Une histoire de problèmes juridiques...

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Mojang a été menacé par les avocats de Bethesda pour l'utilisation du mot Scrolls comme titre de leur prochain jeu. Selon eux, ce titre rappelle trop la série des Elder Scrolls. Pourtant "scrolls" signifie juste "parchemins" en anglais. Heureusement que les développeurs ne commencent pas à déposer chaque mot de la vocabulaire...
Notch a proposé de régler l'affaire avec une partie de Quake, mais Bethesda a refusé. Ils se sont finalement mis en accord, à condition que Mojang ne réalise jamais de suite.

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Warner Bros menace une petite équipe de moddeurs amateurs qui réalisent en ce moment un mod pour Skyrim sur le thème du Seigneur des Anneaux, en affirmant que la licence leur appartient et que le projet de mod doit être arrêté immédiatement.
De l'autre côté, il y a Black Mesa qui vient de sortir, un remake amateur du premier Half Life, tellement réussi que même Valve a donné un coup de main pour la finition. L'ouverture d'esprit, ce n'est pas pour tout le monde.

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Le jeu des Simpson était truffé de clins d'œil envers d'autres jeux vidéo comme Medal of Honor, Guitar Hero, Wolfenstein et bien d'autres... Rockstar a pourtant demandé à EA de retirer la mission appelée "Grand Theft Scratchy" du jeu. Le titre a été changé et toutes les références à GTA ont finalement été retirés.
Venant de la part de Rockstar, qui n'hésite pas à placer des clins d'œils (voire des moqueries) envers la concurrence dans leurs jeux, c'est quand même un peu vache...

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L'écrivain John Beiswenger porte plainte contre Ubisoft pour avoir, selon lui, plagié son livre pour le scénario d'Assassin's Creed, avec notamment le principe de l'expérience scientifique qui nous permet de retourner dans la mémoire de nos ancêtres. Difficile de dire s'il a vraiment raison, par contre on peut quand même sourire en se disant qu'il a attendu exprès 5 ans pour porter plainte, histoire de récolter le maximum de pognons.
Beiswenger a d'ailleurs fini par retirer la plainte lui-même.

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Patrice Désilets est un game designer québécois connu pour son travail chez Ubisoft Montréal notamment sur Prince of Persia : Les Sables du Temps ainsi que la série Assassin's Creed. En 2010, peu avant l'E3 où on devait présenter le dernier épisode de la série, Assassin's Creed : Brotherhood, il annonce avoir quitté Ubisoft pour partir chez THQ Montréal.
Alors qu'il bossait sur un nouveau projet intitulé "1666" avec une grande liberté donnée par le studio, THQ finit par faire faillite en 2012. 1666 est alors racheté par Ubisoft en embauchant également toute l'équipe de développement, y compris Désilets qui fait alors un retour inattendu chez Ubisoft.
Cependant, après plusieurs tentatives, l'éditeur et Désilets n'ont pas pu trouver un terrain d'entente. A partir de là, il y a eu plusieurs versions de l'histoire, Ubisoft déclarant que Désilets est parti du studio de lui-même, alors que Désilets semble dire qu'il a été viré et traîné de force par deux gardes à l'extérieur du studio. Dans tous les cas, le projet 1666 a été mis en suspend.
1 an plus tard, Désilets finit par porter plainte à Ubisoft en demandant 400 000$ de dédommagement, ainsi que la possibilité de racheter les droits de 1666. Selon lui, 1666 aurait pu être le "prochain Assassin's Creed", et certains rumeurs du net affirment qu'Ubi aurait racheté ce projet uniquement pour l'annuler et ne pas créer de concurrence à la série des assassins. De là à savoir qui a raison dans cette histoire...

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Très discret depuis des années, Novalogic attaque Activision en justice pour l'utilisation du nom "Delta Force" et de son logo dans la campagne solo de Modern Warfare 3. En effet, le terme "Delta Force" n'est que le surnom donné à la force spéciale 1st Special Forces Operational Detachment-Delta (1st SFOD-D). C'est Novalogic qui détient les droits de ce nom et non l'armée américaine.
Mais reste à savoir si ce n'est pas plutôt à l'armée de porter plainte contre Novalogic au final qui ont créé des jeux "Delta Force" depuis des années sans rien leur demander...

