Lire "La route", c'est un peu comme s'enfoncer volontairement des allumettes sous les ongles. Ça sert à rien et c'est désagréable.
Chaque page est un supplice, tant dans le fond, car on ressent bien la vacuité de tout ce qu'entreprend le père, que dans la forme, constituée d'une litanie de phrases courtes qui donnent la même impression en les lisant que le martèlement minuté d'une fuite d'eau dans votre évier.
"le hangar était situé en bordure de l'eau. ploc. abandonné. ploc"
"il s'était arrêté et observait le petit. ploc. ouah fit le petit. ploc. il ne pouvait pas détacher les yeux de la cascade. ploc"
Si vous voulez vous la péter à lire de la science fiction chiante, lisez du Dantec.
Si vous voulez vraiment souffrir, lisez l'intégrale de la Pentalogie du ciel de Werber sur iPhone.