Films vus en 2015 : la liste annotée !

Annotation :

Vu au cinéma, places offertes par SC.

Il m'avait l'air joli et mignon, et puis j'aime tout ce qui se rapporte à la mer, à l'écosystème marin, aux légendes marines, etc. ; autant dire qu'il me faisait donc de l’œil.
D'ailleurs en parlant d’œil, cette claque technique de fouuuuu. Ouaw, j'ai presque eu l'impression de contempler un tableau pendant 1h30. Une de mes meilleures expériences visuelles au cinéma, je rêve d'un jeu avec le même genre de patte artistique maintenant.
Sinon le film en lui même est un joli conte, tout mignon et assez classique, mais très agréable. À ce titre, la fin très prévisible m'aura par exemple moins émerveillé que la première partie du long métrage.
Reste un film magnifique, qui émerveillera sans aucun doute les enfants mais pourra également plaire à beaucoup d'adultes. En tout cas, si j'ai des gosses un jour, y'a de grandes chances qu'ils passent par le Chant de la Mer plutôt que par les derniers Disney.

Vu le 02 Janvier.

Annotation :

Premier visionnage.

Je m'attendais à une daube sans précédent, et finalement j'ai été agréablement surpris. Je veux dire, les 1h30 sont passés rapidement, sans que je m'ennuie une seconde ou presque. Graphiquement, on est loin de la croûte DS Ignition, je trouve le design étrange mais sympathique, il me plait majoritairement bien. En revanche, pour l'animation ça oscille entre le truc assez cool et le 2 frames par seconde ultraviolent.
Ce prologue est globalement assez bien raconté, malgré des stéréotypes abusés ("WE WILL SAVE THESE PEOPLE OR DIE TRYING" ; "I AM NO HERO, JUST A MAN" *pan*), des personnages parfois con et/ou énervants et des incohérences WTF (mec qui s'endort attaché, se réveille sans lien ; le chef de la sécurité n'a pas le code pour ouvrir la porte / scène suivante la porte est ouverte).
En fait, j'ai relativement apprécié toute la première partie, qui nous raconte la propagation de l'épidémie. C'est dès qu'il s'agit de survivre dans le vaisseau que tous les problèmes suscités apparaissent. C'est vraiment dommage, car ils avaient failli faire une assez bonne adaptation de JV. Heureusement, ils ont finalement réussi à se foirer. La réputation des adaptations est sauve, ouf.

Vu le 03 Janvier.

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Vu au cinéma, places offertes par SC.

Turner étant un peintre que je connaissais mal, j'étais très curieux de voir ce biopic, dont la bande-annonce laissait augurer du meilleur. Las, j'aurais peut-être du jeter un œil à sa durée avant de participer au concours. Car Mr. Turner est tout simplement interminable.
Il n'est pas mauvais non, juste long, sans rythme et sans réel propos. La toile qui est tissée pendant 2h30 aurait tout aussi bien pu être étalée en 1h15, en se concentrant sur l'essentiel. Car au bout d'une heure, on a déjà compris le personnage et son rapport aux choses, des éléments qui changeront très peu par la suite. Et oui, Timothy Spall est très bon, mais au bout d'un moment on en a juste marre de l'entendre cracher et grogner. Finalement, le film se concentre beaucoup plus sur le peintre lui-même (et notamment ses aspects négatifs...) que sur sa peinture. On a le droit à quelques belles toiles et quelques très jolis paysages (la reconstitution historique est d’ailleurs vraiment bien), mais rien qui puisse nous sortir de la torpeur dans laquelle le manque de rythme et l'inutilité de certaines scènes nous plongent petit à petit. Déception.

Vu le 12 Janvier.

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Vu pour la première fois.

