Sherlock Holmes par Tezuka

Comme toujours dans tout ce qui porte plus ou moins la patte Miyazaki, même si ici ce n'est que pour quelques épisodes, c'est dans les détails que résident tout ce qu'il y a de réjouissant, indispensable et nécessaire à une série jeunesse, ce petit quelque chose difficile à doser qui donne à l'ensemble une saveur pittoresque...

Un détective conduit un fauteuil à moteur, un vilain machiavélique accomplit ses plans à dos de grand-bi en ricanant très fort, une innocente et délicate gouvernante joue les pistoleros, la police se fait berner et si on a quelques frissons pour nos héros durant les instants critiques, il suffira de se dire que Sherlock est plus malin que tout le monde et miracle, aussitôt tout va mieux...

J'accepte bien volontiers l'esprit bonhomme de l'ensemble, avec une nuance toutefois : à forte dose, on atteint très vite le seuil critique... nostalgiques du Club Dorothée, remerciez vos parents qui vous privaient trop souvent de télé : c'est grâce à ce genre d'initiative qu'une série de ce genre est regardée à son rythme idéal, c'est-à-dire pas trop souvent, entre une tasse de thé (anglais, of course) et des petits gâteaux.

P.S : Mon royaume pour le plaisir de déchirer la Joconde sous les yeux incrédules de la foule, le genre de choses qu'il faut s'accorder une fois dans sa vie...