Cover Journal Ciné 2016

Liste de

151 films

créee il y a environ 8 ans · modifiée il y a environ 1 an

Kiss Kiss Bang Bang
7.1

Kiss Kiss Bang Bang (2005)

1 h 43 min. Sortie : 14 septembre 2005. Action, Comédie, Policier

Film de Shane Black

Dalecooper a mis 8/10.

Annotation :

(revu)

À vif !
5.4

À vif ! (2015)

Burnt

1 h 41 min. Sortie : 4 novembre 2015 (France). Comédie

Film de John Wells

Dalecooper a mis 6/10.

Anomalisa
6.6

Anomalisa (2016)

1 h 30 min. Sortie : 3 février 2016 (France). Animation

Long-métrage d'animation de Duke Johnson et Charlie Kaufman

Dalecooper a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Superbe ! Preuve supplémentaire du génie radical et unique de Charlie Kaufman, Anomalisa est un paradoxe saisissant : c'est un film de marionnettes qui ne cache pas ses artifices, et pourtant la sensation d'intime est prégnante. Une intimité livrée dans toute sa banalité, ses micro-détails triviaux, avec une intensité presque gênante, avec une puissance sans équivalent, en animation comme en Cinéma Live.
En livrant une tranche de vie, un portrait sans concessions d'un homme amer, fatigué des autres et de lui-même, Anomalisa finit par, autre paradoxe, dégager une poésie unique.
La relation entre l'homme et Lisa est incroyable, croquée en deux trois détails qui transpirent l'authenticité (la cicatrice de Lisa, la scène de sexe d'un réalisme dingue).
Une dynamique fragile, éphémère, où l'homme perçoit la femme comme une révélation, une voix distincte dans le brouhaha du commun des mortels. A la fois tendre et pudique, mais aussi réaliste et crue, cette relation est le cœur du film. C'est délicat. C'est merveilleux.
Anomalisa est une réussite surprenante, une déclaration farouche d'indépendance. Comme la complexée Lisa, magnifique interprète d'une reprise de Girls Just Want To Have Fun, Anomalisa nous fait entendre une voix différente, précieuse, touchante dans son authenticité.

Ipcress - Danger immédiat
6.8

Ipcress - Danger immédiat (1965)

The Ipcress File

1 h 49 min. Sortie : 20 octobre 1965 (France). Policier, Thriller

Film de Sidney J. Furie

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Les Loups
7.5

Les Loups (1971)

Shussho Iwai

2 h 11 min. Sortie : 30 octobre 1971 (Japon). Drame, Gangster

Film de Hideo Gosha

Dalecooper a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Les Trois Samouraïs hors-la-loi
7.8

Les Trois Samouraïs hors-la-loi (1964)

Sanbiki no samurai

1 h 35 min. Sortie : 13 mai 1964 (Japon). Drame, Action

Film de Hideo Gosha

Dalecooper a mis 8/10.

Jackie Brown
7.3

Jackie Brown (1997)

2 h 34 min. Sortie : 1 avril 1998 (France). Gangster, Policier

Film de Quentin Tarantino

Dalecooper a mis 9/10.

Annotation :

(revu)

Colorado
7.4

Colorado (1966)

La resa dei conti

1 h 26 min. Sortie : 4 juin 1969 (France). Western

Film de Sergio Sollima

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Danger : Diabolik !
6.5

Danger : Diabolik ! (1968)

Diabolik

1 h 45 min. Sortie : 12 avril 1968 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Mario Bava

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Star Wars - Le Réveil de la Force
6.3

Star Wars - Le Réveil de la Force (2015)