En 2012, alors en stage chez Gamekult : Noon, mon maître de stage, hurle "barrez-vous, cons de mimes !", et aucun des stagiaires présents ne comprend. Il en est indigné, et commande fissa trois DVD de la Cité de la peur sur Internet, avant de me remettre le mien à la fin dudit stage.
Deux ans et demi plus tard, et je l'ai enfin vu, et je suis... mitigé. J'adore l'humour absurde, et y'a des trucs vraiment énormes à ce niveau dans ce film. Mais baser 1h30 sur de l'absurde, n'était-ce pas un peu trop ? Car finalement, la Cité de la peur n'est qu'une succession de sketchs plus ou moins réussis. Alors si certains passages sont très drôles, j'ai peiné à me passionné pour l'intrigue globale, et la dernière demi-heure est bien longue. Y'a des passages un peu crades auxquels j'adhère moins aussi, mais c'est plus personnel.
Bref, je l'ai trouvé assez sympa comme film, mais il ne me marquera vraiment pas. Je trouve quand même sa moyenne SC assez ironique, ça montre bien la tranche d'âge des gens sur SC. Si la Cité de la peur était sorti en 2015, je ne lui donnais pas plus de 5.5 de moyenne. Un film relativement cool, mais un élément culte de la comédie française ? Certainement pas pour moi.

Vu le 19 Février

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Second visionnage.

La Liste de Schindler est vraiment bon. Faisant peu de concessions, doté d'une esthétique superbe et de couples personnages / acteurs excellents (Liam Neeson, Ralph Fiennes, Ben Kinglsey...), ses 3h15 passent vite, et ça ne m'étonne pas qu'il ait autant marqué à sa sortie. Pourtant, et je ne me l'explique pas vraiment, il ne m'aura pas réellement transporté lors de ce second visionnage. Est-ce du aux acteurs parlant anglais ? Il est vrai que de voir tous ces Polonais, Russes et Allemands dialoguer tranquillement en anglais freine un peu l'immersion, mais on finit par s'y faire (j'ai cherché le film en Allemand, mais je n'ai pas trouvé). Est-ce du ma récente lecture de Si c'est un homme de Primo Levi, bien supérieur au film de Spielberg ? Si la Liste de Schindler ne nous épargne pas niveau violence, il y a quelques passages qui me semblent légèrement américanisés, et une question me perturbe toujours : où est l'histoire, où est l'adaptation, et où est la limite entre les deux ? Le mystère reste entier, même si je ne suis pas vraiment fixé sur ma note. J'avais mis 8, j'ai baissé à 7, mais je pense avoir plus ou moins le même avis : un bon film, maîtrisé, et qui éclaire le grand public sur un événement trop peu connu d'un pan de l'histoire bien connu. À voir au moins une fois dans sa vie.

Vu le 27 Février.

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Vu pour la première fois.

J'attendais beaucoup de Princesse Mononoké (8.3 de moyenne générale, 8.1 de moyenne éclaireur, des thèmes qui me parlent et un hype global de la part d'éclaireurs dont je partage régulièrement le point de vue).
Le premier point qui frappe est la beauté du film : juste OMG, c'est à tomber par terre, un des plus beaux blu-ray que j'ai jamais vu, vraiment, c'est juste incroyable. L'aventure est vraiment belle également, elle se suit très bien et les deux heures passent très vite. Le message global du film est également bien foutu, et évite agréablement le manichéisme. En revanche, si les personnages sont attachants (gros coup de cœur pour San), je les ai trouvés beaucoup trop simple et monochromatiques. Tous servent leur propre intérêt, qu'ils soient hommes, animaux ou dieux, et c'est un des côtés intéressants du film. Cependant, les personnages principaux sont très simples, très basiques : "je vais te tuer", "tu es belle", "oooh maintenant nous sommes amis", wait, seriously ?? Il y a quelques passages comme ça qui font que les personnages restent tous superficiels et qui m'ont ponctuellement empêché de m'investir émotionnellement dans la quête de ces personnages trop stéréotypés pour sembler vrai. C'est le seul point sur lequel je suis resté sur ma faim, mais il influe malheureusement pas mal dans ma perception globale de l'oeuvre. Sinon, la musique de Hisaishi est excellente et ne vole elle non plus en rien sa réputation.
Princesse Mononoké ne m'a donc nullement déçu, mais peut-être que je m'attendais à l'apprécier un petit peu plus, quand même. Reste un film d'animation d'une beauté visuelle sidérante, une chouette aventure qui me marquera assurément.

