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J'ai découvert le cinéma de David Lean par ce prisme. Et quel claque les amis! Une poésie de tous les instants, une critique acerbe de l'ignorance, une photographie magnifique, une contemplation infinie sur les côtes irlandaises. A l'image de sa couverture, "la fille de Ryan" est d'une picturalité étonnante qui rejoint par moment celle de Kubrick. Je suis toujours étonné qu'il ait reçu si peu de visibilité, alors je lui en offre, du mieux que je le peux.

Merci à Aurea pour la découverte.

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-> Critique

Quand il s'agit de parler d'amour, je suis toujours sensible. Alors quand un film m'offre le plaisir de me plonger dans une multitude de variation du sentiment amoureux avec autant de finesse, je ne peux qu'applaudir et m'incliner.

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-> Critique

C'est la première fois que mes yeux ce sont posés sur Elizabeth Taylor. Je ne sais pas si l'on peut considérer que j'en sois revenu. Ce qui est sûr, c'est que l'adaptation de la pièce de Tennessee Williams offre une très belle leçon de vie, juste et théâtrale. De celle qui fonde notre amour pour l'âge d'or Hollywoodien.

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Tout ce que l’on peut aimer au cinéma est ici teinté d’une touche poétique à la fois omniprésente, phallique et surréaliste. Un cinéma de l’émotion, truculent, d’une vitalité aussi folle que le projet présenté par Jodorowsky. Comme il le dit lui-même, l’art n’est pas un diktat mais au contraire le culte de la différence.

Tournant un regard tendre vers son passé pour le réécrire aujourd'hui, Jodorowsky signe une leçon à la fois artistique et humaine qui laisse bouche bée, uniquement capable de lui adresser un remerciement.

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[2000 vues]

Dingue. Absolument dingue. Si je trouve le temps, j'aimerai pouvoir vous écrire une critique sur ce monstre de 4h. Sono Sion est un poète. Improbable certes, enfantin, sûrement. Mais de son film se dégage un enchevêtrement de genre, d'émotions et de liberté qui trouve un équilibre précaire mais salutaire dans nos cœurs en quête. Je ne m'étendrais pas davantage sauf à vous dire que si vous ne l'avez pas déjà vu, foncer. N'ayez pas peur du temps, j'ai rarement vu un film aussi long montrer une maîtrise du rythme aussi intéressante. Ce pan de cinéma mérite à coup sûr que l'on s'y arrête. Garder simplement à l'esprit d'être ouvert sur une culture nippone qui surprendra plus d'un occidental. Pour le meilleur et pour le pire.

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Découvert grâce au ciné Club SC que je remercie chaleureusement.

Avec autant de représentants du cinéma Américain, c'est un plaisir d'introduire une œuvre russe avec une telle histoire (au sens littéral). D'abord tombé dans l'oubli, elle est réhabilité par l'enthousiasme de Martin Scorsese et de Francis Ford Coppola. Merci à eux d'avoir offert au monde un tel bijou.

Constamment novateur dans son approche technique, véritable ode au peuple Cubain, Soy Cuba est un précurseur du cinéma sensoriel. A travers quatre sous-films, il nous conte l'histoire d'un pays, une histoire humaine, pleine de chaleur, de vie et d'espoir.

Avant d'être un film de propagande, c'est surtout un film d'auteur. Et c'est beau les amis.

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-> Critique

Pour sa fraîcheur, sa couleur foisonnante et son panache inimitable, "les aventures de Robin des Bois", premier du nom, est un incontournable. Véritable porte-étendard du blockbuster des années 40, il redonne du paume au cœur à notre époque morose et un vent d'insouciance bienvenu.

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On contrebalance ici "Letter From an Unknown Woman", avec un minimalisme des sentiments, mais une note toujours juste. En s'accompagnant des compositions de ravel, Claude Sautet nous livre une œuvre d'une grande sensibilité, touchant l'essence de l'amour sans mots. Le mutisme est roi, le pataud absent et la réussite est grande.

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Pour son traitement du viol chez l'enfant, sujet extrêmement difficile que le film manie avec une grande tendresse.

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Autre découverte du ciné Club SC.

Portrait cinglant d'une Amérique en perdition, offerte en pâture au désillusion de son propre rêve, l’œuvre détourne son scénario au premier abord convenu pour nous offrir une lecture formidable d'une petite ville du Mississippi. Aidé par des acteurs de légende, Arthur Penn livre une œuvre cynique et désillusionné.