Cover Top 10 Films

Top 10 Films selon Cerys

Cette liste de 10 films par Cerys est une réponse au sondage Top 100 films des Tops 10

L'image est au talentueux Roberto Nieto : http://www.syntetyc.com/.
Et sinon : raaah, ce que c'est difficile à faire, ce truc !

Liste de

10 films

créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a environ 8 ans

Le Château dans le ciel
7.9
1.

Le Château dans le ciel (1986)

Tenkû no shiro Rapyuta

2 h 04 min. Sortie : 15 janvier 2003 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Cerys a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"Et derrière ce nuage flotte un monde oublié que j'ai toujours rêvé de découvrir. Et j’y arriverai, je découvrirai le château dans le ciel !"

“Le Château dans le Ciel”, c’est une histoire fabuleuse qui nous emmène à la rencontre d’une flopée de personnages plus vivants et merveilleux les uns que les autres, en nous faisant traverser presque littéralement des paysages enchanteurs.

C’est la magnificence de l’humanité, sa splendeur et son inventivité, mais aussi sa douloureuse dégénérescence lorsqu’elle utilise la beauté de ses créations pour se détruire, en entraînant dans sa chute le reste du monde.

C’est également la tendresse de la nature, pleine de trésors insoupçonnés, qui chuchote à qui saura l’écouter comment tirer de son implacable beauté la possibilité d’avancer.

Et c’est surtout la plus douce des allégories de l’Espoir, véritable bijou de l’animation japonaise, livrée par un Miyazaki plus talentueux et virtuose que jamais.

"Balus."

La Vie est belle
7.8
2.

La Vie est belle (1997)

La vita è bella

1 h 56 min. Sortie : 21 octobre 1998 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Roberto Benigni

Cerys a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Buongiorno, principessa ! Stanotte t'ho sognata tutta la notte, andavamo al cinema, e avevi quel tailleur rosa che ti piace tanto, non penso che a te principessa, penso sempre a te !"

“La Vie est belle” est pour moi une fable poignante, "douloureuse" mais "pleine de merveilleux", à la sensibilité toujours dosée avec talent et minutie. Sa poésie est teintée d’une saisissante mélancolie ; son humour, qui valse entre burlesque malicieux et exaltation merveilleuse, souligne l’inénarrable horreur de la réalité et l’absurdité de la folie humaine.

Quant à son histoire, elle m’a attrapée au cœur, avec sa tendresse à la fois poétique et tragiquement sublime, qui parvient à lancer, tout en pudeur et subtilité, un cri éperdu et déchirant à l’humanité, l’une des plus funestes misanthropes détraquées de l’Histoire des hommes.

"Le silence est le cri le plus puissant", disait l’oncle de Giudo. Clairement, ce chef-d’oeuvre en est l’une des plus belles et déchirantes démonstrations.

Dragons
7.5
3.

Dragons (2010)

How to Train Your Dragon

1 h 38 min. Sortie : 31 mars 2010 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Chris Sanders et Dean Deblois

Cerys a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Les amitiés les plus pures et sincères ont cette préciosité qui les rendent douces et exaltantes à la fois. Elles se créent lentement et parfois presque spontanément, sous le regard bienveillant d’une profonde tolérance et d’une vive curiosité de l’autre. Elles créent un nouvel univers à l’ambiance ouatée, tendre et malicieuse, qui enferme dans un cocon d’insouciance et de complicité ceux qui en ont la clé.

Ce lien un peu magique, “Dragons” nous permet de le voir se tisser entre un petit viking qui n’a pas conscience de sa valeur, et un dragon que les préjugés affublent des pires qualificatifs. Au rythme d’une savoureuse musique que des notes un peu celtiques rafraîchissent avec délicatesse, une remarquable animation nous promet de passer un délicieux moment : les couleurs voltigent avec virtuosité dans un Berk que teinte une brutalité particulièrement soignée, tandis que les personnages, tous un peu uniques, évoluent avec une sincérité barbare aux nuances pourtant fardées d’une délicate humanité.

"I wouldn't kill him, because he looked as frightened as I was. I looked at him... and I saw myself."

Bienvenue à Gattaca
7.7
4.

