Livres 2015

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Plutôt déçue, comparé à Aristophane que j'aime bien c'est assez plat et répétitif.

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J'ai beau ne pas aimer le philosophe, l'écrivain a un talent certain.

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Un thriller raté, les péripéties semblent artificielles et on se lasse vite du personnage principal. Dommage.

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Une vacuité digne de Bret Easton Ellis. Je n'aime pas beaucoup la période seventie's, encore moins quand on me présente une galerie de personnages superficiels qui se la jouent dingues alors qu'ils n'aspirent secrètement qu'au calme d'une vie rangée en couple. Quitte à lire un roman où l'on trouve une galerie de personnages féminins haute en couleur qui cohabitent, je conseillerais plutôt Bonbon Palace, d'ailleurs c'est aussi un 10/18 "offert pour deux achetés".

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N'étant pas une grande adepte du Nature Writing je n'ai pas trouvé beaucoup de grâce à ce petit voyage, l'écriture relève un peu le tout.

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Une oeuvre originale, dont le traitement génial de vies banales m'a un peu fait penser à mon cher Carver. Roman fort et pudique à la fois, je le recommande.

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C'est mon deuxième recueil de nouvelles de Steibeck, si j'ai adoré Les pâturages du ciel, où j'ai ressenti une sorte de fatalité du lieu à laquelle les habitants ne pouvaient échapper; La grande vallée contient des nouvelles plus hétéroclites, entre joie et peine, quotidien et grande aventure, j'ai été plus happée par le destin du petit poney de Jodie que par pas mal de polars que j'ai pu lire. Je crois que je préfère ses nouvelles aux romans, car son génie y es pur, il n'a que quelques pages pour se développer, on peut en toucher l'essence du doigt.

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Je m'étais déjà procuré une bande dessinée qui adaptait les nouvelles de cet auteur du grand nord. La lecture de ses nouvelles est agréable, on se sent rapidement proche de ses personnages tous plus marginaux les uns que les autres, et vivent des aventures rocambolesques dans une des zones les plus solitaires du monde. Toutefois je ne ressens pas l'envie particulière d'en lire d'autres pour l'instant.

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Le début de la lecture du roman m'a mis une vraie claque, toute cette colère, cette folie, ce bouillonnement humain est fascinant, Cendrars est sans doute un génie littéraire de tout premier plan. J'ai été un peu moins emportée par la deuxième partie du roman qui raconte les voyages des deux protagonistes et s'éloigne donc d'eux, à mon grand regret. reste que Moravagine est un grand roman, que pourront apprécier, notamment les amateurs de Céline.

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Court recueil de nouvelles d'une grande originalité, m'a donné envie de découvrir plus de cet auteur et de voir le film tiré des nouvelles.

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Contrairement à Steinbeck, il me semble qu'il faut à Faulkner du temps pour instaurer sa fameuse atmosphère, et c'est aussi ce qui fait le génie de ses romans. Ça reste tout de même de bonnes nouvelles.

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Un court roman très réussi qui m'a un peu rappelé Thérèse Raquin de Zola, la passion russe en plus.

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Plutôt déçue par cette longue lettre, Yourcenar a un talent immense pour incarner les personnages qu'elle crée, et cette fois encore c'est une réussite, malheureusement Alexis est un personnage fade et vain dont les confessions n'ont pas réussi à m'émouvoir ou m'intéresser.

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Court roman d'une histoire d'amour tortueuse dans un contexte de guerre en Russie, que demander de plus?

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Deuxième essai avec Mishima, le premier m'avait laissé assez froide et je craignais que ce soit comme soseki, avec lequel je n'accroche pas du tout. J'ai préféré celui-ci, si d'habitude les romans initiatiques m'ennuient, l'évolution du personnage principal était fascinante.

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Livre offert par mon amoureux, le titre l'a inspiré. Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur et je dois dire que j'ai été très agréablement surprise! Ce livre m'a fait penser à al fois à Carver par les petites nouvelles où parfois il ne se passe pas grand chose de notable mais dans lesquelles on sent tout de même un malaise, une ambiance particulière. Et aussi à Faulkner, (en épigraphe, d'ailleurs), ayant, elle aussi, créé de toutes pièces une ville dans le sud des états-unis, peuplée de cinglés et de souffrance banale, presque un siècle plus tard.

