Mes Années 2000 au Cinéma

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Reprenant une partie du concept d'Alien et poussant encore plus l'aspect Série B, Pitch Black réussi son coup, et nous fait vivre un survival bien ficelé, avec ce qu'il faut de tension.
Les bonnes idées ne manquent pas, lui permettant de se démarquer, à l'image des yeux de Vin Diesel, l'atmosphère est prenante, d'abord mystérieuse avant de virer claustro, avec une tension forte dans les moments importants. Les personnages sont, au moins intrigants, ceux inutiles n'ont guère de place et ceux qui en ont apportent ce qu'il faut en présence, à l'image de Vin Diesel, Cole Hauser ou Radha Mitchell.

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Ridley Scott redonne ses lettres de noblesses à un genre qui avait pris la poussière depuis bien longtemps, mais aussi au style épique et influença toute la décénnie à venir. Emmené par de parfaits comédiens, Gladiator restaure la grandeur et l'ambition d'une Rome qui vivait la fin de sa Pax Romana, et se veut aussi ambitieux que fascinant.

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Je reste subjugué par le cinéma de Wong Kar-Wai, re(re)voir ses films n'y changent rien, c'est beau, inventif, simple dans le fond, sophistiqué dans la forme, et touchant.
In the mood for love, en particulier, s'invite dans les esprits grâce à son atmosphère si particulière et envoûtante, jouant avec les lumières, la musique ainsi que chaque élément des décors, tout est si bien pensé et cadré.
Ses personnages ont besoin de peu pour exister, un regard suffit et remplace tous les mots (et maux) possibles, et l'émotion est retranscrite avec une rare fluidité et force.
Et Tony Leung et Maggie Cheung, si près si loin, ils ne jouent pas mais incarnent la solitude, l'amour et l'humanité.

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John Woo prend le contre-pied de De Palma pour proposer le second opus des Mission : Impossible, où l'excès côtoie l'iconisation, avec un parfait Tom Cruise et bien des séquences mémorables pour un ensemble totalement fun et décomplexé.

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ça fait du bien de retrouver cette époque où l'on confiait les films de super-héros à de talentueux metteurs en scènes qui évitaient toute surenchère pour proposer un spectacle aussi agréable qu'efficace et bien foutu, tout en faisant de cette société mutante le reflet de la nôtre.

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En signant Yi Yi, Edward Yang met en scène, pour la dernière fois, une oeuvre forte, une chronique du quotidien, pleine d'humanité et de mélancolie, avec des personnages attachants et de formidables comédiens.

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Avec cette dernière oeuvre américaine, qui sera d'ailleurs massacré par les producteurs et poussera Verhoeven a quitter Hollywood, le hollandais violent nous immerge dans la vie d'un scientifique qui va découvrir la formule pour devenir invisible. Forcément, le metteur en scène de Total Recall va se servir de cette histoire pour mettre en place sa vision de l'humain, avec sa soif de pouvoir et ses failles mais aussi de la société. Sans atteindre la maestra d'autres de ses oeuvres, Hollow Man sait surtout se faire efficace, avec des personnages intéressants (et bien interprétés, notamment Kevin Bacon) et une mise en scène un minimum immersive, tandis que le sujet est rendu assez fascinant. Verhoeven y inclue la tension lors des moments adéquats tandis qu'il arrive à, parfois, donner une réelle dimension à son oeuvre, qui laisse tout de même le léger regret d'un Verhoeven enchaîné lorsqu'il a du la mettre en boite...

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Savoureux et ironique de bout en bout, O Brother, Where Art Thou? est tout le long sublimé par le savoir-faire et le génie des frères Coen, lorgnant vers le musical sans trahir leurs styles et proposant une aventure passionnante et une galerie de personnages hauts en couleurs qui l'est tout autant.

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En signant Snatch, Guy Ritchie nous entraîne dans une aventure mêlant crimes, paris, diamant ou encore gitans. Sur un rythme élevé, il met en scène une galerie de personnages tous plus dingues les uns que les autres, et on peut oublier les quelques failles (facilités, caricatures, recherche excessive du cool...) pour se concentrer sur l'essentiel, à savoir un film dynamique, plutôt drôle, ironique et sanglant, où l'on ne voit pas le temps passé et sublimé par de très bons comédiens.

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Avec Joint Security Area, Park Chan-wook signe un film pertinent, bien construit et mêlant habilement divers genres. C'est principalement une oeuvre humaine, sur la condition de l'Homme sans que ce soit lourd, avec une mise en scène adaptée, notamment lors des séquences de fusillades.

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C'est donc au cœur d'une mafia en ce début de XXème siècle que James Gray nous immerge, où il va mêler dramaturgie et violence, le tout avec puissance, émotion et dans une ambiance sombre et étouffante. Un petit bijou du film noir.

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C'est dommage qu'à ce jour, Titan A.E. soit le dernier film de Don Bluth, qui signe ici un fascinant space-opéra prenant pour point de départ la destruction de la Terre. Il innove, notamment sur la forme avec un mélange d'animation traditionnelle et d'images de synthèse. Il propose une aventure captivante, avec des personnages attachants, un récit classique et parfaitement mis en scène, sachant jouer avec l'attrait pour l'espace, le tout avec quelques magnifiques images et séquences, à l'image de la filiation pour retrouver le Titan. Le film fut malheureusement un échec, entraînant même la fermeture de Fox Animation Studios.