Star Wars: The Force Awakens

2 h 16 min. Sortie : 16 décembre 2015. Action, Aventure, Science-fiction

Film de J.J. Abrams

Dalecooper a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Passé le plaisir, réel, de nombreux aspects du film me posent problèmes.
Oui, la mise en scène est dynamique, fluide, il y a un souci palpable de livrer un récit trépidant et ça fait du bien après la débacle de la prélogie. Oui, mais. Finalement, Abrams est juste fidèle à lui-même, il fait ce qu'il sait faire : livrer un film-produit bien emballé.
Les micro-aventures sont plaisantes, mais sans âme, sans fond. The Force Awakens dégage un quelque chose de désagréable, incomplet. Le film en lui-même ne tient pas.
En cela il est différent d'Un Nouvel Espoir, modèle évident, qui réussissait à rendre un monde-univers crédible avec une économie de détails bluffante. Un petit bout de l'iceberg suffisait à nous persuader que la cohérence de cet univers était totale. Ici, les informations sont limitées, parcellaires, dans un esprit corporate injustifiable (ex :« Ah, tu aimerais bien savoir pourquoi j'ai un bras rouge, hein ? » Non, C-3PO je n'achéterai pas ton paquet de Golden Grahms pour le savoir).
On oublie les grossières inconsistences avec la saga de départ, on oublie le traitement décevant des héros d'antan (la princesse Leia cruellement sous-exploitée), la grosse faiblesse de The Force Awakens, c'est le traitement des nouveaux personnages.
Rey: le perso ne fonctionne que parce qu'elle singe l'archétype du perso principal à la Luke. Même origine modeste, même envie de partir à l'aventure, même potentiel. Or, si Luke était caractérisé avec une justesse et une progression admirables, Rey souffre d'une absence totale de nuances. En voulant à tout prix montrer que le perso se suffit à elle-même, qu'elle sait très bien se sortir de n'importe quelle situation, en suant à peine, sans période d'essai, d'apprentissage, ses épreuves n'ont alors plus aucune valeur.
C'est très bien et rafraîchissant qu'un perso féminin ait le rôle central, mais bazarder ainsi son traitement c'est contre-productif pour tout le monde. Une erreur d'écriture étonnante de la part d'Abrams et Kasdan, qui devrait, je l'espère, être rectifié avec l'épisode suivant, vu qu'elle aura enfin une phase d'apprentissage en bonne et due forme.
Pour conclure, dernier clou dans le cercueil: Kylo Ren, encore plus qu'un personnage inconsistant et gênant, est surtout un bel aveu d'impuissance de la part d'Abrams. Systématiquement incapable d'être à la hauteur du modèle, une pâle copie qui ne fait pas longtemps illusion. Le casque de Darth Vader est en ruines, laissons-le prendre la poussière.

Les 8 Salopards
7.4

Les 8 Salopards (2015)

The Hateful Eight

2 h 47 min. Sortie : 6 janvier 2016 (France). Thriller, Western

Film de Quentin Tarantino

Dalecooper a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(revu)
L'aboutissement ultime de la carrière de Tarantino? Il est possible d'émettre l'hypothèse tant le film a de sacrés arguments pour lui.
Si la mise en scène est plus majestueuse que jamais, c'est le fond du récit qui interpelle. Scénariste titanesque développant avec toujours plus de patience et de méticulosité son récit, Tarantino livre ici un film frontalement politique, corrosif.
Si The Hateful Eight fait écho à ses débuts tempétueux avec Reservoir Dogs, l'enfant terrible s'est depuis mué en homme mature, maître raconteur au sommet de ses moyens. Que de chemin parcouru.
Comme dans Reservoir Dogs, la construction scénaristique est brillante, se faisant par des chapitres rivalisant d'inventivité pour relancer la dramaturgie (irruption d'un narrateur, chapitre Flash-Back rebattant les cartes, tout parait possible).
Comme dans Reservoir Dogs, les personnages sont forcés de cohabiter ensemble dans un environnement hostile et se jugent selon leur éloquence, leur faculté à faire croire à l'autre une histoire, une réputation, un mensonge éhonté. Des personnages acteurs, en constante performance.
Le tour de force d'Hateful Eight est d'être à la fois fidèle à la patte Tarantino et d'en marquer une saisissante radicalisation.
Les personnages sont toujours aussi bavards mais ici ils ne sont plus autant frivoles que les représentants d'une Amérique intrinsèquement divisée et méfiante envers l'Autre. Le réal n'a pas peur de se confronter à l'Histoire et son lot de violence, de haine, de racisme.
Ce qui fait en toute logique de The Hateful Eight un film difficile, qui prend à rebrousse-poil, qui provoque. Il n'y a pas de héros, ou alors ils sont profondément ambigues. Tous les personnages sans exception sont des manipulateurs sadiques et impitoyables. La vision qui en ressort de l'humanité est bien amère, noire anthracite.
Le score dantesque signée par Ennio Morricone illustre à merveille l'aspect vénéneux et sardonique du film.
Dans le fonds comme sur la forme, une date dans la filmographie de Tarantino.