Vu le 03 Mars.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Un film réputé culte pour lequel je n'avais pas trop d'attentes, mais que j'ai finalement trouvé maîtrisé de bout en bout. De Palma maîtrise sa caméra, Al Pacino est juste incroyable et l'histoire, très simple, est parfaitement racontée. Les 2h50 passent très vite et je ne me suis pas ennuyé une seconde. Le seul petit bémol, c'est quand Tony Montana est au sommet de son pouvoir, c'est quand même très surfait et ça casse un peu le truc. Mais sinon son statut de culte ne m'étonne pas : de nombreuses scènes sont marquantes (la fin bien sûr, mais aussi la scène du restaurant par exemple) et Tony Montana est assez inoubliable. Bref, c'était vraiment très bien. Après, à titre personnel ce n'est pas forcément le genre de film que j'affectionne le plus, et à aucun moment il ne me m'a impliqué émotionnellement. Mais j'ai beaucoup aimé quand même.

Vu le 12 Mars.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Mon Dieu mais quelle horreur, quel vomis de couleurs horribles sur un propos traité de manière encore plus horrible. Alors l'idée derrière oui, ok, si tu veux, pourquoi pas. Mais tout le reste non, pitié, juste non, c'est pas possible on n'est plus au Moyen Âge merde.

Vu le 21 Mars.

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Vu pour la xème fois, avec 3 < x <10, VF.

J'attendais peut-être un peu plus de ce Don Bluth. Anastasia est un dessin animé chouette, coloré et joli (même si Bluth a déjà fait bieeen mieux), avec une histoire qui se suit bien et des chansons relativement cool. Mais voilà, c'est à peu près tout. Passé le divertissement animé qui passe bien, je ne retiendrai malheureusement pas grand chose d'Anastasia, si ce n'est un méchant vraiment sympa. L'histoire est très classique et peut-être un peu trop niaise. Et il y a peut-être un peu trop de chansons. Mais le film vaut simplement le coup d'oeil pour voir comment est traitée la révolution des méchants communistes face aux gentils tsaristes, c'est assez énorme tellement c'est gros ! La glorification maximale du luxe et de la richesse comme source de bonheur m'a d'ailleurs un peu dérangé, mais bon c'est un film pour faire rêver les gosses, donc c'est pas comme si ça avait vraiment de l'importance, au final.

Vu le 23 Mars.

Annotation :

Vu au cinéma, en avant-première SensCritique.

J'attendais un thriller divertissant, et c'est plus ou moins ce que j'ai eu. Il y a des trucs vraiment bien (le rythme maîtrisé, par exemple) et l'histoire, pourtant vraiment glauque, est bien déroulée sans tomber dans le too much. Dommage cependant qu'on n'échappe pas à certains clichés (le flic seul et taciturne, sérieusement les scènes avec le fils servent à quoi ?) et à certains Deus Ex Machina (la manière dont Kimmie se fait capturer...). Mais les deux heures passent très bien et les acteurs sont très bons donc, même si c'est un film que j'oublierai potentiellement vite, il reste un divertissement honnête, classique mais bien foutu, et par conséquent pas désagréable.

Vu le 30 Mars.

Annotation :

Second visionnage.

Je me rappelais avoir été déçu par Inglourious Basterds : bâtards sous-exploités et histoire sans grand intérêt malgré une relecture historique intéressante. Bon eh bien comment dire que j'ai... complètement changé d'avis ? Ou pas vraiment ? Je trouve toujours les bâtards un peu sous-exploités et je trouve toujours que la narration manque un peu de liant et d'intérêt (c'est plus une suite de scènes théâtrales en fait), mais j'ai trouvé mon intérêt et mon bonheur ailleurs.
Le casting est juste exceptionnel. À part Mélanie Laurent (mais ça va encore, elle gère bien avec les dialogues qu'on lui donne), son black et l'acteur de Hitler (que je trouve ridicule), tous les acteurs sont juste brillants. Brad Pitt est peu présent mais est dans un de ses meilleurs rôles, et Christoph Waltz, bien sûr, porte le film à lui tout seul. Intelligent, fourbe et polyglotte, c'est un méchant juste parfait. La mise en scène est pertinente et particulièrement astucieuse grâce au jeu multi-langues, et le nombre de scènes maîtrisées et mémorables frôle ainsi l'insolence. Il est donc simplement dommage que cette succession de scènes anthologiques manque de liant, mais IB est un film maîtrisé, porté par un casting juste parfait.

