« Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce, qui me charme toujours et jamais ne me lasse.»

Annotation :

Tous les deux

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La scène que je trouve très touchante

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Cet amour qu'ils retrouvent tous les deux, le temps d'un périple dans la ville, lieu de tous les inconnus. Comme coupés du quotidien, ils vont profiter de chaque petit instant et de chaque découverte pour apprendre à apprécier chaque détail de l'autre. Ici, elle est tellement touchante, bravant tous les interdis pour éviter le regard pieux du photographe et embrasser son amoureux. J'adore cette scène.

Une photographie extraordinaire

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Des plans somptueux et des fondus toujours très pertinents et audacieux. C'est un film qui ne vieillit pas car il n'a pas d'époque, il se vit plus qu'il ne se regarde.

Annotation :

Le couple à la vie à la mort (Gene Tierney & RexHarrison) :

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Un plan qui mélange les rôles :

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Il est mort, elle est vivante, et pourtant ce magnifique plan retourne complètement la situation. Elle est comme morte et lui parfaitement éveillé. Il est sur le départ, il ne reviendra plus, et profite de ce rare moment d'impuissance pour lui faire ses adieux. Il est au dessus d'elle, planant comme une ombre, dans cette scène si émouvante. Elle ne parle plus, elle ne doute plus de lui, elle ne le fera plus car ils se retrouveront.

Annotation :

La femme parfaite (Gene Tierney) :

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Le moment qu'on attendait tous :

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Réalisation superbe et musique envoûtante, presque trop pour ce film qui fait monter la tension petit à petit jusqu'à un final classique mais grandiose. Je retiens Gene Tierney, pour son charisme à tout épreuve et Dana Andrews/Clifton Webb pour le cynisme et leur passion commune. Une oeuvre que je reverrai un jour, plusieurs fois.

Annotation :

Exceptionnel. Il faut se familiariser avec ces silences très pesants, ce manque de son, ces actrices presque inexpressives, le ton très étrange. Une fois ce cap passé, on découvre une merveille.

Le film aborde plusieurs thèmes comme le décès, les relations, le désir, la découverte de l'autre, la jalousie, la maladie, l'amour possessif virant presque à l'inceste parfois. Il y a sans cesse une atmosphère presque immorale qui ajoute beaucoup de pénombre dans ce film déjà très ténébreux. Les échanges, rares, sont tendus et parfois très durs. Le film jouit également d'une photographie très soignée et Bergman sait capter le meilleur de ses actrices avec beaucoup de plans sur les visages, Une oeuvre forte et inclassable qui me laisse bon espoir avec ce réalisateur que je connais si peu.

Deux sœurs que tout oppose :

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L'une est aimante, presque amoureuse, l'autre détachée, presque insensible, et ce plan qui dérange autant qu'il fascine montre la singularité de leur relation mais aussi le contraste entre l'amour vu et vécu par ces deux femmes qui ne se retrouvent plus.

"Quand père est mort, tu as dit : A quoi bon vivre ? Pourquoi est-ce que tu vis, alors ?"

Annotation :

Gene Tierney, un visage d'ange :

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Le film est un thriller absolument somptueux où chaque plan est travaillé au millimètre. On y découvre une jeune paysanne rêveuse qui voudrait, comme beaucoup, avoir la vie dont elle rêve. Elle fait la rencontre de son cousin éloigné qui va lui permettre de concrétiser ses envies : elle vivra dans un château et tombera amoureuse. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Entre une mort suspecte et un fantôme qui hante la maison, la passion va se dégrader pour laisser place à un suspense latent.

Une couple dominé/dominant mais heureux :

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Mankiewicz a le chic pour instaurer autour de ses personnages un climat presque imperceptible parfois. On remarque ici déjà l'inégalité entre les deux. Le film ne cessera de creuser cet écart lorsqu'il s'agira de jouer avec la lumière et le décor.

Le plan qui les sépare :

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Une distance, une Gene Tierney éclairée, un Vincent Price dans l'ombre. Elle vient chercher des explications, et il lui en donnera. A sa manière, un discours plein de mépris. De désespoir, aussi.

J'aime ce film car c'est le début de carrière de Mankiewicz, qu'on y retrouve un tandem absolument formidable et parce qu'il mélange les genres. On a toujours cette mort constante qui plane, une habitude chez ce réalisateur, et la photographie déjà extrêmement bien maîtrisée nous plonge sans aucune gêne et très rapidement dans le récit de cet amour impossible. J'ai beaucoup aimé.

Annotation :

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Cette photo est trompeuse, ils ne se ressemblent pas.
Elle cherchera pour toujours l'amour d'un homme bien trop attaché à ses libertés.

Annotation :

Deux voleurs qui voient toujours plus grand :

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Ils sont beaux, propres sur eux et très intelligents. Lily veut garder son homme à tout prix mais consent qu'il continue à fréquenter la belle Collet pour lui soutirer argent, bijoux et plein de victuailles. Dès lors, un triangle amoureux se forme où Gaston ne va plus savoir où donner de la tête.

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Il faut dire qu'elle est très belle, cette femme de la haute société. Tellement qu'elle se fait courtiser par un commandant. En devenant son secrétaire, notre héros n'évitera pas les quolibets, ni la fortune et le coffre fort de Collet. Entre faux-semblants et vrais sentiments, notre escroc va connaître bien des difficultés à trouver un point d'encrage à son ascension. Drôle et subtile, cette comédie de Lubitsch est un vrai bijou avec plein de bons moments savoureux. Ce fut un plaisir.

“Si Casanova se découvrait l’âme d’un Roméo et qu’il devait dîner avec Juliette qui s’avérait être Cléopâtre... Que leur conseilleriez-vous ?”

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http://www.senscritique.com/film/Lettre_d_une_inconnue/critique/35293703

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Nos deux tourtereaux qui s'apprêtent à tout affronter...

http://www.senscritique.com/film/La_Foule/critique/36271196

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A venir

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Et Alice en proie à l'amour, prisonnière du beau soldat Joe, regarde son homme repartir aussi vite qu'il est venu à elle... Et de cette histoire ensorcelée par les astres, elle ne retiendra que le meilleur et le plus imparable des sentiments : elle ne se sent plus seule car elle est dans cette foule de ceux qui ont connu l'amour, le vrai, l'espace d'un instant fulgurant...

Ce film de Minnelli est une très belle histoire d'amour, Brève Rencontre où un soldat en permission tombe sous le charme d'une jeune secrétaire. Ils vivent quelques heures intenses où se mêlent état d'extase et regards tendres. L'horloge comme point de rendez-vous, comme le temps qui s'arrête pour les laisser vivre, comme cette volonté du coeur qui prendra soin de séparer les amoureux trop tôt - toujours trop tôt.

L'Horloge est un très joli film, une courte romance qui prend le coeur très bien interprétée par la fabuleuse Judy Garland et le charismatique Robert Walker. Minnelli insuffle à son film une énergie très positive, et s'il joue avec le temps dans la deuxième partie du film pour renverser son propos, c'est pour mieux mettre en évidence cette fin candide et cruelle à la fois.