Mon musée imaginaire (peinture)

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Les époux Arnolfini (1434 – National Gallery - Londres)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/33/Van_Eyck_-_Arnolfini_Portrait.jpg
La peinture est d’une qualité remarquable (incroyable finesse des détails). Elle met en évidence la position sociale du couple, riches marchands toscans établis à Bruges. Ce qui apparaît quand on observe la toile de suffisamment près, c’est le reflet dans le miroir où toute la scène est représentée, mais avec quelques détails énigmatiques.

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Portrait d’une jeune fille (vers 1460 – Staatliche Museen - Berlin)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b4/Petrus_Christus%2C_Portrait_of_a_young_girl.jpg
Un simple portrait, mais qui en dit long. Aussi bien sur la position sociale de la jeune fille que sur son caractère. Ses yeux, sa bouche, son attitude générale.

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Le jardin des délices (entre 1490 et 1510 - Musée du Prado - Madrid)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jardin_des_d%C3%A9lices#/media/Fichier:The_Garden_of_earthly_delights.jpg
Une oeuvre foisonnante qui est au centre d'un récent documentaire passionnant. Inépuisable !

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Laura (vers 1506 – Kunsthistorisches Museum – Vienne)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Laura_(Giorgione)#/media/Fichier:Giorgione_-_Young_Woman_(%E2%80%9CLaura%E2%80%9D)_-_Google_Art_Project.jpg
La féminité dans toute sa splendeur. Beauté, sensualité, séduction, volupté. Un instant de grâce fixé pour l’éternité.

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Portrait de Balthazar Castiglione (1516-1519 – Musée du Louvre - Paris)
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e9/Portrait_of_Baldassare_Castiglione_by_Raphael.jpg
Encore un portrait voué à exprimer la position sociale d’un personnage. Le rendu des détails est quasiment magique : l’étoffe du vêtement !

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Les ambassadeurs (1533 – National Gallery – Londres)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Ambassadeurs#/media/File:Hans_Holbein_the_Younger_-_The_Ambassadors_-_Google_Art_Project.jpg
Portrait de deux frères jumeaux dans toute leur splendeur. Particularité du tableau : l’objet bizarre en bas au milieu est une anamorphose. Dans un miroir suffisamment déformant, l’objet est identifiable : un crâne humain. La toile est donc une vanité.

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Le tricheur à l’as de carreau (vers 1635 – Musée du Louvre - Paris)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tricheur_%C3%A0_l%27as_de_carreau#/media/Fichier:La_Tour_Le_Tricheur_Louvre_RF1972-8.jpg
Non seulement la toile est d’une luminosité remarquable, mais elle présente une scène extrêmement vivante. Le jeu des regards et les différentes poses indiquent qu’il va se passer quelque chose.

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Portrait de Juan de Pareja (vers 1650 – Metropolitan Museum of art – New York)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/06/Retrato_de_Juan_Pareja%2C_by_Diego_Vel%C3%A1zquez.jpg
Encore un portrait. L’homme dont Velasquez fait ici le portrait était un mulâtre qu’il employait pour ses préparations. Quasiment esclave au début de leur collaboration. Velasquez finit par lui accorder la liberté et Pareja a lui-même peint.

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La jeune fille à la perle (vers 1665 – Mauritshuis – La Haye)
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Jeune_Fille_%C3%A0_la_perle#/media/File:Meisje_met_de_parel.jpg
Un portrait un peu mystérieux, car on ne sait pas qui pose exactement. Peut-être une des plus jeunes filles du peintre. La romancière Tracy Chevalier a imaginé une servante du peintre. Très beau roman qui a été adapté au cinéma : un film somptueux.

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Les deux cousines ( vers 1718 – Musée du Louvre - Paris)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/be/Watteau_cousines.jpg
Watteau le peintre des fêtes galantes se permet ici un cadrage audacieux. Ses personnages n’occupent que la partie droite du tableau et l’une d’elle est carrément de dos. Le rendu de la robe est parfait.

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Le verrou (1774-78 – Musée du Louvre - Paris)
http://art.mygalerie.com/lesmaitres/jhfragonard/le_verrou_large.jpg
Les couleurs sont éclatantes, en particulier le rouge de la passion amoureuse. La scène dégage une incroyable sensation de mouvement et les personnages expriment des sentiments aussi contradictoires que réjouissants.

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Fusillade du 3 mai (1814 – Musée du Prado – Madrid)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7e/Tres_de_Mayo_by_Goya.jpg
Goya témoin de son temps. Epoque troublée en Espagne où l’armée napoléonienne massacre des innocents. L’indignation de Goya est celle du jeune homme qui ne comprend pas comment cela est possible. Luminosité de la toile, massivité du groupe de soldats.

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La mort de Sardanapale (1827 – Musée du Louvre - Paris)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2f/Delacroix_-_La_Mort_de_Sardanapale_%281827%29.jpg
Encore une scène d’exécution. Sardanapale est le souverain (légendaire) couché sur son immense lit. La légende dit que Sardanapale, assiégé et se sachant perdu, ait décidé de mourir avec ses femmes et favorites, plutôt que de se livrer. Fascination de Delacroix pour l’orient, ses fastes et ses couleurs.