Vu en deux fois, les 03 et 04 Avril.

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Vu au cinéma aux Champs Elysées, en avant première SensCritique.

Difficile de noter Lost River, un film à peu près aussi chelou que ce à quoi je m'attendais. L'univers est vraiment cool, et le savoir inspiré de ce qu'à vraiment vu Gosling en traversant les Etats-Unis, et de ce qu'il a lui-même vécu enfant, lui donne un cachet particulier. Cette ville sous le lac fascine, et on ne peut que rester coi devant la ville désertée, magnifique. La photo est très belle et m'a fait un peu penser à ce que Gosling a pu faire avec Rfn, mais en tout de même moins bien. Autant certains plans et décors sont fantastiques, autant il manque peut-être une cohérence dans cet amas artistique pour rendre le tout inoubliable. Pour finir sur le côté artistique, l'OST comporte un morceau magnifique (le Love Theme), qui sublime les scènes qu'il soutient, mais elle ne marquera pas vraiment au-delà dudit thème.
Concernant l'histoire et la narration, c'est là que la subjectivité séparera les uns des autres. Certains les trouveront sans nul doute clichées, inutiles ou encore vaines. D'autres seront probablement à fond dedans. À titre personnel, j'ai bien aimé et n'ai pas vu le temps passer. Le film possède une dimension glauque assez fascinante, et se permet de mettre régulièrement le spectateur sous tension. Les acteurs sont bons et on croit à leur histoire. Le côté conte m'a un peu dérangé, tant il était en décalage avec les thèmes proposés, mais avec l'explication de Gosling post-séance, ça se justifie bien, et l'explication est sympa.
Concernant les questions d'ailleurs, c'était comme toujours très intéressant d'en apprendre plus sur le film, ses inspirations et son tournage (avec des mecs chelous que Gosling a invité sur la caméra en mode impro totale par exemple). Et puis, quand vint l'immanquable bobo hipster parisien qui, uniquement pour prouver ses parfaites connaissances de bon cinéphile, et non réellement pour poser une question :
- Vous vous êtes inspiré de Kubrick, de De Palma et de Carpenter, ISN'T IT ?!
Et de voir Ryan Gosling exploser de rire, et le rembarrer gentiment en lui disant que la seule source d'inspiration pour toutes les scènes qu'il venait de citer, c'était les Goonies. This made my day.

Vu le 06 Avril.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Une enquête intéressante et prenante, au sein d'une époque qui l'est tout autant. Sean Connery est parfait dans son rôle, tout comme les autres acteurs, à part peut-être l'inquisiteur, que j'ai trouvé un peu surjoué. L'enquête est parfaitement menée, on la suit avec le plus grand intérêt et les 2h passent sans qu'on s'en rende compte. Une jolie quête initiatique, et un film qui traite d'un sujet complexe tout en arrivant à garder une certaine objectivité rationnelle, se contentant de décrire plutôt que de juger. Appréciable.
Sinon l'OST de James Horner roxx, et la bibliothèque-labyrinthe est démente.

Vu le 29 avril.

Annotation :

Vu pour la seconde fois, mais pour la première fois en VO.

