Ah ! En voilà un livre que j'attendais !
C'est rare. Que je veuille lire un livre connu, qui m'a été conseillé, qui me donne vraiment envie, tout cela arrive. Mais souvent et même toujours pour des livres sortis depuis longtemps, voir depuis toujours (je parle de livre comme l'odyssée d'Homer, sans âge). Mais que j'attende un livre sortit récemment, et avec un tel engouement ... chose rare.
Alors pourquoi ? (je raconte ma vie, parce que d'une j'ai envie, mais aussi pour expliquer brièvement pourquoi ce livre et non un autre. Ce qui revient aussi à raconter ma vie, enfin bref).
J'ai vu Marien Defalvard dans mon écran (en petit donc) et j'ai été amoureux de son style (seulement de cela, j'insiste). ça façon de parler, d'être. Je l'ai dit et je le redit, il me fait penser à Alexandre dans la maman et la putain. Au dandysme peut-être. La personne qui rêve d'être quelqu'un et qui le devient. Mais pas devenir n'importe qui: celui qui pense, qui veut philosopher à chaque réponse, qui a un ton d'un lecteur, qui a du vocabulaire, qui est intéressant, bref tout cela à la fois et même plus. Alors j'ai adoré son côté péteux, sérieux et décalé. Ainsi, après l'émission "on est pas couché" je n'ai eu qu'une envie: lire ce livre. Mais il n'était pas sortit (ou il m'était sortit de la tête. HaHa, jeu de mot ! ...), et ensuite il fallait que je finisse ce que je lisais.
Voilà pour la petite histoire.

Le thème du livre: la vie, la mort, le souvenir. Génial ! J'adore ! Se sont d'ailleurs les thèmes de mon film préféré Tree of life.
Alors j'ai lu.
On remarque tout de suite le style du jeune homme. Surabondance de vocabulaire, qui ne colle pas forcément avec ce qu'il dit, mais qu'il faut comprendre par métaphore (ou par catachrèse).
Compliqué à suivre, tant par sa trame dyschronique que par son vocabulaire. Il n'empêche on en ressort avec beaucoup de belles phrases, des idées développés et réel, et comme une expérience, celle d'avoir vécu avec le personnage principal quelques moments de sa vie. Très bon et même à lire vu son originalité.
Karutso
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le 30 nov. 2011

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