Le Joueur d'échecs par E. Capocci
L'un des mes livres préférés qui trône en bonne place sur ma bibliothèque. Sans doute, parce-que j'aime, j'adore Zweig. Que la beauté de son écriture éveille en moi d'innombrables choses.
Et l'aimant ainsi, je sais que cet œuvre a une place particulière dans sans œuvre. Son dernier écrit, avant qu'il ne quitte la folie des hommes survenu trois ans plus tôt, en le 22 février 1942 à Pétropolis.
Le joueur d'échec a la même structure que Vingt-quatre de la vie d'une femme. Le personnage du début que l'on pense être le personnage principal ne sera que le lien qui va amener le véritable personnage central à se raconter. Sur un paquebot reliant New-York se trouve le meilleur joueur au monde d’échecs. Un être pourtant simple dans la vie mais qui s'est révélé être un as en la matière. Incapable des choses les plus ordinaires mais qui a été capable d'abattre les plus grands maîtres. Le narrateur sur le paquebot ainsi que d'autres connaissances trouvent là une occasion exceptionnelle de le défier. Mais les défaites s'accumulent, jusqu'à ce qu'un énigmatique personnage fasse irruption dans une partie: le Dr B.. Réfugié autrichien qui est capable de battre le maitre.
S'en suit alors la véritable histoire. Dans une confession édifiante, le Dr. B va avouer qu'il ne peut plus jouer. La passion du jeu a failli lui coûter la raison et va expliquer pourquoi.
Le plus touchant est de savoir les similitudes entre ce Dr.B est Zweig lui même. Il nous laisse ici avec toujours un style pénétrant et d'une beauté sans pareille, les raisons peut-être qu'ils l'ont poussés à se suicide