Le film correspondait plutôt bien à mes souvenirs, même si je l'ai probablement mieux apprécié cette fois-ci. Visuellement superbe et maîtrisé de bout en bout, il n'y a que la fin gentillette et clichée qui m'a (comme à l'époque) un peu déçu. Je me rappelle qu'au cinéma j'avais été vraiment déçu de ne rien savoir du cataclysme, mais en fait c'est juste normal : ce n'est pas un film sur le cataclysme, mais sur l'humain. Et en cela, il est vraiment très réussi, avec un Mortensen une fois encore impérial et des scènes qui marquent à vie. À cependant déconseiller aux dépressifs.

Vu le 02 Mai.

Annotation :

Vu pour la première fois, par hasard, au milieu de la nuit, après une soirée multi sur Apotheon, le tout avec @Vagabond, @GagReathle, @Naxi, @Onchoir et @Ratchetlombax.

Bon en gros on a laissé juste pour Julie Goupie (?), faut pas se leurrer. Malheureusement, c'était quand même dur de ne pas s'endormir, entre les scènes de cul toutes copiées collées les unes sur les autres (et assez wtf) et les dialogues les plus intéressants de la décennie. Pourtant, le scénario aurait pu être sympa, et y'a même un pic d'intensité à la fin (qui se conclut par une déception d'une tragédie et d'une nullité sans nom). Bref, heureusement que le voice acting était parmi les meilleurs que j'ai jamais vu, ça nous aura au moins permis d'en garder quelque chose.
"Tu as vraiment une voix d'outre-tombe"

Vu dans la nuit du 08 au 09 Mai.

Annotation :

Vu pour la première fois.

J'en attendais vraiment pas grand chose, et j'ai été agréablement surpris. L'univers est classique pour de la SF, mais déchire visuellement et est très bien mis en avant, notamment dans la première partie du film. Les drones arrivent à être vraiment flippants, au contraire des chacals (tous droits sortis de Star Wars). Tom Cruise est toujours aussi bon, n'en déplaise à ses détracteurs, et incarne une fois de plus son personnage sans accro. L'histoire se déroule simplement mais agréablement, et l'intérêt est sans cesse ravivé par d'humbles twists au fur et à mesure où on s'approche de la vérité. Divertissant et bien construit, un blockbuster comme je les aime, même s'il lui manque indéniablement une once de folie et d'intelligence pour pouvoir prétendre s'imposer parmi les meilleurs de ces dernières années. Mention spéciale au Morgan Freeman le plus badass jamais vu, sinon.

Vu le 12 Mai.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Lui, me demandez pas pourquoi, mais ça faisait longtemps que j'avais envie de le voir. Et pas forcément pour d'autres raisons que celles de voir Vanessa Hudgens, Ashley Benson et Rachel Korine se trémousser au Spring Break pendant 1h30. Et à ce niveau, je n'ai franchement pas été déçu : Spring Breakers est un plaisir visuel de tous les instants. D'où la recommandation.
En revanche, pour le reste... Disons simplement que je comprends ceux qui disent que ce film est une allégorie du vide. Spring Breakers n'est jamais dérangeant, jamais prenant. Le début est pourtant pas mal foutu, mais dès l'arrivée d'Alien le film n'a plus aucun intérêt, et s'enlise, malgré quelques passages sympas (la scène du lit, du piano ou encore de la piscine (forcément)).
Après, la fin est naze et des fois le montage ou les couleurs pseudo conceptuels fatiguaient plus qu'autre chose. Franchement, Spring Breakers ne dénonce ni ne montre quedal. Le début se rapproche de son sujet, peut-être pour mieux s'en éloigner ensuite, mais on passe alors dans une vraie fiction sans intérêt.
Reste que ce fut très agréable visuellement parlant, porté par des actrices toutes justes. À part Selena Gomez, qui je trouve ne tient pas plus la route physiquement que dans son jeu, surfait.

Vu le 25 Mai.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Énorme. Kung Fury, vu un soir entre deux journées de boulot plus qu'intense, fut salvateur. J'étais mort, et il m'a remis debout direct. C'est simple, c'est un condensé de bonne humeur, de délires, de références, de bon et de mauvais goût, le tout en trente minutes à peine. Les idées pleuvent à la pelle, et me concernant j'ai très vite été pris dans l'ouragan. Seulement voilà, il y a tellement d'idées que 30min, c'est trop court : on ressent quand même un léger goût de non aboutissement, il nous en aurait fallu plus. Pas forcément beaucoup plus, mais un peu plus. Un très chouette court-métrage en tout cas, aussi unique que plaisant.