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Jack Thompson, avocat connu pour être particulièrement anti-jeux vidéo, a attaqué plusieurs fois en justice Rockstar, Take-Two et Sony à propos du jeu Vice City. Il a affirmé notamment que le jeu était la principale source d'inspiration pour Cody Posey qui a tué sa famille dans un ranch au Nouveau-Mexique. Il a demandé 600 millions de $ de dédommagement. Mais d'après les enquêtes, Cody était régulièrement abusé par sa famille et était sous antidépresseur. En 2007, Thompson perd le procès. Il a également perdu sa licence d'avocat un peu plus tard.

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En 2010, Michael "Shagg" Washington a porté plainte contre Rockstar. Il se prétendait être un mannequin et un membre du groupe Cypress Hill, et que le personnage principal de San Andreas, CJ, est calqué sur sa vie et sa physique. Il réclamait alors plusieurs millions de dollars.
Washington se fait rembarrer par Cypress Hill qui a démenti l'avoir jamais employé, et il finit par perdre le procès en 2012, la justice ayant décrété que le physique de CJ est suffisamment générique.

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La fin de Mass Effect 3 a déçu plus d'un et a fait parler d'elle sur le net. Certains se sont juste contentés de se plaindre sur le forum d'EA, mais un joueur a porté plainte pour publicité mensongère. Selon lui, les promesses faites durant la campagne de publicité et les interviews ne correspondent pas au résultat obtenu. On se demande quand même si c'est le coup de gueule d'un fan passionné, ou juste un autre américain qui a trouvé une nouvelle raison pour gagner de l'argent avec la justice...

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En mai 2012, Zynga a porté plainte contre Kobojo pour leur jeu "Pyramidville", non pas à cause de la similitude du gameplay, graphismes etc... mais pour l'utilisation du suffixe "-ville" qu'ils prétendent être leur marque de fabrique (Farmville, Cityville...). Ils se feront à leur tour attaqués en justice par EA en septembre, pour leur jeu The Ville considéré par EA comme un gros plagiat de Sims Social.

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Un Patent Troll est une entreprise qui achète des brevets dans le seul but de les faire payer. Uniloc, un Patent Troll connu qui a déjà attaqué EA, Square Ex ou Microsoft s'attaque cette fois à Mojang en prétendant qu'ils détiennent les brevets pour l'application Android "Mindcraft", un plagiat de Minecraft Pocket Edition. Ironiquement, c'est donc Notch qui est accusé d'avoir plagié Mindcraft pour son jeu.

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En transportant l'action far west à un contexte plus moderne, Ubisoft a failli se faire attaquer en justice par la ville mexicaine de Juarez pour "préjudice moral". En effet, pour le maire, le jeu donnait une mauvaise image de sa ville, et il a d'ailleurs affirmé qu'il était contre les jeux vidéo violents en général.
Rappelons tout de même que Juarez est considérée comme la ville la plus dangereuse du monde, quand même. Avant de s'occuper de jeux vidéo, il ferait mieux de s'occuper d'abord des vrais crimes, non ?

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En 2006, un consommateur américain décide de porter plainte contre l'usage des DRM StarForce dans les jeux. Selon lui, la présence de cette protection n'est pas forcément signalée lors de l'achat et elle permet à certains virus ou trojans de s'introduire dans l'ordinateur grâce à des failles. Plutôt que de le reprocher directement à l'entreprise russe Protection Technology, papa de StarForce, il décide de déposer un recours collectif envers Ubisoft qui utilise ce DRM depuis 2003.

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Erik Estavillo, un jeune américain, a déjà fait parler de lui sur le net : il a d'abord porté plainte contre Sony après avoir été banni sur le PSN pour propos racistes et homophobes. Ensuite, c'était au tour de Microsoft à cause de sa Xbox 360 qui a fait un un RROD. Selon lui, ces 2 évènements ont perturbés sa vie à cause de la "souffrance" de ne plus pouvoir jouer online.

