Top 15 Films pour l'édification d'un absolu non-cinéphile

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Pour bien commencer, je propose de mettre à ras toutes les habitudes prises devant le cinéma contemporain et de plonger dans du désuet pur jus, effets spéciaux imbattables en prime, dépaysement garanti, l'affiche est déjà un petit bijou inégalable.

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Avec un peu de honte, je zappe le muet pour me concentrer sur le gros morceau 30s/70s, mais nous y reviendrons, en attendant, un résidu, plus un sonore qu'un parlant, ne perturbons pas la bête, on espère qu'elle a au moins entendu parler de Charlot...

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Encore cette volonté de ne pas commencer tout de suite par l'inconnu complet : ici, le film mythique par excellence, le machin insignifiant de commande qui se transforme par un miracle et beaucoup de métier en petit chef d'oeuvre, parfait moyen de s'habituer à la photographie caractéristique, à l'ambiance, aux seconds rôles inimitables et à la silhouette iconique de Bogart.

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Et si au passage on rappelait que le cinéma français a existé aussi, et que ses comédiens savaient même jouer merveilleusement ? Petit délice de comédie policière intemporelle.

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Hasard involontaire du calendrier, encore un film de 1942, le plus méconnu de la liste, un peu oublié par une histoire du cinéma toujours incomplète, Errol chez Raoul, le héros de cinoche ultime, film de boxe avant le genre mais pas que, une petite perle jouissive qui marche à tous les coups.

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Le plus merveilleux film qui soit, indescriptible, à s'enfiler tous les ans pour la Noël, l'occasion au passage de faire connaissance avec Jimmy et Frank, deux valeurs sûres qui réclameront très vite un approfondissement.

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Pour me rattraper un peu d'avoir lamentablement ignoré le muet, petit cours d'histoire sur le sujet, mais l'essentiel est ailleurs pour la meilleure comédie musicale jamais réalisée.

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Quitte à découvrir, autant en profiter pour élargir ses perspectives géographiques, et pour ne pas trop faire peur, le plus célèbre des classiques nippons, aucune raison que ça coince.

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Lorsque j'étais jeune (en tout cas mathématiquement parlant) je conseillais toujours celui-là pour faire découvrir le cinéma classique et le noir et blanc, je m'étais rendu compte que son efficacité parvenait à bout des plus réticents. Le voir trôner sans contestation en haut du top 111 depuis la création du site semble confirmer cette hypothèse sur un panel de spectateurs plus large.

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Je trouve que Lean dans sa période américaine, avec les films épiques que l'on connait, est une manière délicieusement abordable de se plonger dans le cinéma de grand-papa. Au passage, on en profite pour découvrir un autre genre majeur : le film de guerre, ne jamais oublier l'importance de la classification par genre.

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1957, encore... film de guerre, encore... mais sinon, rien à voir, enfin façon de parler, tant la photographie et la photographiée confinent ici au sublime. Occasion de découvrir l'esthétisme soviétique dans ce qu'il a de meilleur.

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Même le plus obtus des forcenés non-cinéphiles dit bien avoir entendu parler de Hitchcock une fois dans sa vie, c'est devenu un genre en soi, et ici, il fabriquait même l'apogée de ce qui allait donner dans les années suivantes la saga des James Bond. Et puis, franchement, se lancer dans le cinoche sans rencontrer Cary Grant n'aurait absolument aucun sens...

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Le plus gros blasphème de la liste, un seul western et un spaghetti, un comble ! Mais on va dire que c'est comme pour les enfants en bas âge, on leur donne d'abord le plus facile et puis, après, il en viendra aux vrais trucs en grandissant. De toutes façons, le plat vaut ici le détour. En plus, on compte ça comme un italien, ça évite de proposer l'argent de vieille qui est excellent aussi mais qui peut faire peur...

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Un peu de légèreté, enfin, un duo délicieux, une musique inoubliable, des rebondissements à gogo, du bonheur à la petite cuillère.

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La fin d'un monde, d'un certain type de cinéma, et puis, puisqu'il n'est pas question de se plonger dans la vulgarité 80s, profitons encore quelques heures de la fange 70s. A voir bien entendu dans une version non redux, pour ne rien gâcher.