Le Garçon et la Bête
7.6

Le Garçon et la Bête (2015)

Bakemono no Ko

1 h 59 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Aventure, Fantastique, Animation

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

Dalecooper a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Quelle claque ! Continuation logique des thématiques chères à Hosoda (deuil, lien familial etc) et en même temps, il y a une légéreté et un humour qui n'étaient pas aussi présents auparavant, pas à ce point. Et ça fait du bien. Après le chef d'oeuvre absolu qu'était Les Enfants Loups, Hosoda a raison de tenter autre chose.
La mélancolie est toujours là, jamais loin, mais le récit se veut enjoué, truculent, le lien père/fils de substitution est déployé de manière rigolarde. Les combats sont excellents (la séquence de l'arène!) et amènent à chaque fois quelque chose dans la caractérisation des persos.
Une réflexion comme ça: je trouve que le film déploie un vrai monde univers à la fois fantaisiste et cohérent, qu'on accepte tout de suite (la ruelle qui donne accès au monde magique des animaux, c'est comme ça et puis c'est tout). Finalement, Le Garçon Et La Bête est un héritier bien plus valeureux de l'esprit Star Wars des débuts, par rapport au calculateur The Force Awakens.
Ca se fait de manière organique, créative, inattendue. Les archétypes sont là. Le mentor, le disciple, l'antagoniste etc.
Ici le mentor n'est pas un sage Obi-Wan mais un Ours avec un sale caractère, et la transmission de la force se fait à base de coups de pieds au coups et d'engueulade. L'antagoniste, Ichirôhiko, dispose d'une psychologie bien mieux établie et nuancé, son entourage ainsi que le spectateur éprouve même une certaine empathie pour lui. On est loin de la caractérisation inconstante et gênante sur les bords de Kylo Ren.
Mais ne nous égarons pas. Le Garçon et La Bête est une nouvelle date dans la filmographie d'Hosoda, à la fois film somme et récréation jouissive. Hosoda est un conteur inspiré et Le Garçon et La Bête est beau, tout simplement.

In the Cut
5.8

In the Cut (2003)

1 h 42 min. Sortie : 17 décembre 2003 (France). Thriller

Film de Jane Campion

Dalecooper a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Polar un peu oublié dans la filmographie de Jane Campion, pourtant il y a de belles choses.
La lumière de Dion Beebee (chef-op attitré de Michael Mann, ça veut tout dire) est sensuelle, expérimentale dans son jeu sur les échelle de plans et sur le flou, captant avec inspiration Brooklyn, ses habitants, la chaleur, le bruit, le bordel ambiant.
L'idée de fusionner polar et exploration sexuelle se révêle particulièrement intéressante. Forcément, Campion est bien plus intéressé par la psyche de ses persos et le récit finit par en pâtir, notamment dans son dernier acte expédié.
Mais il reste le plus important, la patte de Campion.
Le perso principal constitue une héroine atypique de polar, une femme intelligente, cultivée, qui assume sans complexe sa sexualité.
Gros point fort, la tension érotique dense au possible entre Meg Ryan et Mark Ruffalo, excellent en flic ambigüe. Un vrai sens de l'intimité se dégage de leurs échanges (les confessions au lit entre deux coïts, le flic qui explique sa longue expérience des cunnilingus etc).
Scénaristiquement faillible, cinématographiquement très séduisant.

Mes funérailles à Berlin
6.5

Mes funérailles à Berlin (1966)

Funeral in Berlin

1 h 42 min. Sortie : 22 février 1967 (France). Action, Policier

Film de Guy Hamilton

Dalecooper a mis 7/10.

Miss Hokusai
6.4

Miss Hokusai (2015)

Sarusuberi

1 h 33 min. Sortie : 2 septembre 2015 (France). Animation, Biopic, Drame

Long-métrage d'animation de Keiichi Hara

Dalecooper a mis 7/10.

The Program
6.1

The Program (2015)

1 h 39 min. Sortie : 16 septembre 2015 (France). Biopic, Drame, Sport

Film de Stephen Frears

Dalecooper a mis 6/10.

Regression
5.3

Regression (2015)

1 h 47 min. Sortie : 28 octobre 2015 (France). Thriller

Film de Alejandro Amenábar

Dalecooper a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le film se fait descendre par tout le monde, mais je trouve néanmoins qu'il y a plein de choses intéressantes dans ce Regression. On sent très bien qu'Amenabar sait distiller ses effets. Oui mais au service de quoi ? Un thriller de plus ? Non, il ne peut se contenter de livrer un film de genre prémaché, il lui faut tenter d'apporter quelque chose d'inédit. Démarche louable et rare.
La mise en scène d'Amenabar est précise, maniaque, tout est contrôlé. Il y a un soin constant du cadre, la photo est très travaillée, graphique.
Au niveau du récit, Amenabar tente donc quelque chose de casse-gueule, en jouant avec nos attentes, nos préjugés sur le genre et ses codes. En s'appuyant sur une histoire faussement manichéenne et unidimensionnelle pour mieux la renverser, il prend le risque de décevoir: il n'y aura pas de climax surpuissant, pas de twist superficiel, juste la conclusion logique d'une approche différente. Ce qui nous intéresse ici, c'est l'image et la manipulation insidieuse qu'elle engendre sur celui qui la perçoit, que ce soit le perso du flic sous pression joué par Ethan Hawke ou le spectateur lui-même.
Intelligent,sans doute trop dans une époque où les films d'horreur reposent sur du vide et une absence de style navrante.
L'équilibre est précaire et peut-être pas complétement tenu mais c'est une tentative intéressante.