C'est au tour de Nintendo cette fois, à cause des persos Mario Kart exclusif à l'achat de Super Mario Galaxy, ce qui a gâché sa "bonne humeur quotidienne"...

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Erik Estavillo encore une fois a également porté plainte contre Blizzard. Pour lui, le déplacement des personnages étaient beaucoup trop lents dans le jeu World of Warcraft et on mettait trop de temps pour passer d'un point à un autre sur la carte. Il affirmait que c'était une technique de la part de Blizzard pour soutirer plus d'argents des joueurs.

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Postal est quand même une licence ultra-provocatrice qui pousse le concept du politiquement incorrecte très très loin dans le jeu vidéo. Running with Scissors s'est donc fait pas mal d'ennemis avec le temps, mais étonnamment ceux qui ont décidé de les poursuivre était le service postal américain. Selon eux, ils trouvent scandaleux que le terme postal soit assimilé à un jeu ultra violent. Pour rappel, "going postal" est une expression qui signifie devenir fou de rage.

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Juste après la sortie du jeu, le studio 38 Studios ferme ses portes faute de pouvoir rembourser les 75 millions de $ prêtés par l'état de Rhodes Island. On apprendra plus tard que le studio avait la dépense facile : 5 millions de $ étaient utilisés tous les mois alors qu'ils n'avaient aucun revenu, 700000$ ont été englouti pour du "divertissement et déplacement" etc... Curt Schilling, le CEO, est accusé de fraude bancaire, les enquêtes continuent avant une éventuelle poursuite judiciaire...

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3 députés d'UMP décident de lutter contre les jeux "violents", notamment à cause de la sortie de Rule of Rose. D'après Bernard Depierre, un des députés, le but du jeu est de "violer, battre et tuer une jeune fille", et lorsqu'on osait lui faire une remarque, il répondait par "renseignez-vous !". Persuadé qu'ils n'ont jamais touché au jeu, 505 Games demande à Depierre de retirer toutes les contre-vérités sur son site à propos du jeu. Le studio a également envisagé une poursuite pour diffamation.

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THQ déjà dans un état de crise alarmante se fait attaquer en justice par Chris Escobedo, un tatoueur. Sa plainte concerne le tatouage du combattant Carlos Condit qui a été reproduit dans les jeux UFC sans sa permission. Si on commence à titiller ce genre de choses dans les jeux, on n'a pas fini avec les procès...

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A l'origine, "Dillinger" était le nom de famille d'un braqueur de banque abattu par le FBI en 1934. Ce nom est devenu avec le temps une marque déposée pour des armes à feu, dont les droits sont gardés par les descendants du braqueur. En 2009, la compagnie Dillinger a porté plainte contre EA pour avoir utilisé sans permission ce nom dans les jeux du Parrain, en réclamant plusieurs millions de dollars. EA a préféré plutôt porter l'affaire en justice.

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En 1982, Universal Studios a reproché à Nintendo une trop grande similitude entre le personnage de Donkey Kong et King Kong.
Nintendo a alors engagé un avocat pour les défendre. Celui-ci s'employa à prouver que King Kong et son histoire étaient tombés dans le domaine public, un argument qu'Universal avait employé auparavant lors d'un précédent procès contre un autre studio de cinéma qui lui reprochait une violation de droits sur King Kong.
Nintendo remporta le procès, et pour remercier l'avocat John Kirby, il lui a offert un voilier à 30000$ baptisé "Donkey Kong" et a décidé d'appeler son nouveau personnage "Kirby" pour le jeu qui était à l'époque en phase de validation.

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Pour ceux qui ne connaissent pas Limbo of the Lost : il s'agit d'un jeu d'aventure développé par un petit studio new-yorkais. Le jeu en soit est médiocre, mais s'il a fait parler de lui sur le net, c'est surtout parce que les éléments du jeu sont quasiment tous des plagiats ou des grosses reprises des autres jeux, tels qu'Oblivion, Painkiller, Return to Castle Wolfenstein, Diablo, Unreal Tournament...
Le premier studio à l'avoir remarqué était Bethesda qui a rapidement fait un procès contre Majestic. Plusieurs autres studios ont également remarqué des éléments de leurs jeux repris et ont décidé de se plaindre. Résultat : le jeu a été rapidement retiré du marché et le studio a fermé.

