Le défi LDVELH (livres dont vous êtes le héros)

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Un quasi one-true-path qui permet néanmoins de retenter sa chance à moindres frais. Globalement peu alambiqué quand on a trouvé les étapes clefs.

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Fini le 2/4/2017.
Deux enquêtes plutôt bien construites, avec une vraie facette de « déduction ». Un petit côté Detective Conseil le jeu de plateau.
Fait avec un personnage équilibré (+1 dans chaque caractéristique).

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Du Green dans toute sa splendeur, avec une approche ouverte et visant les possibilités d’exploration les plus larges possible. Pas excessivement difficile, mais particulièrement riche.

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Premier volet d'une trilogie "missions spéciales". C'est nanardesque à souhait, mais ça se laisse jouer. Un système de codes assez complexe apporte une relative absence de linéarité, mais le cohérence du propos reste du coup très compliquée à appréhender.
Le système de jeu a beau être prometteur, il reste aussi globalement pété (un bon ou un mauvais jet de dé peut rendre l'aventure impossible, ou permettre de la boucler en un éclair).
Fait à la déloyale, vu qu'il est tout cassé, je n'ai même pas eu honte.

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Deuxième volet de la trilogie "missions spéciales", il troque la totale liberté du premier par une intrigue plus linéaire, et un peu mieux construite. Ça reste extrêmement dépendant des jets de dés (d'une façon probablement trop marqué), mais ça se traverse sans trop de déplaisir.
Fait plus à la loyale, malgré un système de jeu trop dense pour l'utilisation qui en est faite, et des déséquilibres évident (notamment en combat).

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Le petit dernier de la trilogie "missions spéciales", il est aussi - et de loin - le plus intéressant. Pas tant en sa jouabilité - ça reste très répétitif si on le joue "à la loyale", mais pour une ambiance plutôt réussie, et surtout une belle déconstruction du principe de livre dont vous êtes le héros. Ça reste limité ludiquement parlant, mais c'est une expérience à vivre au moins une fois.

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Du aussitôt lu aussitôt oublié ou presque, qui met en avant un gros côté fan service avec plein de personnages importants de l'univers de Titan.
Pour le reste, c'est un patchwork de situations, qui offre du coup certains rebondissements bienvenus (ça démarre comme une chasse au trésor un peu minable, ça se finit en quête pour sauver le monde), avec un côté pot-pourri indéniable (on a un side-kick, on fait un donjon en intérieur, on fait un tour en forêt, on a un passage en ville).
Certains combats peuvent donner du fil à retordre, mais l'affrontement final a le bon esprit d'être en difficulté modulable selon ce qu'on a découvert en chemin. Si certains éléments sont indispensables pour finir l'aventure, on évite le syndrome one-true-path fort heureusement.
Clairement pas un renouveau Défis fantastiques, mais mieux vaut attaquer ce défi LDVELH par du moyen !

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Adolescent, j'ai lu énormément de livres dont vous êtes le héros, et très peu de ceux édités par Gallimard pendant un paquet d'années ne sont pas passés entre mes mains - ou alors par manque d'intérêt sur les thématiques à l'époque.
L'Horreur dans la vallée fait partie de ceux que j'avais énormément lorgné, mais jamais lu - ni même eu réellement en ma possession. Je me souviens l'avoir feuilleté, mais, impressionné par les illustrations (quand on a une dizaine d'années, l'ambiance est quand même bien glauque), n'avoir jamais eu l'occasion/l'audace de m'y lancer.
Il y avait donc une aura assez particulière quand j'ai commencé l'aventure, avec de (très) bons tirages (vrai coup de chance, pour le coup, pas de manipulation tordue des règles nécessaires pour avoir un personnage viable). J'ai découvert un début assez réussi, posant une très belle ambiance, avant que le tout se gâte un peu ; je fantasmais de mes années de jeunesse l'impression de souvenir de découvrir quelque chose qui serait tout dans l'ambiance, dans l'étrange, dans l'horreur, et cela se résume au final, en dehors de quelques scènes assez marquantes (le rêve reste plutôt pas mal), une exploration de donjon(s) ponctuées par des respirations plutôt réussies, meilleures même que les passages dans la mine. Ça reste pas mal linéaire, très bugué (j'ai dû tricher à une ou deux reprises pour prendre une autre décision pour avoir une chance d'avancer, et j'ai une fois réussi à trouver le bon paragraphe), et au final une confirmation que confronter le fantasmé au réel est rarement au bénéfice du réel.
A noter que j'ai choisi de ne pas respecter la règle limitant les caractéristiques à 9, et ai donc de bonnes grosses carac' pour attaquer le volume 2, qui vient clore l'histoire (de manière assez sympathique, si les deux tomes sont à mon sens plus indépendants que deux tomes de Sorcellerie, le lien narratif entre les deux est très marqué, le dernier paragraphe du premier étant un cliffhanger ouvrant sur le tome 2).

