Ma sélection de films d'horreurs que je recommande.

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Ce film fantastique mérite d'être plus connu. Une histoire de poltergeist assez classique mais les scènes d'attaques sont si brusques et brutales que c'est stressant. La réalisation est en adéquation avec le sujet et le tout est boosté par une musique géniale. Barbara Hershey est bluffante et fait très bien ressentir son effroi.

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Le début est un peu mou mais la tension et l'horreur vont crescendo jusqu'au dernier quart d'heure complètement dingue. Scénario mystérieux ou il est question de psychiatrie, parapsychologie et science les thèmes favoris de Cronenberg. Du tout tout bon film fantastique.

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Ce classique de M. Curtiz mixe de manière subtile le fantastique et la science-fiction. Le récit est bien emmené car tout en étant efficace il ne va pas à la facilité. Il y a plusieurs thèmes qui sont abordés comme l'éthique médicale, la peine de mort (bien que tout ça reste de surface).

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Excellent, un climat angoissant et mystique. La photographie est splendide, décors naturels boueux d'un marais finlandais et l'histoire se déroule au XVIe siècle donc ambiance médiévale. La réalisation instaure un malaise permanent, encore une fois une perle venu de Scandinavie.

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Un chef-d'oeuvre du film de vampires. Une mise en scène qui est composée de plans et séquences sublimes, ambiance glaciale, neige, sang et très contemporaine. Le récit transpire la tristesse, avec en plus une magnifique histoire d'amour pré-ado. Plusieurs scènes qui sont des bijoux de l'horreur.

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Un des grands classiques du Giallo que ce film de Dario Argento. L'argument est caractéristique du genre, avec cette histoire d'un quidam enquêtant sur un meurtre dont il est le témoin. Suspense, mystères et plusieurs assassinats vicelards les ingrédients essentiels du Giallo sont présents. La question formelle est un bijou, Argento déploie toute sa panoplie pour filmer, les travellings vifs, les gros-plans précis sur des objets ou détails, les plongées et contre-plongées très inspiré vraiment. En plus, les décors baroques et Art nouveau, les jeux d'ombres et lumières et une pointe d'irréelle apportent à l'ambiance de ce film quelque chose de rare et étonnant, sans oublier les formidables morceaux du groupe Goblin indissociable du style de l'auteur. J'émets deux réticences en ce qui concerne le jeu de M. Méril et aux deux derniers morts un peu tirez-par-les-cheveux mais cela n'enlèvent rien à la maîtrise dont font preuve les gens qui ont créé cet objet.

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Avec The Witch on est très loin des quelconques productions horrifiques habituelles, durant la plupart de la durée du récit il n'y a quasi rien relevant du fantastique (sauf pour les dernières minutes). L'effroi vient essentiellement de l'ambiance, on est plongé en plein obscurantisme avec cette histoire d'une famille harcelé par une sorcière. Photographie, éclairages, décors et paysages ainsi que la musique tout est fait pour rendre l'atmosphère de crainte pour les personnages. Le cinéaste réussi ses effets de mise en scène et profite des qualités précitées. Un vrai film d'auteur, on n'est pas du tout dans du cinéma pop-corn.

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Une oeuvre majeure dans l'Histoire du cinéma fantastique. Le cadre et l'esthétique générale est visuellement fort, les jeux d'ombres réussis et le maquillage de Lon Chaney saisissant, les scènes colorisées étaient innovantes. Le scénario raconte une intrigue connue mais plus tant que cela.

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Ce film est la référence du Giallo. Beaucoup de suspense, une atmosphère tortueuse et angoissante, le scénario remplit de mystère et de fausses pistes. La mise en scène, ainsi que le montage prouvent la virtuosité de Dario Argento.

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Ce film d'horreur m'a agréablement étonné alors que je ne savais pas trop ou je mettais les pieds. Dès la scène d'ouverture, le récit joue la carte du mystère à fond. Les suivantes celle de l'autopsie notamment sont efficaces et intriguantes, tout se dévoile peu à peu, il y a vraiment un côté ludique. La réalisation est à l'avenant de cette ambiance, le huis-clos est bien tendu. La fin avec les révélations est brillamment vue (alors que nous on l'avait pas vu venir), inspirée même Décidément ce André Ovredal essaye (et réussi) a faire une cinéma horrifique avec des idées originales, rappellez-vous son Troll Hunter.

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Un classique du Giallo que ce Ténèbres forcément c'est signé D. Argento. La réalisation est bien dans le style du cinéaste, on reconnaît les mouvements et les cadrages rapprochés par contre pour la direction artistique c'est plus sobre, moins baroque que les oeuvres d'Argento qu'il a tourné dans les années 70. L'intrigue sonne très thriller, il y a du mystère mais le film n'étonne pas réellement. Comme toujours, certaines scènes sont excellentes notamment l'attaque du chien et puis le carnage final.

