Kaamelott, c'est le fin du fin de la série française. Ça commence comme un énième ersatz (de qualité) de la série à sketche/gag style "Un gars une fille", entre beaucoup d'autres, et ça finit comme une fresque à gros budget, presque épique, sur la vie d'Arthur Pendragon.
Entre les deux, 6 saison a se marrer en entendant ces dialogues superbement écrits à la Michel Audiard, sans faire montre de ce petit côté désagréable et mal fichu inhérent à presque toute la production télévisuelle et cinématographique française. Et ça, c'est fort. D'autant que les acteurs incarnent leur personnages atypiques avec tout ce qu'il faut, là ou il faut. Ou ne saurait imaginer un autre acteur, quelque soit le personnage. Qu'il soit débile (et il y en a !), droit et juste, désagréable et bourrin, con comme un balai et j'en passe, chaque acteur est tout à fait imprégné de son personnage qui, au fur et à mesure de la série, prendra beaucoup d'importance. Certains, plus que d'autres, bien évidemment.
Car Kaamelott, loin d'être une série bêtement comique, est également une belle histoire qui, commençant comme un simple fil rouge, deviendra au fil des saison vraiment prenante, l'attachement aux protagonistes aidant énormément.
Sûrement que la tournure que ça a pris passée la troisième saison a pu en surprendre plus d'un, moi le premier, mais quel bonheur de voir une série française aller aussi loin, prendre autant de risque ! D'autant que dans le genre fantasy, c'est déjà pas facile de trouver quelque chose qui sorte des sentiers battus, mais alors en France ! Pensez-donc...
Bref, je voulais faire court, c'est déjà un peu trop long. Quoiqu'il en soit, cette série est énorme, culte, drôle et bien foutue sur tous les plans par le sieur Alexandre Astier qui, tel un Kubrick en herbe, s'occupe plus ou moins de tous les aspects technique. Respect.
Maintenant, vivement les films...
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