Top 15 Films pour l'édification concrète de Northevil (Opus 1)

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8 recommandé.
"C'est dégueulasse à souhait, ça ne prend aucun gant pour raconter l'histoire de ces deux adversaires du rail dégénérés chacun à leur manière. C'est fort de voir comment Aldrich a réalisé un film qui se regarde avec jouissance en ayant un pur plaisir d'actions, et en même temps comme, placé dans le contexte qu'il a choisit, ça devient aussi un récit de lutte de classes et un constat d'un monde où tout le monde est dans la même merde en quelque sorte. Un défi pareil rallie tout le monde avec une grande ferveur, parce que c'est le seul moyen de se sentir vivant, de sortir un peu de la tristesse de cette époque, que l'on soit travailleur ou vagabond. Borgnine et Marvin sont tous les deux excellents, il n'y a pas ici de charmeur ou de séducteur, ils se battent tout au long du film, l'un contre l'autre et en même temps tous les deux contre la misère qui les entourent. Un grand bonheur d'avoir vu ce film prenant, inventif et sale comme il faut."

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8.
http://www.senscritique.com/film/L_Homme_qui_voulut_etre_roi/critique/17304022

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8 recommandé.
"Classique de la comédie romantique américaine, à l'origine de tellement de procédés de ce genre de films, c'est vraiment un film drôle, émouvant, beau. Il y a une vraie évolution de la relation entre ces deux personnages, j'ai été impressionné par l'osmose qui existe dans le film entre ces deux acteurs, rendant à l'écran l'histoire tellement crédible et charmante. Très beau récit sur la question de l'amitié entre un homme et une femme, sur la longévité de l'amour, les coups du sort (Jess et Marie quand même) et surtout les relations hommes/femmes en tout genre (la scène de l'orgasme n'est pas culte pour rien). La construction de l'histoire est vraiment dynamique, entrecoupant parfaitement par ces témoignages de vieux couples racontant leurs rencontres respectives (très belle idée d'ailleurs), le discours est malin et les dialogues sont très drôles, beaucoup d'ironie bien placée. En bref c'est super beau et intelligent, émouvant et très drôle, j'ai adoré."

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8 recommandé.
http://www.senscritique.com/film/Breakfast_Club/critique/18296573

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7.
J'aime beaucoup le récit noir racontant la manipulation et le cynisme de ces hommes prêts à (presque) tout pour satisfaire leurs intérêts personnels. Lancaster et Curtis incarnent à merveille des personnages vils et détestables. L'histoire est par contre peut-être un peu légère, on aurait pu aller plus loin avec le point de départ de ce film. Ce que Mackendrick dépeint, il le dépeint avec acuité et intelligence, mais on aurait aimé qu'il montre un peu plus les méandres de ce qu'il survole, pourtant avec succès. La réalisation et le jeu sont fermes, il n'y a aucun faux pas à ce niveau-là.

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9.
"Mon dieu que c'est beau !! Herzog sait parfaitement filmer le paysage brut et sauvage de la nature, le mettre en valeur en le montrant, tout simplement, et en offrant une petite leçon sur l'impact des actions de l'homme (comme dans le plan sur des arbres où éclate l'explosion de la dynamite). La mise en scène est tout simplement merveilleuse, lente et contemplative ainsi que dans le très beau Aguirre. L'histoire quant à elle implique le rêve fou d'un homme presque tout aussi fou, voulant construire un opéra en pleine jungle, allant pour ça jusqu'à s'enfoncer dans les contrées les plus sauvages possibles, se croyant capable de tout. Mais finalement découvrant que le bonheur se trouve dans les choses les plus simples, comme nous le montre le final de ce merveilleux film sur la beauté brute de la nature et l'intérêt qu'elle comporte en elle-même sans avoir besoin de la transformer."

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6.
"L'ensemble du film m'a franchement plutôt laissé de marbre, l'histoire ne m'a pas parut extraordinaire, la mise en scène n'a pas grand chose pour elle. La musique, bien qu'un peu convenue, a au moins l'avantage de coller parfaitement au reste et se mélange bien pour un effet global pas mal. Ce qui m'a plus par la suite, c'est l'ironie du personnage de Burton, "héros" du film qui en prend plein la gueule et qui a bien de la chance d'être accompagné par Wang plusieurs fois, le film en lui-même qui finalement ne se prend pas au sérieux et du coup évite un certain empâtement qui pourrait être très mauvais. Les effets spéciaux ne sont pas très convaincants, mais encore une fois cela semble volontaire, donc ça passe finalement. Le seul vrai problème pour moi est que je reste sur ma faim (mais c'est la sensation finale qui me reste pour presque tous les Carpenter) ; bien que je vois quelques éléments plaisants, je n'arrive jamais à rentrer totalement dans le film et par conséquent ça manque un peu de sensations pour moi."

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7.
"Très beau road movie sur l'enfance, l'amitié sincère qui peut exister dans notre jeunesse, de celles qui ne s'oublient jamais. Les 4 garçons forment une très jolie bande d'amis, réunis pour un récit d'une douceur pouvant se compliquer assez rapidement. Beau discours métaphorique sur les obstacles que l'on peut rencontrer dans la vie, le fait que l'on ne peut jamais savoir de quoi notre futur sera fait (à part Gordie, aucun des amis n'a eu la vie que l'on aurait pensé), la violence que l'on peut avoir en chacun de nous (représentée par le revolver). La bande sonore est évidemment sublime."

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8.
"Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais franchement, je pensais vraiment que j'aurais droit à une comédie sans prétention, une petite histoire qui passe tranquille. Mais finalement j'en suis resté assez étourdie, car c'est drôle et émouvant, les deux personnages fonctionnent parfaitement. Paula Prentiss a un minois et une voix désarmants, je l'ai trouvée très craquante. Comédie très bien construite sur les apparences et surtout le mensonge qui s'installe de lui-même, que l'on doit éviter, réalisation minutieuse et scènes formidables. J'ai passé un sacré bon moment devant cette romance qui s'installe d'une manière mignonne que je n'avais pas vu depuis longtemps, j'ai été conquis. On ressent bien ce style libéré et sans temporalité de Hawks (notamment avec la scène qui remémore L'impossible monsieur Bébé d'une manière pas très subtile, mais franchement drôle et bien modernisée). Il arrive parfaitement à construire une histoire qui sent bon le cinéma classique américain pourtant ancré dans les années soixante, c'est très fort."

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8.
http://www.senscritique.com/film/Les_Chiens_de_paille/critique/15108071