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Conseillé par Torpenn, je le cherchais depuis longtemps, mais j'ai été un peu déçue. Le niveau des nouvelles est inégal, même si j'ai apprécié certaines situations absurdes et l'humour typiquement anglais. J'essaierai d'en trouver un autre pour m'en faire une meilleure idée.

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J'ai emprunté quelques livres à une amie étudiante en littérature, il se trouve qu'elle est elle-même roumaine, et elle m'a donc tout particulièrement recommandé cet ouvrage-ci. J'ai beaucoup aimé les deux courtes pièces, bien qu'elles soient très différentes. La première est apocalyptique et un peu surréaliste et la seconde très politique, les deux traitent de la folie de façon juste et triste.

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J'avais déjà lu Pirandello au lycée quand j'étudiais l'italien, et je m'étais juré de le relire un jour. Dix ans plus tard, c'est chose faite. Je ne suis pas particulièrement conquise par cette pièce, l'absurde est un art difficile, et il peut vite perdre de sa spontanéité, comme c'est le cas ici. On me l'avait présenté comme un grand psychologue, mais cet aspect ne ressort pas beaucoup chez ces personnages-là. Dommage car le thème était prometteur.

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Prêté par mon amoureux, commencé sans grand enthousiasme, et finalement ce n'était pas mal. Boudard est un sacré personnage, intelligent, sincère, grande gueule, il nous livre un portrait de la France qu'il a connue, d'un point de vue plutôt original. Je pense que les amateurs de Cavanna y trouveront leur compte.

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Je ne sais plus pourquoi, mais cela fait des années que j'avais TERRIBLEMENT envie de lire James. Je pense que c'est la faute de Senscritchaiev, mais je ne peux pas l'assurer. La lecture de ce pourtant très court roman m'a été tellement pénible que j'ai mis un mois à l'achever. Le style est ampoulé au possible, on passe du "divin" au "terrifiant" toutes les deux phrases. Les réactions des personnages ne sont jamais adaptées aux situations, on oscille entre l'hystérie, et la passivité bovine. Les personnages sont tous plus insupportables les uns que les autres, j'ai eu envie de claquer ces saloperies de mioches du début à la fin.

Je crois qu'il n'y a que Poe que je supporte à peu près dans cette clique d'écrivains gothiques.

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Roman inspiré de la vie d'un tueur en série supérieurement intelligent, il n'en fallait pas plus pour me mettre l'eau à la bouche. Marc Dugain fait son boulot à la perfection, si bien qu'il disparaît complètement dans le récit, qui parait du coup, un peu désincarné.

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Histoire courte mais efficace, pour les petits et les grands. (Et l'édition surillustrée est fantastique ;))

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Perec me plait, beaucoup. Je suis toujours sous le choc qu'il ait réussi à me séduire malgré ces descriptions interminables et ces personnages sans âme.
La postface vaut le coup!

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Première déception de Carver, aucune des nouvelles ne sort vraiment du lot, même si on reconnait son style admirable.

Pourquoi s'acharner à publier des manuscrits que les auteurs voulaient garder pour eux bordel!

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Ce livre est une véritable tragédie grecque, les personnages flirtent avec la folie, avec eux mêmes, dans leur petit univers où l’imagination infantile vient se juxtaposer à un univers plus adulte.

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Un marivaudage au développement attendu et peu crédible, heureusement sauvé par des personnages attachants et drôles et un bien joli style.

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Des pièces aux lourdes significations, huis clos est particulièrement inventive et psychologiquement dense.

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Voilà une découverte qui m'a plu, des nouvelles construites à chaque fois dans l'absence, des vies en négatif, un style efficace et un malaise latent qui n'est pas sans rappeler les recueils de Carver.

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J'aurais dû découvrir Irving plus tôt, il a tout pour me plaire, ce roman est foisonnant, drôle, malin, tragique, on ne peut que se passionner pour les milles vies de l'auteur, et la vision assez singulière du féminisme qui en ressort.