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Silicon Knights avait fait un procès contre Epic durant le développement de Too Human, en prétendant que l'Unreal Engine ne marchait pas. Ils avaient demandé plusieurs millions de dollars en dédommagement, sans succès. Après cela, SK avait annoncé qu'ils développeraient leur propre moteur pour Too Human et d'autres jeux.
Plus tard, Epic se rend compte que le soit disant nouveau moteur de SK est en fait un véritable copié/collé de l'Unreal Engine à quelques détails près. Epic fait donc un procès à SK pour violation de brevet. Résultat : SK doit la somme de 4 millions de $ à Epic, et tous leurs jeux utilisant le moteur ont dû être retirés du marché (à savoir Too Human, X-Men : Destiny, Siren in the Maelstrom, The Sandman et The Box/Ritualyst).

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Le jeu a déçu plus d'un joueur à sa sortie à cause de sa qualité plus que discutable. Mais en particulier, c'est la différence entre la démo présentée à l'E3 et la même séquence dans le jeu final qui était choquante. Le jeu paraissait prometteur, avec une ambiance travaillée sur les vidéos d'aperçu et pourtant dans le jeu final ces mêmes séquences sont plus molles, fades, laides, avec des éléments de gameplay, des cinématiques ou des objets décoratifs qui ont mystérieusement disparu. Même l'IA paraissait meilleure.

A la demande du joueur Damion Perrine, le cabinet d'avocats Edelson LLC porte plainte contre Sega et Gearbox pour publicité mensongère en pointant du doigt cette différence de qualité entre ce qui a été promis et ce qui a été offert.

Pour voir la différence de vos propres yeux, voici une vidéo sur youtube qui analyse les 2 versions : http://www.youtube.com/watch?v=6lGXDM3LGnk

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En 2009, TimeGate a attaqué son ancien éditeur Southpeak Interactive pour reprendre les droits de la licence Section 8. Après 3 décisions, c'est finalement Southpeak qui emporte le procès et TimeGate doit, en plus de perdre la licence, verser plus de 7 millions de $ de dommages et intérêts.
Le studio qui était déjà dans un état de crise, notamment à cause des ventes catastrophiques d'Aliens Colonial Marines co-développé avec Gearbox, fait appel au Chapitre 11 (un système de redressement judiciaire américain). Mais finalement Southpeak obtient tout simplement les droits de la fermeture de TimeGate, terminant ainsi son histoire qui a débuté en 1998.

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Le 26 juin 2003, 2 adolescents américains, William et Josh Buckner (16 ans et 13 ans), ont tiré d'un pont avec un calibre 22 sur deux voitures, causant la mort d'Aaron Hamel (45 ans) et des graves blessures pour Kimberly Bede (19 ans). Ils ont affirmé qu'ils ont été inspirés par le jeu GTA 3.

En octobre, les familles des victimes ont décidé de lancer un procès de 246 millions de $ contre Rockstar Games, Take-Two Interactive, Wal-Mart (pour avoir vendu le jeu) et Sony Computer Entertainment America (pour avoir fabriqué la PlayStation 2). Ils sont accusés d'avoir inspiré les adolescents aux meurtres, et ils ont demandé 46 millions de $ de dédommagement ainsi que 200 millions en dommages punitifs. Les avocats de Rockstar ont pris la défense en précisant que le jeu était classé "Mature" lors de la vente (les 2 adolescents ne devaient théoriquement pas y jouer), et que le concept du jeu est protégé par la liberté d'expression précisée dans le premier amendement.