Bienvenue à Gattaca (1997)

Gattaca

1 h 46 min. Sortie : 29 avril 1998 (France). Drame, Romance, Science-fiction

Film de Andrew Niccol

Cerys a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je dois vous parler ici d’une douloureuse expérience que j’ai vécue lors de mon premier visionnage de ce chef-d’œuvre de Science-Fiction : l’univers de “Bienvenue à Gattaca” m’a kidnappée. Littéralement. Je n’ai pas été relâchée avant la fin du film et j’en garde, aujourd'hui encore, des séquelles indélébiles.

En effet, j’ai été happée dans ce monde basé sur le plus intransigeant des hédonismes et dont le seul but est d’amener l’humanité à frôler une austère et étroite excellence programmée. J’ai été assez rapidement fascinée par cette société froide, sans relief ni surprise, oppressante et toujours contrôlée, au milieu de laquelle brillait, déguisée, la petite lueur d’espoir d’un homme au génome aussi imparfait que ses rêves parvenaient à étinceler de sincérité, de poésie et de témérité. J’en suis ressortie des étoiles plein les yeux, fière que les hommes puissent repousser encore et toujours les limites du possible, avec pour seules armes de l’imagination et de l’espoir. Une belle leçon d’humanité !

Et puis d’abord, il y a Jude Law.
Donc ce film est forcément parfait.

"There's no gene for fate."

Billy Elliot
7.3
5.

Billy Elliot (2000)

1 h 50 min. Sortie : 20 décembre 2000 (France). Comédie, Drame

Film de Stephen Daldry

Cerys a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Regarder “Billy Elliot”, c’est plonger son regard dans celui d’un petit homme qui commence tout juste à se définir en tant que personne. On se perd dans la pureté et la sensibilité d’un propos universel traité avec une profondeur et une pudeur que saupoudre une tendresse presque magique.

Cherchant pas à pas à se découvrir, Billy construit maladroitement sa vision du monde ; il ne sait comment allier ce qui lui permettrait d’exprimer ce qu’il a au fond de lui, à ce qui l’aiderait à correspondre aux préjugés simplistes et peu évolués d’une famille à l’amour pudique et un peu gauche mais néanmoins sincère.

Et puis soudain…

Le voilà qui s’envole, électrifié par l’idée de s’être enfin trouvé, sa danse de l’âme se reflétant dans un corps qu’il commence tout juste à maîtriser. Ses mouvements expriment tout ce qu’il n’a jamais osé oraliser, et voilà que Billy a trouvé sa façon de communiquer avec le monde. C’est beau à voir et livré avec une justesse et une légèreté remarquables, sur un fond de rock britannique de qualité. Ce film, je ne me lasse pas de le revoir, il fait gonfler mon cœur de bonheur. ♥

Pas de citation ici, il faut la voir, celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=U0tTT_87Hh8 !

Edward aux mains d'argent
7.6
6.

Edward aux mains d'argent (1990)

Edward Scissorhands

1 h 45 min. Sortie : 10 avril 1991 (France). Drame, Fantastique, Romance

Film de Tim Burton

Cerys a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Tim Burton a sculpté là le plus fin et le plus tendre des flocons de cinéma. On a ici un authentique bijou de poésie, mélancolique et torturé, un conte de fée gothique et vaporeux à souhait. Tout se mélange pour valser dans la plus tourmentée des harmonies, et mon cœur aussi est de la partie.

Une ronde de pétales de lumière sous les doigts d’argent d’un artiste qui ignore sa valeur.

La peur de l’inconnu, le rejet de la différence, la prise de conscience d’un handicap handicapant l’estime de soi, l’angoisse d’être aimé et celle d’aimer. Et pour finir, la domination de l’intolérance, de la violence et de la discrimination sur la conception pourtant unique d’un monde étique.

Et puis il y a le spectateur qui apprend peu à peu à aimer l’irrégulier et le particulier, qui découvre la poésie de l’anomalie et le don de la distinction. Un spectateur qui, comme moi, se perd dans cet instant de pureté pour ne plus en ressortir.

"You see, before he came down here, it never snowed. And afterwards, it did. If he weren't up there now... I don't think it would be snowing. Sometimes you can still catch me dancing in it."

Moonrise Kingdom
7.6
7.

Moonrise Kingdom (2012)

1 h 34 min. Sortie : 16 mai 2012 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de Wes Anderson

Cerys a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y a au moins un cinéaste qui parvient à faire percevoir le vrai, à décrire le plus pur et furtif des amours, à dévoiler la violence de l’innocence et à présenter l’inadaptation sociale d’un être – et même de plusieurs –, et ceci tout en créant sa propre réalité.

