Le docteur et la tasse rouge.
Après avoir vu la première saison et le premier épisode de la saison deux, j'abandonne cette série qui commençait à me courir sur le haricot depuis pas mal de temps déjà. Mais je voulais quand même avançait pour voir si par hasard, les choses prenaient une tournure plus intéressante.
Si on mélange les épisodes, on s'en fout. On obtient la même chose : une personne qui voit flou, qui s'évanouit, House qui ne veut pas voir son malade et qui trouve tout de suite la maladie. Bien sûr, il se goure et la maladie empire à cause des traitements foireux (le patient convulse à chaque épisode, génial). Re et rerebelote, jusqu'à la guérison finale. Yeay ! Haut les coeurs... ou presque. Car à part des termes à la con débités plus vite que la lumière, il n'y a pas rien. Les personnages sont nases et si House est cinglant (mais assez gentiment pour qu'on l'aime, pas comme Gibbs dans NCIS), il est comme les autres : il manque cruellement de profondeur et donc d'intérêt. Enfin, les autres, ce serait plutôt pire.
La "gamine" est invisible et surtout ridicule dans le S02E01 : "monde cruel ! Je ne veux pas dire à ma patiente qu'elle va mourir !" Ben, fallait faire un autre job, connasse. Le blondinet a un accent australien... et c'est tout. Le seul qui sort un peu du lot, c'est le black qui a un caractère assez correct pour s'affirmer quelques fois contre House. La boss est sympa mais sans plus car finalement, quoiqu'elle dise ou quoiqu'elle fasse, House a toujours le dernier mot et ce, dès leur début de querelle. Donc qui que ce soit qui affronte notre personnage principal, il s'écrase en deux minutes.
Quand on rassemble tous ces éléments, on se rend compte que la série n'apporte aucune surprise et que la globalité fadasse de tout cet univers ne mène à rien. C'est répétitif, mou en lassant.
J'ai regardé du copier-coller scénaristique assez longtemps pour comprendre qu'il était grand temps d'arrêter le massacre !