A Scanner Darkly
6.8

A Scanner Darkly (2006)

1 h 40 min. Sortie : 13 septembre 2006 (France). Animation, Policier, Drame

Long-métrage d'animation de Richard Linklater

Dalecooper a mis 6/10.

Annotation :

Inégal et pas exactement réussi, mais il y a un je-ne-sais-quoi de troublant et vraiment particulier. La qualité de l'animation oscille, des fois c'est pas beau et bâclé, quelquefois c'est vraiment troublant. Ce graphisme en cell-shading amène un léger décalage avec la réalité, on en est à la fois proche et distant, et ça colle parfaitement avec le propos du film.
L'esprit du livre est là, on suit les errances de ces junkies à la fois amusants, truculents et pathétiques. En toute logique, le récit est décousu et souffre de passages à vides, mais il y a de bons moments.
La toute fin est poignante, reprenant avec justesse la dédicace funèbre de K..Dick à ses amis disparus, tous décédés ou accusant des dommages irréparables.
Une séquence en particulier m'a marqué, le perso de Keanu Reeves, vivant depuis un bout de temps cette vie de misère où seul le shoot compte, se remémore l'élément déclencheur de sa dérive : à l'époque où il avait encore une vie de famille, il se cogne la tête contre l'armoire, et toute sa frustration éclate, son insatisfaction, son désir d'autre chose. Il ne le sait pas encore, mais il est sur le point de tout perdre.
Proche du point de départ du Temps Désarticulé (où un homme est troublé lorsqu'il remarque que l'interrupteur de la pièce se trouve à un endroit autre que là où il le pensait, point qui va le faire remettre en cause tout son monde et découvrir le caractère simulacre de sa réalité), ce détail à la fois trivial et crucial capture à merveille la SF subtile et métaphysique de K.Dick.

Battle Royale
6.9

Battle Royale (2000)

Batoru rowaiaru

1 h 54 min. Sortie : 21 novembre 2001 (France). Aventure, Drame, Thriller

Film de Kinji Fukasaku

Dalecooper a mis 9/10.

Annotation :

(revu)

The World of Kanako
6.6

The World of Kanako (2014)

Kawaki

1 h 58 min. Sortie : 27 juin 2014 (Japon). Drame, Thriller

Film de Tetsuya Nakashima

Dalecooper a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Gros choc. Il y a du Tarantino et du Park Chan Wook dans ce polar terminal. Avec sa science du cadrage et la cadence incroyablement soutenue du montage, l'énergie folle de The World of Kanako relève de l'inédit.
Les semblants de repères, comme ce détective archétypal partant à la recherche de sa fille, qui n'a rien à envier à Laura Palmer, sont une fausse trappe. En quelques giclures de sang, The World of Kaneko anhihilera tout sur son passage, l'innocence, l'amour, la famille, l'humanité.
Tetsuya Nakashima révéle un cœur noir anthracite, susceptible de donner des complexes à David Fincher. Polar terminal, je vous dis.

Le Prodige
6.4

Le Prodige (2014)

Pawn Sacrifice

1 h 56 min. Sortie : 16 septembre 2015 (France). Biopic, Drame

Film de Edward Zwick

Dalecooper a mis 7/10.

Annotation :

Zwick livre un biopic soigné, pouvant s'appuyer sur de bons acteurs et une histoire authentiquement rocambolesque. Bobby Fischer est une figure fascinante, un paradoxe vivant, à la fois une célébrité mondiale et un mur infranchissable, surtout pour ses proches. Tobey Maguire est charismatique et convaincant en génie torturé.
Le docu Bobby Fischer Against The World est peut être plus complet, mais cette version cinéma est tout à fait correcte.
Rendre les échecs cinématographique était un pari, Zwick le réussit à moitié.
L'aspect compétition, psychologie est bien rendue, mais un peu plus d'expérimentations visuelles auraient pû permettre à Pawn Sacrifice d'être le film ultime sur les échecs, en illustrant, ne serait-ce qu'un peu, la stratégie que la discipline demande, la vivacité cérébrale impliquée (comme l'illustrait l'affiche avec Fischer en pleine réflexion, des options de jeu débordant de son cerveau).
Zwick est un académicien, il n'est pas de l'étoffe d'un Fincher, en l'état Pawn Sacrifice est une fiction appliquée, sans être réellement marquante.