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Après un premier volet qui m'avait énormément marqué ado mais qui m'a au final déçu en le lisant enfin il y a peu, un second volet qui m'attirait a priori moins et qui m'a finalement légèrement plus convaincu.
Le côté "donjon déguisé" est moins présent, et les situations plus variées, malgré, de manière peut-être encore plus marquée que dans le premier, un système de jeu prometteur mais sous-exploité et au final bancal. Et surtout une linéarité totale, les embranchements étant extrêmement mineur, et le résultat évoquant plus un roman parsemé de quelques jets de dés, et de situations de combat s'étirant sur plusieurs paragraphes selon les choix et la chance qu'on peut avoir.
L'ambiance mystérieuse du premier manque un peu, contrebalancée par la variété de situations, pour un résultat qui clôt de manière plutôt plaisante un cycle court.
Réalisé avec des stats non bridées (donc une expérience extrêmement facile, fort bienvenue devant la linéarité du truc).

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La collection "Histoires à jouer", bien moins répandu que les "Livres dont vous êtes le héros" Gallimard, fait partie des "fantasmes de jeunesse", ceux qu'on a vus passer bien plus rarement, et que les finances de jeune ado empêchaient d'acquérir chaque fois qu'on en voyait un.
Une des leurs particularités était d'être essentiellement (voire exclusivement) des productions françaises, et de proposer des aventures plus ancrées dans la réalité (qu'elle soit historique ou avec des variations fantastiques). Les Sherlock Holmes proposaient des systèmes d'indices à utiliser dans une bonne partie de leurs volumes... mais pas dans celui-ci ! Qui se révèle être une aventure particulièrement linéaire, qui se joue sur un jet de dés (il est loupé, impossible d'accéder à la bonne fin, c'est un peu dommage). Malgré une galerie de personnages assez sympathique, cela reste mineur, et loin des souvenirs d'intrigues complexes que j'en avais. Après, ça se lit bien, c'est assez divertissant, mais la facette "jeu" est plus que réduite. Espérons que les autres (re)lectures des volets de la saga se révéleront plus palpitants !

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Une aventure Sherlock Holmes "Histoires à jouer" qui utilise la classique formule à base d'indices et de pistes à suivre en temps (relativement) limité. Du coup, le côté assez interactif (une même action, selon le jour où elle est entreprise, peut donner des résultats différents) est contrebalancé par quelques bugs (une référence à une action non réalisée, à quelques reprises), et à une conclusion au final très abrupte. Ce qui est plutôt dommage, car l'intrigue respecte plutôt bien l'esprit des nouvelles de Conan Doyle, et parvient à faire - un peu - se creuser les méninges. Un petit regret aussi pour l'impact peut-être un peu brutal des jets de dés (heureusement que je joue avec de bonnes caractéristiques, et un petit système "d'expérience" me permettant d'améliorer les stats et compétences de volume en volume).

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Premier de la saga "Sherlock Holmes" dans Histoires à jouer, il pose les bases (compétences / relations qui peuvent servir selon les situations, et paragraphes étoiles servant de points de départ aux phases de l'enquête), et propose, malgré un côté pas très équilibré (trop de choix de compétences pour celles qui servent vraiment, impact important des scores de caractéristiques) une aventure plutôt amusante à suivre, dans un vrai esprit "enquête de Sherlock Holmes", avec une liberté d'action plutôt plaisante, même si ça reste au final plutôt linéaire.

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Sur la lancée, je me recale dans l'ordre de parution d'origine des Sherlock Holmes Histoires à jouer, et attaque donc le troisième volet, qui se déroule plus tardivement que les deux premiers, dans un cadre très différent (Paris vs Londres), et dans lequel Holmes est très en retrait (limite rajouté là parce qu'il devait y être). Et l'expérience, malgré une couverture qui est assez particulière (on a du mal à déterminer l'époque réelle du livre), s'est révélée plutôt plaisante, avec une enquête qui peut être résolue de très nombreuses manières, où les situations de mort subite gratuite sont plutôt rares (quelques jets de dés cruels, mais c'est dans la moyenne basse sur la série), le Paris de 1910 bien utilisé et qui pose une ambiance agréable (c'est plutôt pas trop mal documenté, malgré une maladroite référence à Moriarty), et une vraie rejouabilité (avec en prime quelques énigmes qui auraient pu corser l'expérience si j'y avais joué à 10 ans, clairement enfantines mais divertissantes maintenant). Ça manque un peu de déduction, mais ça m'a donné envie de continuer la série sans trop traîner, ce qui reste le plus important !