Vu le 28 Mai.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Je m'attendais à un film bourrin et écervelé, mais fun, autant dire que j'ai été plutôt surpris. L'univers de Mad Max est perturbé, fou mais accrocheur. Le film est assez court mais prend son temps, et est finalement assez posé, toutes proportions gardées. J'ai bien aimé l’idylle entre Mel Gibson et Joanne Samuel, à la fois simple mais touchante. On n'en comprend que davantage la colère et le désir de vengeance de Max. S'il ne m'aura jamais transcendé, Mad Max m'a quand même plu. J'ai juste du mal à comprendre pourquoi Max laisse tout le temps sa gonzesse toute seule dans un pays où les motards les mangent au petit dej, à croire qu'il cherche les emmerdes quand même. Bref, un univers vraiment sombre et une histoire simple mais travaillée : not bad, Max, not bad.

Vu le 07 Juin.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Un peu déçu par cette suite, d'après SC meilleure que son prédécesseur. Encore une fois, les 1h30 sont vite passées, et Mad Max 2 est un bon divertissement, avec de bonnes courses poursuites, bien filmées et bien mises en scène. L'univers a également évolué depuis le premier : plus sombre, sans espoir, il n'y a plus d'herbe et le désespoir semble s'être emparé de cette terre. Malheureusement, même si osef du scénario dans Mad Max, j'ai vraiment trouvé que la plupart des personnages étaient beaucoup trop superficiels. Ils n'étaient pas plus mis en avant dans le 1, et ils étaient pourtant beaucoup plus profonds et intéressants. Ici, à part le mec volant et le chien, oseeeeef. D'ailleurs, quelle idée de merde de tuer le chien comme ça, sérieux ça sert absolument à rien, c'est comme s'il avait disparu d'un plan à l'autre sans qu'on le remarque. Bref, un bon divertissement, mais qui se rate là où Mad Max 1 réussissait assez étonnamment. Si les personnages et les enjeux avaient été aussi cool que l'univers, ça aurait vraiment été un must.

Vu le 08 Juin.

Annotation :

Vu au cinéma.

Putain c'était cooooooool. Sérieusement, au diable les gens qui crieront au blockbuster (#lol), Jurassic World est un putain de divertissement, qui m'a bien fait plaisir après une journée de boulot, et alors même que je m'attendais à voir un nanar. Tout n'est pas parfait blablabla, mais franchement osef, les 2h sont passées super rapidement et je me suis éclaté. La découverte du parc est cool, les attractions font rêver. Les persos sont forcément un peu clichés mais osef, ça fait très JP. Et puis tout s'emballe, et l'aventure roxx. L'humour est excellent, chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout, et on enchaîne les scènes épiques, glauques et badass. Sérieusement, le fait de tout voir depuis le poste de contrôle via les caméras c'est quand même rudement glauque.
Ah et puis le petit délire méta, sur le "people always want more", appliqué au film, qui devient alors en quelque sorte critique de lui-même pour sa fin over the top, ou celui du "vieux con fan du old JP", c'est chouette aussi ; le réal est conscient de ce qu'il a fait. De manière générale, y'a plein de trucs super cool, et même la bataille finale est over 9000. Des fois, il faut savoir poser son cerveau et profiter. Et pour Jurassic World, j'ai absolument pas eu à me forcer.
(Petite réserve sur l'OST de Giacchino, qui ne m'a pas semblé géniale, hors reprise du thème de Williams, évidemment)

Vu le 10 Juin.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Vu la moyenne, je m'attendais à une daube sans nom, et pourtant... Franchement, ça aurait pu être tellement pire. Alors oui le début est beaucoup trop long pour rien et osef, mais la suite comporte vraiment son lot de bonnes idées ! Comme par exemple le "changement" de héros, assez inattendu, ou bien la mort du Bleu, également assez surprenante.
Après les monstres ont vraiment un design de merde, à part le mec en fauteil roulant, vraiment stylé, et on ne peut pas dire que ce soit du grand cinéma. Mais en le prenant en tant que pur nanar, Doom est quand même sympa. Ok c'est nul, mais on a déjà fait bien pire. Alors avec des bières et quelques potes, ça passe plutôt bien. Et puis la séquence en vue FPS est bien délire.