Experimenter
6.3

Experimenter (2015)

1 h 37 min. Sortie : 27 janvier 2016 (France). Biopic

Film de Michael Almereyda

Dalecooper a mis 7/10.

Steve Jobs
6.3

Steve Jobs (2015)

2 h 02 min. Sortie : 3 février 2016 (France). Biopic, Drame

Film de Danny Boyle

Dalecooper a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Superbe scénario. Des dialogues qui enchaînent à une vitesse supersonique les bonnes formules, questionnant les différentes facettes de l'homme, ses paradoxes, ses qualités, ses défauts, son tempérament.
La décision de ne pas céder aux formules habituelles du Biopic fait du bien, pas de récit de l'enfance jusqu'à la mort mais plutôt le choix de se concentrer sur trois étapes importantes de la vie de l'homme. Chaque lancement de produit symptomatique de l'état d'esprit de Jobs à ce moment donné, de ses ambitions, de ses relations avec les autres. Entre les lignes, on devine le poids des années, des ressentiments, entre tout ce monde, les amis proches, les mentors, la famille. C'est cette relation là, ce père qui apprend à s'humaniser au fil du temps par le contact de sa fille, qui est le cœur du film.
Partant de ce scénario prodigieux, le film reste perfectible. Question mise en scène, fatalement, après la perfection de The Social Network, on peut regretter que Fincher n'ait pas rempilé, mais Boyle fait le job. Le challenge est réel quand on adapte Sorkin de ne pas se faire étouffer par la quantité de dialogues, l'aspect huis clos théatral. Mais Boyle réussit non seulement à traduire la pensée fulgurante du scénariste mais aussi à aérer le récit et à amener un certain sens du visuel quand il en a l'occasion : les transitions entre les trois actes donnent lieu à de petites expérimentations intéressantes (surtout le passage avec la fille de Jobs qui se promène dans les couloirs, découvrant le monde étrange des adultes)
De plus, le parti-pri de filmer chacune de ces trois périodes avec une qualité d'image différente est brillant (Super 16MM, 35mm, Numérique).
Dommage que Boyle ne fasse pas toujours les bons choix et ait la main lourde lors de passages clés. Le climax est bouleversant sur le papier (j'ai pleuré à la lecture du scénario) mais là, en soulignant l'émotion lors de la scène du parking avec un morceau sirupeux, Boyle salope son bel ouvrage. Pareil pour la toute fin et ce choix de jouer sur le flou pour créer quelque chose d'étrange, d'anxyogène. Drôle de manière de conclure un film. Un bon metteur en scène se reconnaît dans la justesse de ses choix, Fincher en est un, pour Boyle c'est plus discutable (la fin de Sunshine avec sa caméra tremblotante dégueulasse). Un peu plus de sobriété et de sagesse aurait permis de rendre justice, jusqu'au bout, au script monumental et éblouissant d'intelligence de Sorkin.

Inherent Vice
6.4

Inherent Vice (2014)

2 h 28 min. Sortie : 4 mars 2015 (France). Comédie dramatique, Film noir

Film de Paul Thomas Anderson

Dalecooper a mis 8/10.

Annotation :

(revu)

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E.
6.5

Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. (2015)

The Man from U.N.C.L.E.

1 h 56 min. Sortie : 16 septembre 2015 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de Guy Ritchie

Dalecooper a mis 7/10.

Annotation :

(revu)

Seven Swords
6.4

Seven Swords (2005)

Chat gim

2 h 33 min. Sortie : 30 novembre 2005 (France). Arts martiaux, Aventure

Film de Tsui Hark

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(revu)

Le Privé
7.6

Le Privé (1973)

The Long Goodbye

1 h 52 min. Sortie : 29 novembre 1973 (France). Drame, Policier, Film noir

Film de Robert Altman

Dalecooper a mis 9/10.

Annotation :

(revu)

Confessions
7

Confessions (2010)

Kokuhaku

1 h 46 min. Sortie : 2 septembre 2011 (France). Drame, Thriller

Film de Tetsuya Nakashima

Dalecooper a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Les Délices de Tokyo
7.3

Les Délices de Tokyo (2015)

An

1 h 53 min. Sortie : 27 janvier 2016 (France). Drame

Film de Naomi Kawase

Dalecooper a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Deadpool
6.5

Deadpool (2016)

1 h 48 min. Sortie : 10 février 2016 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de Tim Miller

Dalecooper a mis 6/10.

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