Peace, Love, et beaucoup de drogue : l'exploration psychedelique

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Les pères fondateurs, sans doute les premiers à utiliser le terme, inventé dans les années 50, pour qualifier leur musique. Il faut dire que ces sonorités sont alors inédites à l'époque : dans toutes les trouvailles bizarroïdes de ces fous furieux, notons la fameuse "jarre électrique", aux sonorités de science fiction, que l'on adore ou déteste, au choix.

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Le sommet de l'album, le morceau qui fait l'histoire, c'est bien entendu la chanson titre qui clôt l'album et nous emporte dans treize minutes d'un voyage hypnotique et orientalisant. Le reste de l'album est sympa.

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Un groupe psyche méconnu, et c'est bien dommage, car avec des morceaux à l'efficacité indéniable, ils nous emmènent dans un trip excellent, même à l'échelle du psyche, parfois perturbant mais toujours intriguant.

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"Crayola" ou "Krayola", selon les déboires avec la célèbre marque, voici les véritables psychopathes du genre, dont ils sont à la lisière. La pochette prête certes à confusion, mais le leader Mayo Thompson est plus intéressé par l'expérimentation, en témoignent les "free-form freak-outs", ces moments de géniale improvisation en roue libre qui ponctuent un album de chansons déjà joyeusement bordéliques.

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Dans le genre expérimental, notons ce groupe arty, qui vaut surtout pour ses bidouillages et ses voix mystiques quasi hypnotiques. Écoutez d'urgence Where Is Yesterday, bien sûr, mais également les excellents Coming Down ou The American Metaphysical Circus.

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D'autres allumés, britanniques cette fois, et plus proches du Velvet ou de Blue Cheer que des 13th Floor Elevators. Ils restent cependant sacrément planants malgré leurs allures de proto-hard-punk débraillé. On ne s'étonnera donc pas de leur influence sur la scène space-rock.

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Les ambassadeurs du croisement entre folk et psychédélisme, un mélange ici très réussi, en grande partie grâce à l'apport d'instruments venus des quatre coins du monde.

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En règle général, et même si ce n'est qu'en partie le cas chez TISB, l'absence de pédales d'effets du à l'acoustique est compensé dans le folk psyche par l'apport d'influences ragga. On privilégie la transcendance aux psychotropes. C'est bien visible chez Donovan, tout en restant très pop.

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Chez The Holy Modal Rounders, on a carrément affaire à un bad trip proche du délire des Mothers qui rencontre de la country et de la musique traditionnelle américaine. C'est complètement fou et ça vaut le détour.

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Pour ceux qui ne le sauraient pas encore et qui ne connaîtraient d'eux que the Wall et the Dark Side of the Moon, Pink Floyd fut brièvement, au début de sa carrière, un groupe psychédélique à l'intérêt marqué pour la science fiction et l’expérimental (suffit d'écouter Interstellar Overdrive), mais aussi par la fantasy. Un groupe de geeks en somme, porté par le génial Syd Barrett.

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Pendant que le Floyd, désormais emmené par Roger Waters et David Gilmour, continue sa route vers des contrées plus progressives, l'ancien chanteur-guitariste, alors interné en hôpital psychiatrique pour avoir trop forcé sur l'acide, continue en solo de sortir des albums incroyables. Son esprit torturé a sans aucun doute apporté à sa musique un charme indéniable.

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Parfois comparé à Sgt Pepper, cet album est un de mes petits bijoux du psyché, oscillant entre chansons pastorales à la Kinks et délires psyché comme la chanson titre ou les géniaux Dealer et Coloured Rain. Indissociable de ses mémorables singles Paper Sun et Hole in my Shoe, absents du vinyle original.

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LA compilation essentielle, sortie peu après la mort du genre, par Jack Holzman et Lenny Kaye, qui deviendra guitariste de Patti Smith. Une quantité impressionnante de classique est présente : en vrac, on retrouve bien entendu the 13th Floor Elevators, mais également the Seeds, Nazz, Sagittarius, Nazz, the Blues Magoos, et le morceau d'ouverture absolument culte par the Electric Prunes : I Had Too Much To Dream (Last Night).

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Album incroyable, pourtant composé essentiellement de reprises par un groupe oublié.

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Encore un album culte par un groupe culte (il n'y a que ça dans le genre dis-donc), mené par l'incroyable Grace Slick, dont la voix sensationnelle ne fait que rendre encore plus fascinant un morceaux déjà génialement hypnotique comme White Rabbit. Dommage que tout l'album ne soit pas à la hauteur...

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...les meilleurs morceaux étant White Rabbit et Somebody To Love, les morceaux les plus perchés, que justement Grace Slick fraîchement engagée ramène de son ancien groupe Great Society, qui est lui psychédélique jusqu'au bout des ongles. Sur ce live, que je préfère à Psychedelic Pills, on a le droit au meilleur du Jefferson Aieplane, c'est à dire la voix de Grace et les titres susnommés. Et des jams de guitare on ne peux plus trippant ! Bref, le meilleur du rock sous acide.

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Heureusement, 1967 n'est pas terminée que le groupe enchaîne avec un album de haute volée qui exploite bien mieux la veine psyche. Expérimentations en perspective.