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Portrait de monsieur Bertin (1832 – Musée du Louvre - Paris)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ec/Louis-Francois_Bertin.jpg
Encore un portrait qui en dit long sur le caractère de celui qui pose, par le maître absolu du classicisme à la française.

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L’incendie des chambres du parlement, le 16 octobre 1834 (1835 – Cleveland Museum of art)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/45/Joseph_Mallord_William_Turner_012.jpg (à retrouver)
Turner a assisté à cet incendie monumental qui a marqué ses concitoyens. Cette toile fait partie d’une série. Les couleurs y explosent, annonçant l’impressionnisme.

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L’impératrice Eugénie sur la plage à Trouville (1863 - Musée de Glasgow)
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/50/Eug%C3%A8ne_Boudin_004.jpg/800px-Eug%C3%A8ne_Boudin_004.jpg
Une des nombreuses toiles peintes par Boudin en bord de plage. Un style caractéristique.

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En bateau (1874 – Metropolitan Museum of Art – New York)
https://fr.wikipedia.org/wiki/En_bateau#/media/File:Edouard_Manet_Boating.jpg
Une toile aux couleurs presque trop belles qui illustrerait à merveille la nouvelle de Maupassant « Une partie de campagne ».

Annotation :

Les raboteurs de parquet (1875 – Musée d’Orsay - Paris)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bf/Caillebotte_Rabotteurs_1875.jpg
Les couleurs, le mouvement, l’effort au travail et un cadrage original. Par un impressionniste qui mériterait d’être mieux connu.

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La gare saint-Lazare (1877 – Musée d’Orsay - Paris)
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Gare_Saint-Lazare#/media/Fichier:La_Gare_Saint-Lazare_-_Claude_Monet.jpg
Monet témoin de son temps. Les couleurs explosent et donnent les sensations de bruit (grincement), mouvement et vie, malgré l’absence de personnage visible.

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Chanteuse du café concert (vers 1878 – The Fog art museum – Cambridge – Massachussets)
http://musique.beaucamps.free.fr/images/galerie/albums/Peintures/Degas_-_Chanteuse_de_cafA__concert.jpg
Une des toiles impressionnistes que je préfère. C’est comme si on l’entendait chanter, avec son visage légèrement déformé par la bouche grande ouverte.

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La jeune fille au chat (1880 – Sterling and Francine Clark Art Institute à Williamstown (Massachusetts))
https://www.grandspeintres.com/la-jeune-fille-au-chat-renoir/
Renoir peintre un peu mièvre ? Pas sur cette toile. De plus, celle qui a posé était une personne de petite vertu.

Annotation :

Le champ de blé aux corbeaux (1890 - Musée van Gogh – Amsterdam )
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f3/Vincent_van_Gogh_%281853-1890%29_-_Wheat_Field_with_Crows_%281890%29.jpg
Un paysage qui exprime tout le désarroi du peintre qui va bientôt se suicider dans un accès de démence. Des coups de pinceaux d’une incroyable épaisseur. Sidérant de simplicité et de sincérité.

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La charge boulevard Montmartre (1902 – Musée d’Orsay - Paris)
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2d/Andr%C3%A9_Devambez_-_La_Charge_-_1902-1903_-_Mus%C3%A9e_d%27Orsay.jpg/772px-Andr%C3%A9_Devambez_-_La_Charge_-_1902-1903_-_Mus%C3%A9e_d%27Orsay.jpg
L’invité mystère est André Devambez qui a immortalisé une scène d’émeute parisienne. Il y a de l’électricité dans l’air et cela se sent. Scène nocturne où les couleurs renforcent l’intensité dramatique. Superbe.

Annotation :

Waterloo bridge (1906 - Thyssen-Bornemisza Museum - Madrid)
https://www.museothyssen.org/en/collection/artists/derain-andre/waterloo-bridge
Le fauvisme et son utilisation de la couleur.

Annotation :

Trinidad Fernandez (1910 - Tehran Museum of Contemporary Art, Teheran)
http://www.flickr.com/photos/teresahensley1/5711398673/
Autre exemple de fauvisme. Ah, ces yeux charbon noir.

Annotation :

Maison au bord du chemin de fer (1925 – Museum of Modern Art – New York)
http://zubetta.free.fr/P6%20lisaa/Artistes%20divers/Hooper%20Edward/maison%20au%20bord%20du%20chemin%20de%20fer%201924.jpg
Un choix difficile, car Hopper a sans doute fait plus original (lieux et cadrages). Mais cette toile lumineuse rappelle l’ambiance du film « Géant » avec James Dean.

Annotation :

L’homme au chapeau melon (1964 – Collection particulière ??)
https://www.amazon.fr/LHomme-Chapeau-Melon-c-1964-Magritte/dp/B00ADSQNJ6
De Magritte j’aurais pu choisir d’autres toiles. Magritte le peintre du surréalisme dont les scènes peintes témoignent surtout de beaucoup d’humour. Ici, le modèle s’est préparé comme s’il devait poser pour une photo d’identité très sérieuse. Manque de chance, un oiseau est passé entre lui et le l’artiste au moment fatidique. Le peintre a fixé ce qu’un photographe pourrait difficilement faire.