Vu le 13 Juin.

Annotation :

Vu pour la xième fois, avec x < 3 < 10, VF.

Premier visionnage depuis au moins une décennie, et je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. Et finalement, ce fut une très bonne surprise.
Le film est tout d'abord magnifique, même si la direction artistique fait un peu trop... Disney, à mon goût. Mais c'est tout de même superbe. L'OST est aussi très charmante, avec des chansons vraiment cool, grosse surprise pour moi qui ai souvent un peu de mal avec les chansons Disney.
Du côté de l'histoire, le message manque certes clairement de subtilité (#Disney quoi), mais il est très pertinent et efficace je trouve. Difficile de faire plus accrocheur et mieux foutu pour le public visé. Et, même adulte, la violence de "Tous des Sauvages" fait magnifiquement ressortir la fin. Alors oui, tout va très vite, Pocahontas apprend l'anglais en dix secondes chrono et tombe amoureuse en vingt, mais osef, ce n'est pour moi pas le propos du film.
Et puis les animaux sont super drôles franchement, personnellement je me suis tapé des barres énormes. Bref, un Disney avec un vrai message fort et bien placé, sous fond de bonne humeur et de nature vierge, ça fait plaisir.

Vu le 22 Juin.

Annotation :

Vu au cinéma.

C'est bien simple, je n'avais pas autant ri au cinéma depuis des années, probablement depuis l'Âge de Glace 3 ; et je me suis encore plus amusé ici. Vice-Versa est non seulement hyper drôle, mais également hyper créatif, deux qualités qui ne me laissent jamais insensibles. Ce n'est qu'un metling pot d'idées toutes géniales, qui s'enchaînent parfaitement, dans le rire et la bonne humeur. C'était vraiment excellent, et le hype ne m'étonne nullement. J'ai juste trouvé les moments "émotion" un peu forcés et pas très fonctionnels, mais osef car Inside Out est cooooooooooool, vraiment trop cool. À voir absolument !

Vu le 08 Juillet.

Annotation :

Revu pour la xème fois, avec 5 < x 10, mais revu pour la première fois depuis plus de 10 ans.

J'en avais un excellent souvenir et, dix ou quinze ans plus tard, force est d'avouer que c'est (presque) toujours aussi bon. Si les travaux n'émerveillent peut-être plus autant, j'ai vu pour la première fois la maison qui rend fou sous son vrai visage satirique, et ça ça n'a pas de prix ! Sinon, c'est un dessin animé vraiment chouette, pas transcendant, mais qui comporte de nombreuses petites touches d'humour savoureuses, et autant de passages devenus cultes.

Vu le 10 Août.

Annotation :

Revu pour la 2ème ou 3ème fois, et pour la première fois en VO.

Premier constat : Schwarzenegger a vraiment une voix de fillette en VO :O ; non j'exagère, mais il avait vachement plus de coffre en VF je trouve. Sinon, Terminator fait plus ou moins tout ce que j'en attendais de lui : un bon film d'action, avec de la tension et quelques trucs bien bourrins, quelques subtilités et une trame intéressante à défaut d'être passionnante. Le tour de force de ce pitch reste pour moi sa crédibilité : au jour d'aujourd'hui, ça ne m'étonnerait pas qu'on y coure sans même sans rendre compte.
À noter également la musique et l'ambiance 80's délicieuses, avec un passage ravissant dans la boîte Technoir ou encore une track géniale lors de la fuite de la station de police. Bref, pas déçu du revisionnage, très chouette, et ce même si je n'ai pas pour autant été transcendé.