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En janvier 2013, THQ allait faire faillite et ils ont mis en vente toutes leurs licences. SEGA s'était alors offert Company of Heroes, en plus de Warhammer 40.000.
Après la sortie de Company of Heroes 2, SEGA porte plainte contre THQ (ou à son cadavre en quelque sorte) à propos des ventes de précommandes du jeu effectuées sur Steam. THQ avait touché près d'un million de dollars grâce aux précommandes, dont plus de la moitié qui a été gardé après la mise en faillite. Selon SEGA, cet argent leur appartient étant donné qu'ils possèdent désormais les droits sur la licence CoH. Les créanciers de THQ sont actuellement endettés de plus de 200 millions de dollars, inutile de préciser qu'ils n'ont pas spécialement besoin d'un autre procès de ce genre.
On peut quand même se demander si la plainte vaut quelque chose, étant donné que les précommandes ont été effectuées avant l'acquisition de la licence par SEGA. Affaire à suivre...

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A la base, Double Fine avait commencé le jeu Brütal Legend avec Vivendi Games qui s'assurait de l'édition. Mais fin 2007, Vivendi rachète Activision et devient l'Activision/Blizzard qu'on connait aujourd'hui. L'éditeur décida alors d'arrêter le financement du projet Brütal Legend, ce qui avait contraint Double Fine à stopper le développement. Il bloquait également les discussions possibles entre Double Fine et les autres éditeurs qui souhaitaient racheter les droits.

En 2008, Double Fine annonce qu'ils ont signé un accord avec Electronic Arts, ce qui n'a pas vraiment plu à Activision. Ce dernier menace alors EA de les attaquer en justice, en affirmant qu'ils sont encore en négociation avec Double Fin sur les droits du jeu. De manière évidente, le but d'Activision est de se débarasser du projet Brütal Legend qui ne les intéresse plus en vendant les droits à une autre entreprise.
Pourtant, Double Fine et EA se sont défendus en affirmant qu'Activision n'a pas prolongé le contrat signé à la base par Vivendi, donc les droits appartiennent désormais à Double Fine qui a dû naturellement trouver un autre éditeur ensuite.

En 2009, Double Fine contre-attaque Activision en affirmant que leur but était de transformer Brütal Legend en une suite de Guitar Hero, en supprimant tous les autres aspects du projet prévu depuis le début. En voyant que Double Fine refusait ce changement, Activision a décidé de ne plus mettre en avant ce projet et le mener petit à petit vers son annulation. Tim Schafer, le créateur du jeu, qualifie Bobby Kotick, le président d'Activision, d'un "con" et un "enculé". On peut un peu le comprendre.

Activision finira par annoncer que l'affaire s'est réglé à l'amiable, sans vraiment préciser de détails.

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Ceiling Fan Software est une entreprise qui vend des bots pour World of Warcraft, notamment Shadow Bot et Pocket Gnome qui sont les 2 plus connus. Ces bots sont vendus au près des joueurs qui souhaitent accélérer la progression, en automatisant le farming même quand le joueur ne joue plus au jeu.
N'étant définitivement pas d'accord avec cette pratique, Blizzard fait un procès à Ceiling Fan en décembre 2011. Ces derniers se défendent en affirmant qu'il s'agit de la liberté des joueurs. Quasiment 2 ans plus tard, Blizzard le gagne, Ceiling Fan doit 7 millions de dollars de dommages et intérêts ainsi qu'un arrêt forcé des services de ventes des bots.

La pratique des bots est assez commune dans les jeux à farming, le cas de ce procès risque de changer un peu les choses vu qu'elle est maintenant considérée illégale.

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En fait, ça n'a pas encore abouti à une affaire judiciaire, mais on peut encore attendre pour voir comment les choses vont se dérouler. King, les développeurs derrière Candy Crush Saga, ont déposé une demande de droits sur l'utilisation du mot "Candy" dans les titres des jeux vidéo (et des habits). La demande est en cours de validation aux Etats-Unis et a déjà été validée en Europe, ce qui interdit aux développeurs d'utiliser ce mot dans le titre de leurs jeux. De plus, King a également déposé un acte d'opposition au bureau américain des brevets et marques concernant le jeu The Banner Saga, qu'il considère comme trop similaire à Candy Crush Saga et qui "risque de porter à confusion".

Pour se moquer de l'affaire, des développeurs indés ont décidé d'organiser "The Candy Jam", un concours qui consiste à développer et proposer des jeux contenant le titre Candy dans le titre :
http://thecandyjam.com/submitgame