc il n’y a pas à chercher où aller, Sonic a une réputation de jeu où il faut soit-disant « ALLER TOUDROI ET SPAMMER A », ça ne pouvait qu’aller. Et bien non. A la moitié d’Emerald Hill Zone Act 1, elle a lâché l’affaire. Plus tard en discutant de la rivalité Sega(Sonic)/Nintendo(Mario), elle m’a expliqué qu’à ses yeux elle ressentait le potentiel des jeux SEGA et qu’une fois dans le truc ça doit être génial, mais que cet univers était largement moins accessible et moins grand public. Face à un Mario qui court et qui saute, Sonic demande de gérer la vitesse du hérisson, de jouer avec la physique sur les pentes et les loopings, d’accéder aux Special Stage bien chauds aussi… plus tendu.

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Contrairement à ce qui a été dit au-dessus, elle a finalement trouvé un jeu SEGA qui lui disait : Crazy Taxi. Malgré quelques petites galères au début et une difficulté à maitriser le Crazy Drift, elle s’est amusée sur le jeu au point de continuer l’expérience sur la version Android. C’est je pense le côté récréatif et pas prise de tête qui l’a séduit, rien n’est punitif dans Crazy Taxi, on peut se taper un camion de face et repartir en 1 seconde. De plus, le système de scoring arcade n’est pas frustrant puisqu’il n’y a pas d’objectif prédéfini à remplir, le jeu s’arrête lorsqu’il n’y a plus de temps et c’est tout. L’arcade SEGA s’est donc avérée être une formule efficace, mais je n’ai pas retrouvé de jeu qui la captive autant pour confirmer l’hypothèse, d’autant que certains jeux arcade de SEGA, comme OutRun, s’avèrent beaucoup plus frustrants, car il y a un objectif clair à atteindre. Possédant depuis peu une Wii U, je vais essayer de me choper la compil House of The Dead sortie sur Wii, le côté ludique des pistolets couplé au fun de l’arcade devrait faire son petit effet, on verra bien.

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Sur N64, elle eut à faire le choix entre Donkey Kong 64 et Super Mario 64, c’est sur le premier que nous nous sommes finalement penchés, non pas qu’elle trouvait le jeu phare de la N64 merdique, mais Donkey Kong lui semblait plus intéressant et plus fun.

NOUS Y SOMMES, le bond vers un jeu totalement 3D, tant dans le graphisme que dans le gameplay. Les débuts furent très compliqués, la tension était parfois palpable, à tout moment le mauvais mot pouvait mener à un remix du Jour d’Après à l’échelle de l’appartement. Les séances sous-marines lui ont fait péter un cable, devant le côté critique de la situation nous avons conclu un marché où je m’occupais des parties aquatiques. Après quelques heures sur ce jeu à la difficulté tout de même corsée, elle s’en est finalement très bien sortie, particulièrement lors des combats de boss, très forts en émotion (dans ces moments-là je suis un peu dans la peau d’un démineur).

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Enorme coup de cœur sur Final Fight. Possédant la version GBA, on a pas pu y jouer à deux, elle s’en est donc chargée seule et a finalement défoncé le jeu en une soirée en mode Easy (mode qui porte pas forcément bien son nom). Après tout ce temps le genre BTA ne la lasse toujours pas et confirme sa réputation de « genre accessible », 8 directions et 2 boutons, ça va droit au but. Pour cette raison je vais chercher à découvrir des BTA auxquels je n’ai jamais joué, ayant maintenant une partenaire de coups de savate parfaitement formée, on verra là aussi ce que ça donne.

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Après lui avoir rabattu les oreilles pendant 1000 ans avec Shenmue, elle m’a finalement demandé de l’essayer. L’expérience fut plus fructueuse que prévu, Shenmue étant un jeu au gameplay un poil bancal et au rythme un poil lent, c’est LOIN d’être le jeu que l’on conseille à un joueur débutant qui veut du récréatif. Et pourtant, elle qui est si difficile, a apprécié. C’est bien la preuve que ce jeu est extraordinaire, il est à l’inverse total de ce que j’ai pu lui faire essayer jusqu’à présent, et pourtant elle y a trouvé un intérêt. C’est risqué, je conseillerais pas à n’importe qui de lancer un Shenmue pour attirer des foules néophytes, mais en expliquant bien le concept je pense qu’il y a moyen de transmettre ce qu’il y a d’extraordinaire dans ce jeu.

Avec l’arrivée de la Wii U à la maison nous n’y avons trop rejoué, mais il ne fait aucun doute que l’on finira par s’y remettre, sur le long terme, reste à voir si ça ne va pas la saouler. Car mine de rien, on peut constater qu’à part Luigi’s Mansion 2, aucun jeu « long » n’a pas fini par la lasser.

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Carton plein, première expérience Wii U, le jeu remplit totalement ses fonctions. Le jeu tout en entier peut être joué à deux (hormis pour le Time Trial), ce qui le rend parfait pour une configuration de couple. On s’est tapé toutes les coupes à deux et on continue aujourd’hui de jouer Online en split screen. Mario Kart 8 est tellement bien équilibré qu’elle me met parfois des raclées et les réactions face à certains twist de fin de course sont vives, ce jeu c’est la putain d’éclate à deux. Si tu veux que ta meuf joue avec toi, va acheter un pack MK8 maintenant, je vois pas comment ça ne peut pas marcher.

C’est juste dommage que les écrans soient splittés (tant sur le Pad que sur la TV) lorsque nous jouons à deux, un écran dédié pour chacun aurait été largement plus judicieux pour apprécier pleinement le mode deux joueurs.

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Le fameux cas Ocarina of Time !

