Terra Nova par Ciné Water
Après avoir regardé les épisodes 2 et 3, j'ai loupé le pilote lors de son passage à la télé, l'envie de continuer fut totalement inexistante. A la lecture, Terra Nova propose une idée intéressante, sans pour autant bouleverser le genre. Dans un futur proche, 2149, la Terre telle qu'on la connait est au bout de sa vie, on l'a suffisamment détruite ces derniers siècles. Du coup faut partir ou crever et par chance, des scientifiques ont inventé une machine à remonter le temps qui nous amène il y a 85 millions d'années mais en évitant tout paradoxe temporel via une chronologie alternative. Histoire que l'arrière-arrière-arrière... grand père de machin ne se retrouve pas devant son énième petit fils quand grand-père entamera son évolution, vous me suivez ? Et puis pour éviter que tout recommence, au final. A cette époque, une grande partie de l'écosystème est présente, des tas de plantes existent encore - plantes qui ne disparaitront pas forcément à cause de l'homme - ce qui peut amener à vaincre des maladies par exemple ou pour ce que j'en ai vu dans la série, créer une nouvelle couleur basée sur un pigment naturel... Super.
Du coup il y a 85 millions d'années y avait encore les dinosaures, ce qui est censé nous amener de l'action. Mais non il n'y en a pas des masses d'action, quant aux dinosaures y en a qui se trompent d'ère. La violence est fortement réduite car la série se veut largement tout public. A notre époque action est devenu un synonyme de violence pour séries et films, les auteurs n'ont pas du savoir quoi faire, faut les comprendre un peu. Ca peut faire peur aux enfants mais y a pas une goute de sang. Puis à voir si ces derniers ne sont pas déjà habitués à voir plus violent...
On a surtout droit à une romance fleur bleue façon séries soap des années 90 avec en prime pas un seul acteur convaincant.
Bref c'est dommage.
La série n'aura en tout cas pas de saison 2, surement du en partie aux points que je cite et surement à d'autres que je n'ai pas remarqué.
Désolé pour votre portefeuille Steven Spielberg.