Timur Bekmambetov, plus qu'un maitre à penser, un Dieu du cinéma

Annotation :

Wanted est sans hésiter le film que j'ai visionné le plus de fois, devant A Clockwork Orange, Nightmare before Christmas et Fight Club réunis (Bon p'têt pas quand même)

On retrouve sûrement tout le cinéma de Timur dans ce film, du "Bob, tu connais Star Wars?", à "Si on t'avait pas dit que les flingues tiraient tout droit, tu l'aurais su?", en passant par les filtres pourris et les ralentis abusifs, jusqu'au plus que culte Fil du Destin.

Et, il faut le dire, ce film portera toujours une place particulière dans mon cœur : C'est ce film qui m'a fait connaître Timur.

Annotation :

LE film qui a lancé Timur sur sa brillante carrière, d'abord grâce à son succès au pays des buveurs de vodka, et plus tard sur la scène internationale (Quoique je crois que la vodka reste un prérequis pour apprécier)

Le film commence sur le ralenti le plus emblématique, je pense, de la carrière de Timur : 30s de CGI sur l'impulsion électrique qui part de la sonnette pour arriver dans le petit truc qui va taper la clochette.
Par "emblématique", comprenez bien sûr qu'il fallait qu'il soit inutile. Le mec va ouvrir la porte, lui taper la bise, et on se foutra de la sonnette par la suite, en fait il aurait très bien pu juste toquer.

Annotation :

Comme pour le premier volet de la trilogie qui en fait ne fera que deux épisodes, il nous a fallu quelque chose comme quatre ou cinq visionnages pour comprendre le scénario.

Mais qu'importe, les scènes du yoyo-flingue, de la douche-cascade ou du mec qui s'arrache la colonne vertébrale pour en faire une épée face au mec qui le menace avec un néon méritaient bien ces cinq visionnages.

Annotation :

Aaaah, les premières expérimentations de Timur avec des filtres. Y'a pas deux scènes qui ont la même couleur.
Les rôles principaux sont tenus par des playmates de Playboy, ça sent le grand jeu d'acteur.

Et puis quand même :
"Nan mais arrête de pleurer : S'il t'a violée c'est parce qu'il te trouvait belle".

Annotation :

Où l'on voit que Tim Burton a aussi de l'humour. Il a produit un film qui s'appelle "Abraham Lincoln : Vampire Hunter", réalisé par Timur Bekmambetov.

En vrac, le drifting en calèche, les chevaux en CGI tellement mal faits que j'ai failli appeler la SPA quand j'ai vu le film, et "Nan mais tu vois, le gentil, on lui lance un cheval à la gueule, mais comme il est gentil, il pose délicatement le cheval et le monte, parce qu'il est gentil, tu vois"

Annotation :

Film produit par Timur, même si on sent bien la patte du maître dessus : La même brochette d'acteurs qu'il traîne pour tous ses films tournés en Russie, et puis, il faut le dire, le film est assez mauvais pour que Timur puisse le revendiquer.

"Hé Bob, t'as vu Spiderman?"
"Bonjour Viktor Alexandrovitch, comment allez-vous, Viktor Alexandrovitch?"

Annotation :

J'ai pas encore vu celui-ci, produit lui aussi par Timur. Mais la note qu'il se prend et le fait que tu lattes la méchante électricité en la caillassant me rendent confiant.

Ô grand Timur, ne me déçois pas.