OoT est un jeu que je n’aime pas des masses, je reconnais ses qualités, mais ses défauts me font criser, et malgré plusieurs tentatives, j’ai plusieurs fois lâché l’affaire et supprimé ma sauvegarde pour finalement ne plus jamais y revenir. Ce manque de patience est sûrement du au fait que j’ai attaqué la série avec The Wind Waker qui est nettement plus facile, du coup me retrouver face à un jeu où l’on cherche parfois pendant 2h où aller m’a fait péter une pile.
Téméraire jusqu’à l’os, je lui ai proposé d’essayer de faire OoT 3D, ce dernier ayant la réputation d’être moins chiant grâce au Super Guide, je me suis dit que c’était peut-être l’occasion de combler cette lacune qui me hante depuis 2003. Là encore, malgré des débuts très compliqués, l’aventure se passe plutôt bien. On vient d’attaquer le Temple de l’Eau, donc je pourrai affirmer que tout se passe VRAIMENT bien si la console n’a pas volé avant la fin de ce donjon maudit.

Dans tous les cas, OoT lui aura permis de se familiariser totalement avec un jeu au gameplay 3D, les lacunes présentes à l’époque de DK64 ont totalement disparu. Elle vit l’histoire à 100% et abandonne de moins en moins face à la difficulté, en résulte pour reprendre ses mots, « une grande satisfaction » lorsqu’elle parvient à son but. Je pense qu’elle arrivera au bout, ce sera le deuxième long jeu qu’elle finira, encore un jeu Nintendo. Reste à savoir si Nintendo a vraiment un don pour captiver les néophytes, ou si j’ai malgré moi crée une pro-tendo.

MAJ 19/10/2014: Au final les temples se sont enchaînés sans encombre, à force d'assimiler les mécanismes, la progression a été très fluide, bien plus que je ne l'aurais cru, du fait de mon expérience passée sur le titre. Le combat final contre Ganondorf puis Ganon fut et restera un grand moment. Lors du combat contre Ganondorf, le stress fut un à son apogée, elle affrontait là LE responsable de tous les maux provoqués dans le royaume d'Hyrule. Après un combat très rapidement bouclé et un stress qui descendait tout doucement, Ganon est arrivé. Et là ça n'a pas été la même histoire, je crois que la console a volé, sur une courte distance certes mais elle a volé. Sur ce rude combat elle a découvert que parfois il faut arrêter d'insister et réessayer le lendemain pour y arriver du premier coup.

Ocarina of Time fut un succès donc, qui lui a donné envie de découvrir un univers dans lequel elle est parvenue à se plonger totalement.

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Hyrule Warriors c'était notre grosse grosse attente, parce que c'était le premier jeu que l'on découvrait totalement ensemble. Il y avait certes eu Mario Kart 8 avant mais un Mario Kart reste un Mario Kart.

Toutes les conditions étaient réunies pour que la sauce prenne: Un jeu de bourrin qui nécessite peu de réflexion, un jeu bourré de fan-service dont elle serait partiellement sensible grâce à son périple sur Ocarina of Time, un mode coopération offline extremement confortable... bref on s'attendait à passer un très bon moment.

Actuellement, un mois après l'achat, nous en sommes à environ 120h de jeu, dont 80/90h en coop. Il y a eu 2 périodes bien distinctes dans notre expérience:

La premiere partie, qui a concerné les 40 premieres heures environ, fut celle où nous avons découvert toutes les coutures du jeu. Joueur aguerri, j'ai assez vite pris mes marques entre le gameplay, le système d'upgrades et autres subtilités. De ce fait, inconsciemment, je faisais mon truc et elle me suivait sans forcément comprendre tout, je lui indiquais donc où aller sans qu'elle comprenne forcément ce qu'il se passe, l'action sur le champ de bataille vraiment bordélique et la lisibilité sur le GamePad ne l'ont pas aidé.

Le plus gros problème était celui de l'orientation dans la zone de jeu, souvent sur OoT, elle prenait le temps de bien comprendre où aller et j'étais là pour éviter qu'elle se perde. Ici sur Hyrule Warriors, on a pas le temps de prendre son temps, on est sans cesse encerclé par des centaines d'ennemis et nos alliés décérébrés crèvent en un claquement de doigt.

Pour pallier à ce problème, elle a commencé une deuxième sauvegarde, en jouant seule, pour tout reprendre du début et bien cerner tout ce qui clochait. Comme dit précédemment, le soucis majeur était la carte, qui est juste indispensable dans ce jeu pour se diriger et comprendre ce qu'il se passe TRES RAPIDEMENT. Une fois cet outil maîtrisé, elle est passée dans une sorte de mode berserk où elle a retourné le jeu dans tous les sens. Maintenant elle gère l'esquive, cancel ses coups, me donne des directives ET m'engueule quand on a foiré le rang A à cause de mes lacunes en défense, c'est juste fou.

Après plus d'une centaine d'heures de jeu, on s'est inévitablement lassé car le jeu n'est pas un exemple de diversité, mais on continue d'y jouer énormément juste pour le plaisir qu'il nous procure. Les MAJ et les DLC ont et vont raviver notre intérêt pour le jeu durant plusieurs mois.

Annotation :

Notre prochaine aventure fantastique. Comme pour OoT 3DS, il y a de grandes chances que je ne touche que très peu à ce remake, tant j'arrive à vivre l'aventure à travers ce qu'elle vit.

Je me suis servi de l'épisode Game Cube comme une sorte de "démo" qu'on a arrêté à la fin du 1er donjon (la forteresse). Elle est déjà totalement séduite, je pense qu'elle apprécie le fait d'être à la fois en terrain connu (gameplay, univers) et en terrain inconnu (graphismes, scénario)

J'attends de voir comment va se passer la comparaison avec Ocarina Of Time.