Les âmes cinétiques

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Au travers d'un panorama de chairs, laissons l'oeil découvrir une beauté primale, cinglante dont la révolte se fait cause et la monstruosité génie.

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Fantastique fantaisie de fantasmes, l'histoire épique surprend dans son traitement résolument singulier et dans son rapport si naturel à l'ambiguë.

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Des rescapés d'une catastrophe nucléaire chapardé dans un univers hostile, jubilant une horreur bleue qui, au lieu d'angoisser, apaise.

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Contemplation d'une lueur de soleil au crépuscule par une forêt toute entière sur le point d'être dévorée par les flammes.

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Jouir d'un amalgame, jouir des léthargies de la déviance, jouir du lait déversé sur la neige.

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Tout film décent devrait ravir, déconcerter, dégouter, et illuminer comme celui ci. Un réseau résolument mystique et ancré dans une réalité symbolique et sanglante.

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Seul le fou ne comprend point que toutes nos vies ne sont tournées que vers la quête d'un idéal. L'idéal idiot c'est le beau sous toutes ses formes. L'idéal inavoué, c'est le néant, la forme à son point le plus digne.

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La consommation d'un esprit tout entier, des rayons de grâce.

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Vive la mort! chantait l'Espagne tribale...

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La lenteur, l'apogée, la gloire, l'extinction.

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La psychotisation d'une industrie mécanique tuméfiée par une horreur sainte.

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Incursion dans l'univers coloré, presque collant d'un personnage noyé d'exaltation.

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L'essentiel dans la course effrené d'un refrain épileptique.

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-Jelly Rose ma chérie, tu prépares sa piqure pour ta maman qui t'aime ?
-Oui maman.

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L'année jeûne, les relations suées par l'irrémédiable sauvagerie du désir.

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Il n'y a que par la mort que l'espoir possible d'une transcendance siffle.

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Enterrerons nous les roses les plus vives et les plus belles afin qu'elles soit cachées à la vue de tous?

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L'épure le plus complet permet l'efflorescence d'un sentiment brut, incarcéré, qui finit par se rêver liberté absolue.

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L'ascenseur mène à l'enfer d'un monde où l'incarnation d'un mal antique veille, éternelle.

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L'abreuvoir pour animaux plastifiés, vendu au prix d'un être.

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La tradition de l'exhaustif. Kern.

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L'un des meilleurs cinéastes indiens ravive une flamme à défaut de raviver une flemme.

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PB beurre l'existence d'un miel de sens et d'un soupçon d'éveil. Avis à ceux qui cherchent la science.

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Une épopée tristement méconnue, heureusement inconnue qui ravira les esthètes, décevra les assoiffés.

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Montrer ce qui ne fut jamais tenté d'être montré. Faire une histoire qui n'est point arrêtée par les fragiles frontières des vies. Jigoku.

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Brulons les rues, sortons les livres.

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L'inspirateur de toute une génération qui plagiat cet auteur qui fit office de réservoir d'idées vivant... Le cinéma dans toute sa gloire.

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Le pic d'un volcan, Dieu lui même survolant le désert, l'éphémère désir de s'abreuver encastré par l'infini désir de se morfondre.

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Le monde est aveuglé par la gloire prochaine, de son aveuglement.