La plume de Follett à travers le Réseau Corneille.

Les romans de Ken Follett ne m'ont, pour l'instant, jamais ennuyé. Après Le Troisième Jumeau et La Marque de Windfield, je m'attaquais donc à un tout autre sujet : la 2ème Guerre Mondiale.

Je dois avouer qu'étant dubitative en ce qui concerne les romans historiques, j'étais moins enclin à me plonger dans ce qui allait être vraisemblablement une histoire maussade et qui aurait pu tirer en longueur.
Néanmoins, les préjugés que j'ai pu avoir se sont vite dissipés pour laisser place à un agréable moment de lecture.

Il est vrai que Ken Follett a une plume particulièrement plaisante, et j’entends déjà d’ici les pseudo-intellectuels venir s’égosiller contre ce type de lectures, n’étant très certainement pas faite pour « réfléchir » (Soit dit en passant, ce genre d’individu m’a toujours fais doucement rire. M’enfin.)

Pour en revenir à nos moutons, j’ai beaucoup apprécié le fait que le roman soit séparé en deux points de vue. En effet, Follett a particulièrement bien réussis son coup en plaçant le lecteur au cœur de la Résistance à travers Elizabeth Clairet, officier de l’armée anglaise, et de l’autre côté, la Gestapo incarnée par Dieter Franck, officier allemand.

De ce fait, le lecteur peut comprendre d’autant mieux les actions menées dans les deux camps, et ainsi l’histoire n’en est que plus captivante.

Pour résumer brièvement ce livre, Elizabeth Clairet donc, va créer une équipe exclusivement féminine pour mettre à mal les communications internes allemandes avant que le débarquement des Alliés s’opère. Pour cela, l’agent Clairet n’a que 10 jours (Vous comprenez donc ici que le roman s’étend sur une très courte durée, ce qui permet à Follett de rentrer dans de nombreux détails).
Aussi, Betty (Elizabeth Clairet) va donc recruter 5 femmes aux personnalités bien différentes. En effet, on retrouve une aristocrate, une meurtrière, une mythomane, une perceuse de coffre-fort et un travestie. Il faut préciser que la mission dont Betty s’occupe ne peut être menée que par des femmes, puisque le but étant d’infiltrer le château où les communications sont faîtes à travers le rôle de femmes de ménage.

Je ne peux développer cette critique sans dévoiler l’intrigue, alors je termine donc ces quelques lignes sur une note positive, et je conseille ce roman à toute personne désireuse de découvrir la 2nde Guerre Mondial d’un point de vue différent, et surtout à toute personne qui voudrait passer un très bon moment.

PS : Je tiens à remercier la personne qui m’a faite découvrir ce livre, et sans qui mes aventures seraient bien moins passionnantes.
NeverOvereducated
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Créée

le 25 déc. 2013

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