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Ce 4e volet de la série 4e Dimension initialement chez Livre de poche ne doit qu'au financement participatif de Posidonia Editions d'être arrivé jusqu'aux mains des lecteurs, dans une version visiblement très proche de celle qui n'avait pas encore été publiée alors. C'est cassé dans tous les sens, avec une interactivité extrêmement réduite (c'est terriblement linéaire, avec des paragraphes qui se répètent à une ligne prêt selon par où on passe), même si c'est une relative constante de la série.
Et s'il y a quelques bonnes idées (comme le fait d'être baladé d'univers en univers), c'est au final malheureusement un peu sous-exploité ; dommage avec une thématique aussi excitante.
Néanmoins, ça reste aussi un document d'une certaine époque du LDVELH français, et une pièce rare qui ne serait jamais arrivée jusqu'à nous sans les actions de quelques passionnés.

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Typiquement un LDVELH que j'aurais adoré ado, dans lequel je me serais plongé en le recommençant à chaque échec, dans lequel j'aurais aimé me perdre, surtout avec cette ambiance si différente de la classique fantasy.
Maintenant, du haut de mon âge avancé, je vois bien plus les mécanismes cachés derrière, et force est de reconnaître que c'est terriblement linéaire, avec beaucoup de paragraphes en double ou quasi-double selon des variantes minimes, et des passages obligés très nombreux, sans réelles variations, et avec 200 paragraphes, ça reste plutôt pauvre.
Après, les prémices et l'ambiance restent plaisants, ce qui permet de passer un moment pas trop désagréable à la lecture.

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Une semi-déception, ou une semi-réussite, avec cette récente création Défis fantastiques.
Outre être somme toute (très) facile, malgré quelques "à gauche tu vis, à droite tu meurs", ce Fléau de titan est au final pas mal linéaire, malgré quelques gros embranchements qui permettent d'exploiter deux chemins assez différents à deux occasions ; malgré tout, le final, s'il n'est pas linéaire dans l'ordre des actions à entreprendre, oblige à entreprendre tout une série d'actions nécessaires. On appréciera quelques tentatives intéressantes (des séquences de dialogues très "jeu vidéo" où on peut explorer toutes les options, de l'exploration de lieux en mode "ouvert" sans passer par une carte, des morts menant à des reprises de la partie un peu plus tôt), et on regrettera une écriture soit enfantine, soit légèrement parodique, et surtout un traitement par l'éditeur français qui laisse voir le fossé entre ce qui était "jeunesse" il y a trente ans et ce qui l'est maintenant…

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Quatrième volet de la saga "Soyez le détective" qui utilise Sherlock Holmes en personnage plus ou moins secondaire, et surtout en vague mentor très sévère, et avant-dernier volume chez Presses Pocket, avant que la collection bascule chez Livre de poche, et que la réédition très récente de chez Posidonia permette d'accéder aux derniers volumes de la série, cette Statuette brisée fait partie du haut du panier, avec des mécanismes plutôt bien utilisées, même si cela manque un peu de pistes à explorer. Surtout, on regrettera l'intrigue séparée en deux parties (une à Londres, une en Egypte), ce qui rend certes l'intrigue plus variée, mais fait aussi que la facette enquête (et besoin de "déductions" de la part du joueur) reste plutôt réduite, avec quelque chose de plutôt linéaire, même s'il y a une certaine liberté d'action bienvenue pour naviguer de passage obligé en passage obligé.

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Après avoir fini la série Sherlock Holmes "Pocket/Livre de poche/Posidonia", dont les retours viendront ultérieurement - il va falloir créer les fiches -, je continue ce "défi LDVELH" en repassant du côté des stars : les "Livres dont vous êtes le héros" marque déposée Gallimard, avec un petit tour du côté de la courte série Dragon d'or.

Six volumes aux points communs modérés (un système de combat limpide, mais où seule la chance compte, nécessitant de bien choisir ses batailles, des histoires plutôt indépendantes - au contraire des Défis fantastiques, pas vraiment de clins d'oeil entre volumes).

Ce premier volume démarre d'une façon assez amusante : on ne part pas à la chasse au vampire, on se perd en forêt et on essaie de trouver un abri pour la nuit. Suivra une aventure assez courte, pas trop linéaire (plein de moyens d'accéder au combat final, les différents choix rendant les rencontres plus ou moins faciles), et plutôt très facile (notamment avec le boss de fin un des si ce n'est le plus facile des LDVELH, une fois qu'on a engagé le combat).

J'en ai un souvenir assez réduit, essentiellement un combat final très difficile... car je n'avais pas trouvé l'astuce gamin. C'est une entrée en matière plutôt plaisante, avec notamment une bonne écriture et une ambiance assez sympa, avec quelques rencontres et situations amusantes.