Comme j'aurai aimé être happée par ce roman... j'ai pas su, et je pense que je ne saurai jamais me faire à l'autofiction, à cette auto analyse un peu ronflante, faite de personnages réduits à une initiale, de non-évènements détricotés sans fin et de cette complaisance de soi, qu'on essaye de pérenniser 40 ans après les faits.
J'ai pas su m'émouvoir de la jeune Annie, et j'ai pas su comprendre le sens que mettait l'auteur dans cet été de 58. Alors je vais passer mon chemin discrètement, car le constat est là : c'est propre, c'est parfois brillant, mais encéphalogramme plat de mon côté.