Bert, l'hippopotame péteur
Si NCIS est la série la plus regardée aux Etats-Unis ce n’est certainement pas grâce aux enquêtes, qu’on pourrait facilement résumer aux mots « Irak », « Afghanistan » et « Secrétaire de la Navy ».
Non. Si 20 millions d’Américains s’assoient devant leur télé tous les mardi soirs, et ce depuis plus de dix ans, c’est pour voir Tony DiNozzo arriver à son bureau avec une boite de beignets et un quart d’heure de retard, embêter son collègue McGee qui, comme d’habitude, ne fait rien, flirter avec Ziva l’ancienne agent du MOSSAD qui se lime les ongles avec son couteau, et Gibbs le frapper derrière la tête l’instant qui suit en leur annonçant qu’un quartier-maître est mort à Norfolk.
Une intrigue qui, au bout de multiples péripéties et un quart d’heure de pub sur M6, sera résolue grâce à l’intervention des scientifiques : La joyeuse laborantine Abby accompagnée par son hippopotame péteur et le légiste Ducky qui parle à ses morts (vont-ils un jour lui répondre ?).
Bref. C’est mou, les enquêtes sont plates, ça pue le patriotisme à plein nez on sent que l’Armée américaine a autant eu son mot à dire dans cette série que Facebook dans The Social Network.
Mais que voulez-vous. NCIS c’est du bon et c’est pas près de s’arrêter.
Et tant mieux.
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