Quelle joie de retomber sur un épisode de Parker Lewis ne Perd Jamais diffusé en ce moment sur MCM ! Les souvenirs du collège ressurgissent, quand elle passait dans Giga...
Et puis, force est de le constater, à part les tenues et les coiffures, le reste n'a pas trop vieilli et passe encore bien à l'écran. La série, bien qu'obéissant aux schémas d'un épisode de 26 minutes avec une structure qui est toujours la même, est assez drôle, entre gags loufoques et second degré, il y a même des running gags ( comme la porte de Madame Musso qui est cassée à pratiquement chaque épisode), et ne prenait pas son public pour des débiles, avec une sorte de morale à la fin de l'épisode dite en voix-off par Lewis lui-même. Parlons-en, tiens... Si Parker est assez lisse, ne cherchant qu'à faire sa scolarité au lycée de Santo Domingo, et tente de recoller les morceaux lorsque ses amis ont des problèmes, on s'attardera plus sur Jerry, archétype du Nerd ou Mikey, son pote rock'n'roll et à l'ouest... Ce trio ne serait rien sans Larry Kubiak, géant à qui il manque une case, et goinfre comme pas possible mais gentil quand même... Ils ne seront pas trop de 4 pour tenter d'échapper à la sentence de Musso, ou de son lèche bottes, Frank, voire à la propre soeur de Parker...
La série est bourée de références, possède un esprit cartoon assumé ( les personnages se déformant au gré de leurs émotions, par exemple) et certaines phrases sont restées dans les mémoires, comme " synchronisation des montres"...
La série n'a duré que trois saisons,mais possède une certaine qualité, et ce n'est pas simple dans les séries ayant pour cible les ados.
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