Lus en août 2013

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Amine Maalouf est un homme de tolérance qui exprime des idées tellement limpides et de bon sens sur la notion d'identité et les rapports entre les cultures qu'elles semblent être des banalités... sauf que quelques années après la sortie du livre, elles sont encore loin d'aller de soi, et ont donc bien besoin d'être dites et redites.

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Amos Oz raconte son enfance, la vie de ses parents et celles de leur famille qui se mèlent parfois de manière tragique à la grande histoire (persécution des Juifs et naissance de l'état d'Israel). C'est très bien écrit, et aussi merveilleusement construit : le récit change constamment de point de vue et d'époque d'une manière qui semble aléatoire mais peint en fait progressivement un tableau au centre duquel se trouvent les rapports de l'écrivain avec ses parents.

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Présentation très pédagogique de quelques principes et débats fondamentaux de la science économique.

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Une lecture très agréable, un narrateur amusant et attachant au début, et une deuxième partie qui surprend en prenant un tour un peu surréaliste. Après, un peu surpris par le Goncourt pour lequel ce bouquin me semble un peu manquer d'envergure

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Un Christie assez ancien (premier roman avec Miss Marple) mais déjà mené de main de maitre. On sent aussi qu'elle s'amuse bien à montrer l'envers du décor d'un petit village de la campagne anglaise - source d'inspiration de Hot Fuzz ou Inspecteur Barnaby ?

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L'écriture de Sylvie Germain superbe, très poétique, crée une ambiance vraiment inimitable pour raconter ce conte d'amour et de haine. Formidable lecture !

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Très belle histoire d'amour qui dépasse les préjugés de son époque, touchant.

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Leblanc que je lis depuis mon enfance ne m'a encore jamais déçu, aventure, suspense et ingéniosité sont toujours présents. Un grand bonheur de savoir qu'il me reste encore de nombreuses aventures d'Arsène Lupin à lire !

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McEwen a un sens de la psychologie incroyable, il fait exister ses personnages et leurs réflexions intérieures de manière extrêmement convaincante. Le drame qui constitue l'histoire est mis en place progressivement, avec une grande subtilité. Par dessus le marché McEwen trouve le moyen d'inclure dans son livre une description saisissante de la campagne de 1940 du point de vue d'un soldat britannique et de la marche d'un hôpital en temps de guerre, qui sont d'autant plus impressionnantes qu'elle sont exprimés par ces personnages-là, tellement réels et qui sont eux-même en train de vivre une tragédie. Et enfin arrive la dernière partie qui donne la clé du récit et conclue brillamment ce roman maitrisé du début à la fin. Magnifique.

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Parfois anecdotique voire ennuyeux, mais aussi souvent très drôle. Le plus intéressant est sans doute la relation d'amour-haine entre Vingtras-Vallèss et sa mère, qui le font passer très vite d'un ton ironique à une grande révolte face à cette femme qui agit souvent de manière folle et tyrannique mais semble malgré tout l'aimer.

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Pas une lecture facile tant le style abrupt de ce roman est cohérent avec le monde froid, désespéré, glaçant dans lequel il se situe. La description de l'amour du père pour son fils en est d'autant plus convaincante et émouvante.

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Un roman foisonnant et agité à l'image de cette époque de cette époque de la Renaissance marquée par la Réforme, la Contre-Réforme et les savants humanistes qui remettent en cause les dogmes imposés par l'Eglise mais aussi le peuple. Confirmation de mes impressions des "Mémoires d'Hadrien", Yourcenar écrit superbement ; j'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans ce texte qui semble partir dans tous les sens mais une fois habitué à ce rythme narratif j'ai été très intéressé par l'histoire de ce personnage singulier, savant, philosophe, alchimiste, désabusé, scandaleux presque à son corps défendant.

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Pas vraiment fan de l'écriture de Khadra que je trouve un peu précieuse, manquant de simplicité ; mais le sujet de ce roman est tellement fort que j'ai fini par passer outre et me laisser emporter.