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Ce long-métrage est une tragédie fantastique mais aussi en quelque sorte une histoire de samouraïs. Les 25 premières minutes sont sublimes ensuite l'intensité retombe légèrement (mais ça reste très bien) et l'ultime scène est fascinante. L'ambiance crée par le cinéaste est d'un lyrisme morbide grandiose, les images à la fois belles et macabres. Il y a aussi l'importance de la musique qui est typique de ce type d'oeuvre.

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Un thriller qui lorgne sur le slasher sans en respecter les codes et sur certains films de Hitchcock. Les scènes de meurtres sont très tendues, mais le cinéaste n'en fait pas un divertissement. L'approche psychologique du personnage central est très bien étudiée fait rare dans ce type de long-métrage. Côté réalisation il y a beaucoup d'effet de loupe ou de mouvement pour rendre la vision fiévreuse du tueur.

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Ce long-métrage est le père du slasher dans la définition qu'on lui donne de nos jours. Les codes sont déjà là, une fraternité d'étudiante, un tueur en vision subjective, du harcèlement par téléphone et bien d'autres sauf évidemment qu'ici c'était neuf. On sent que Bob Clark tant dans l'ambiance crée que dans le choix des plans est inspiré par Dario Argento, tout en ne faisant pas une imitation. Bref, un film culte et précurseur.

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Très bon slasher que ce film et belle surprise. À mi-chemin entre D. Argento pour l'ambiance et les meurtres sanglants et B. De Palma pour le huis-clos dans les coulisses d'un théâtre. Le récit démarre piano mais après 20 minutes la tension ne baisse plus jamais, avec plusieurs scènes superbement maîtrisées du point de vue réalisation. L'histoire est simple mais sacrément efficace, un psychopathe s'évade d'un asile et s'enferme avec une troupe de comédiens, le tueur à de la suite dans les idées et est vicelard.

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Un chef-d'oeuvre de l'épouvante, ce Suspiria. Il fait la jonction entre deux périodes du cinéastes, celle des Giallo et celle fantastique. Argento fait preuve d'une maîtrise totale, il est un créateur d'ambiance hors pair avec des cadrages vertigineux, des travellings vifs, des jeux de lumières criantes nombreux, la musique démente de Goblin et plein d'autres petits détails. L'histoire est un conte macabre et occulte, du suspense et des scènes de meurtres devenues cultes.

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Un film bien barré, Julia Ducournau développe une approche graphique et colorée à la Winding Refn, et un sens de l'organique à la Cronenberg voir même le mystère d'un Lynch. On a même l'impression que tout cela n'est qu'un affreux cauchemar tant un décalage est ressentit, une description de psychose à la fois irréelle et pourtant jouant sur un certain réalisme, contradictoirement. Le film traite de plusieurs thématiques comme le végétarisme, l'animalité, la vie universitaire (pas jolie, jolie au passage) et évidemment la maladie mentale. Grave est certe un film d'horreur mais intellectuel, on ne tombe jamais dans l'effet horrifique facile, les scènes gore ne sont pas spécialement exhibitionnistes et un soin prit à l'étude des personnages (principalement les deux caractères centraux, les deux soeurs). Pour en finir, les prestations des acteurs et surtout actrices sont saisissantes et la bande-originale colle bien avec le ton de cette oeuvre étrange.

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Voilà un film d'horreur pour le moins original et surprenant. Pendant presque la moitié du film, le cinéaste place par petites touches l'inquiétude pour ensuite à la fin viré dans l'horreur. Superbement dialogué, le scénario est malin, il filme New York de manière splendide. Une belle surprise et je découvre un auteur avec un style qui me plaît énormément.

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Un film d'horreur brillant à contre courant de tout ce qu'on voit depuis 10 ans. Première partie ou le cinéaste détourne les codes du genre du film de zombie avec une tension extrême et uniquement grâce à la suggestion. Ensuite on voit tout de même de l'horreur, le scénario est intelligent et inhabituel et en plus le huis-clos est filmé avec pas mal de talent.

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Pour moi c'est un des meilleurs films d'horreur de tout les temps. L'univers gothico-baroque, romantique et onirique de l'histoire de Stoker colle idéalement avec le style de mise en scène de Coppola. Visuellement magnifique, des effets de montage, spéciaux et de réalisation très réussis. Une distribution de prestige en plus pour faire de ce long-métrage un chef-d'oeuvre.

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Wes Craven en créant ce film à à la fois réalisé un chef-d'oeuvre du slasher mais aussi reprit les principaux codes sous une forme d'anthologie. Le pitch est clair des étudiants assassinés par un psychopathe, là ou cela devient amusant c'est le mystère qui est distillé par petit touche et ménagé pour ne rien révéler jusqu'au final. Des clins d'oeil multiples, des dialogues entre drôlerie et références cinématographiques, des descriptions de personnages caricaturaux mais pas tant que ça, la scène d'ouverture mythique et un carnage pour ponctuer l'ensemble. Résultat un film culte avec sa musique, ses coups de théâtre maintes fois copiés et évidemment le masque rentré dans la culture populaire.