Vu le 19 Août.

Annotation :

Revu pour la 2ème ou 3ème fois, et pour la première fois en VO.

Une suite vraiment balèze à plein de niveaux : la pertinence et la crédibilité de Skynet ainsi que du scénario mis en place me terrifie toujours autant. Les acteurs sont parfaits, de Linda Hamilton à Edward Furlong en passant, évidemment, par Schwarzy. Les rebondissements s'enchaînent de manière magistrale et le rythme ne faiblit presque jamais. Malgré tout cela, j'ai trouvé Terminator 2 un peu longuet et, à l'image de ce que fera Matrix Reloaded 22 ans plus tard, un peu trop tourné vers l'action. Alors certes, c'est un film d'action, mais il y a quand même beaucoup de courses poursuite et d'explosions qui font péter le budget, à la fin j'en avais un peu marre. Mais bon, la phrase de clôture est juste géniale, et Terminator 2 reste un grand divertissement, bourrin mais intelligent.

Vu le 08 Septembre.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Un film à la fois beau, émouvant et particulièrement horrible. Toute la première partie est très charmante, portée par un Roberto Benigni au débit imparable, et pour peu qu'on y soit sensible sa légèreté nous laisse le sourire aux lèvres.
Puis la 2ème partie arrive, terrible. Ce n'est pas tant les événements historiques - connus - qui m'ont frappé, mais bien le courage de Guido, qui fait tout et plus encore pour sauver son fils de la dure réalité qui se déroule devant ses yeux. À ce titre, j'ai trouvé certains passages réellement horrifiants, malgré le ton globalement plutôt léger, compte tenu du sujet traité.
Une fable à la fois très belle et très triste, un tour de force dont la dichotomie divisera sûrement, mais ne laissera en tout cas pas indifférent.

Vu le 15 Septembre.

Annotation :

Revu pour la 2ème ou 3ème fois, et pour la première fois en VO.

Je dois avouer que la moyenne du film m'étonne un peu. Certes, Terminator 3 n'a pas le charme du 1er, ni la maîtrise du second qu'il singe plus ou moins tout du long, mais il reste selon moi un divertissement parfaitement honnête. Il est prenant, certes simple mais globalement bien foutu, avec une fin aussi frustrante que réussie. Alors oui, c'est vrai qu'on ne peut s'empêcher de remarquer plein de petits trucs débiles ("tu me rappelles ma mère", whaaaat, ou encore les mecs qui prennent leur temps à 2min de l'Apocalypse Nucléaire, la Zone 51 dans laquelle on entre comme dans un moulin...), mais globalement on s'en fout, en tout cas ça ne me dérange pas plus que les scènes de course poursuite déjà vues 100x dans les précédents Terminator. Bref, je comprends que la déception soit de taille après Terminator 2, mais ça reste un opus efficace et loin d'être déplaisant à regarder.

Vu le 22 Septembre.

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec 4 < x < 10, mais pour la première fois en VO.

Quelle classe quand même ce Harrison Ford. Et cette intro, quelle intro ! Une inspiration à tous les niveaux, pour moi comme pour beaucoup d'autres.
Concernant le reste du film, ce revisionnage était vraiment sympa, avec son lot de scènes forcément culte. Pour autant, il m'est très difficile de juger ce premier Indie : c'est tellement un truc de mon enfance que j'ai forcément trouvé ça cool, mais ça ne m'a pas non plus transcendé. Les Aventuriers de l'arche perdue se laisse suivre, développe un univers et des personnages attachants (malgré un côté James Bond peut-être un peu trop poussé pour Indiana), mais j'aurais aimé l'apprécier encore plus, qu'il me laisse pantois. Un peu comme quand j'ai revu Star Wars, des années après. Très bon et très chouette, mais j'en aurais peut-être voulu un peu plus ! À l'image d'ailleurs de l'OST de John Williams, au thème principal culte cerné d'autres compositions peut-être un peu trop effacées.

Vu le 18 Octobre.