Ce réalisateur – cet artiste ! – s’appelle Wes Anderson.

Sa réalisation, à la fois minutieuse, sensible et excentrique, permet de contempler la plus délicate des complicités à l’aide d’une esthétique sublime, d’un humour savoureux et d’une multitude d’acteurs fabuleux qui donnent vie à des personnages hauts en couleur, tous uniques, sincères et parfaits dans leur imperfection.

Deux cœurs qui réunissent leurs âmes esseulées pour créer la plus tendre des solitudes amoureuses.

"I love you, but you don't know what you're talking about."

Lost in Translation
7.2
8.

Lost in Translation (2003)

1 h 41 min. Sortie : 7 janvier 2004 (France). Drame, Comédie romantique

Film de Sofia Coppola

Cerys a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pour moi, ce film est comme un miroir qu’aurait pris la vie, à un instant donné, pour nous montrer son visage : il est la subtile alliance de toutes ses nuances grises, mélancoliques et intimistes, délitant avec délicatesse tout autant la justesse d’un rire que le versant intimiste d’une larme.

C’est le mélange de toutes ces petites notes de couleur et de lumière, tendres ou piquantes, paisibles ou agitées, savoureuses ou impitoyables, qui, assemblées, forment un morceau d’existence.

C’est la capture de l’essence de l’humain traduite par une maîtrise indéniable de l’art du cinéma.

C’est aussi une tranche de vies, celle d’un homme, d’une femme et d’une ville, et surtout une rencontre insolite qui m’a emportée ailleurs le temps d’un instant.

"Did I scowl at you?
- No, you smiled.
- I did?
- Yes, it was a complete accident. A freak. I haven't seen it since. Just that one time."

Inception
7.5
9.

Inception (2010)

2 h 28 min. Sortie : 21 juillet 2010 (France). Action, Thriller, Science-fiction

Film de Christopher Nolan

Cerys a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Nolan s’est fait l’architecte de mes rêves et est parvenu à capturer mon attention dès le premier plan. Il a donné du réalisme à l’insaisissable, une ossature aux songes des hommes éveillés, dans une lecture sinueuse et subtile de la sensibilité et du grandiose, rendant tangible et presque immersif une expérience unique et psychologiquement riche. J’ai aimé me perdre dans ce dédale chimérique et découvrir les pensées les plus profondes d’un personnage torturé au passé bien plus riche et fourni qu’il n’y paraît aux premiers abords.

Une réflexion sur la mémoire, son influence sur nous-même, et sur la distorsion du temps et l’apparence parfois leurrée du réel. Une métaphore du cinéma également : un rêve collectif dont l’architecte est un réalisateur, n’est-ce pas finalement l’un des buts du septième art ?

"What is the most resilient parasite? Bacteria? A virus? An intestinal worm? An idea. Resilient... highly contagious. Once an idea has taken hold of the brain it's almost impossible to eradicate. An idea that is fully formed - fully understood - that sticks; right in there somewhere."

Taxi Driver
7.9
10.

Taxi Driver (1976)

1 h 53 min. Sortie : 2 juin 1976 (France). Drame, Policier

Film de Martin Scorsese

Cerys a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Travis. Un individu qui ne parvient plus à distinguer ses pensées de ses actes, inadapté à une société où l’art du paraître et le masque de la personnalité sont deux composantes nécessaires à la socialisation de l'être. Incapable de communiquer, il s’isole progressivement et se perd dans la nuit et dans la vie. Il plonge tête la première dans la folie et l’incompréhension d’un monde qui déverse tous les soirs dans son taxi ses plaisirs les plus vifs et ses tourments les plus brutaux.
Oui, Travis, qui laisse exploser ses pulsions dans une opération minutieusement programmée, dans une réalité décolorée cathartique et blasée.

Je me souviendrai longtemps de ce regard vide et de ce doigt sur la tempe, qui communique plus que jamais la vacuité d’un homme que dépassent les rapports humains. Un chef d’œuvre.

"Loneliness has followed me my whole life, everywhere. In bars, in cars, sidewalks, stores, everywhere. There's no escape. I'm God's lonely man."

Cerys

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